« L’impression qui se dégage de cette accumulation de faits accablants est celle d’un gouvernement de branquignols et de bras cassés, qui paraît ne rien prévoir, ne rien anticiper, et improviser au gré de la conjoncture sanitaire et des humeurs des Français », écrit Jacques Julliard, éditorialiste de « Marianne ».
Il y a au moins un point commun entre les diverses étapes du combat engagé depuis un an par la France contre le Covid, c’est qu’elle les a toutes ratées. Comme les carabiniers, elle est arrivée trop tard quand il a fallu s’équiper de masques ; elle n’a pas su organiser efficacement le traçage, non plus que le séquençage du virus ; elle a déconfiné de manière trop radicale le 11 mai 2020, au point de perdre rapidement le bénéfice du premier confinement ; elle s’est lancée trop tard et avec trop peu de moyens dans la course au vaccin ; elle a pris encore plus de retard dans la commande des vaccins étrangers et dans la mise en œuvre de leur distribution. C’est un désastre à peu près complet qui lui vaut la 73e place sur 98 dans le classement du Lowy Institute australien à propos de la gestion de la pandémie. Seuls, parmi les « grands pays », l’Espagne et les États-Unis ont fait encore moins bien.
Arrêtons-nous à la question des vaccins, car elle cumule tous les manquements, toutes les déficiences, toutes les occasions perdues qui nous accablent aujourd’hui.
La démonstration est faite que le pays de Pasteur, comme on dit volontiers avec un peu d’emphase, est largué dans le domaine de la recherche fondamentale.
Source : Marianne
La France paraît donc, dit l’article, « ne rien prévoir, ne rien anticiper, et improviser au gré de la conjoncture sanitaire ».
Comme TOUS les autres, quoi. Car aucun pays comparable n’a fait, peu ou prou, bien mieux face à l’imprévisible, l’inédit, l’inouï devant lesquels nous sommes.
Et si déclassement, dégradation, déchéance française il y a : quelles en sont les raisons ? Ne remontent-elles pas à des décennies en arrière ? Certes avant l’élection de Macron ; mais surtout avant sa NAISSANCE.
Auquel cas comment ne pas se rappeler que chaque pays fini par avoir la gouvernance qu’il mérite ?
« Branquignols et bras cassés » ? 67 millions, oui….
Râler est facile et porteur : ça vend du papier (et des minutes d’antenne) entre deux pubs. Résoudre est autrement plus compliqué.
Non ! La France n’a pas mis au point un vaccin et elle a raté l’un après l’autre tous les rendez vous de la pandémie : ni masques ni vaccins, premier déconfinement précoce et couvre-feu inutile . C’est la faute à ses dirigeants ou alors la faute à pas de chance ? Attendrissants de nullité ou de poisse…