La France ne compte pas s’excuser pour la colonisation de l’Algérie. C’est ce que l’Elysée a fait savoir en recevant mercredi le rapport de l’historien Benjamin Stora sur la guerre d’Algérie.
C’est un dossier très sensible, voire explosif parce que les plaies ne sont pas refermées. A l’approche du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie, Emmanuel Macron avait confié une mission à l’historien Benjamin Stora. Le rapport rendu public mercredi préconise une série de gestes concrets ou symboliques, mais effectivement il ne recommande pas de formuler des excuses.
Benjamin Stora estime en substance que ce n’est pas efficace. Et ça arrange bien l’Elysée qui a aussitôt fait savoir qu’il n’était pas question de présenter des excuses à l’Algérie. La nouvelle position officielle de la France, c’est donc la reconnaissance des fautes ou des crimes, oui. La repentance, non.
Pendant la campagne de 2017, Emmanuel Macron avait pourtant reconnu que la France avait commis un crime contre l’humanité
A Alger, le candidat Macron avait parlé de la colonisation comme d’un crime contre l’humanité, une vraie barbarie. Ce qui avait provoqué la colère des pieds noirs et de leurs descendants. Pas très contents d’être traités de barbares. Mercredi, il a fait savoir qu’il ne regrettait pas ses propos de campagne, mais sa nouvelle doctrine contre la repentance montre bien qu’il a tout de même évolué.
Les Algériens risquent de ne pas apprécier
Parce que les Algériens veulent des excuses et des vraies ! Le président Abdel Majib Tebboune l’a encore redit l’été dernier. Des excuses pour les 132 ans de colonisation. Pour les massacres de Sétif le 8 mai 1945. 40.000 morts selon les Algériens. Entre 2.000 et 20.000 selon les historiens français. Quel que soit le chiffre retenu, c’est énorme. Une terrible répression des premières manifestations pour l’indépendance.
Les Algériens voudraient aussi des excuses pour la torture pendant la guerre d’Algérie et des explications sur les disparus. Ils le demandent depuis des années. Ils ont compris mercredi que ce n’était pas pour tout de suite.
Est-ce que ça veut dire que l’on est dans une impasse ?
Non parce que Benjamin Stora propose toute une série de gestes pour avancer. La création d’une commission “mémoire et vérité”. Un travail sur les archives, des échanges d’informations sur les disparus ou encore un meilleur enseignement de cette histoire dans les écoles françaises.
Dans le même esprit l’été dernier, la France avait restitué les crânes de 24 chefs de tribus qui avaient résisté à l’invasion française au 19e siècle. A l’époque ils avaient été arrêtés et décapités et leurs têtes étaient conservées depuis presque 200 ans dans les caves du musée de l’homme à Paris. Ces têtes sont rentrées en Algérie en juillet, accueillis avec les honneurs militaires.
Tout ça pour dire qu’il y a entre la France et l’Algérie, toute une série de questions qui ne sont pas réglées. La question de l’entretien des cimetières français en Algérie, la question du droit au retour des harkis et beaucoup d’autres. Benjamin Stora voudrait qu’on les règle une à une.
Emmanuel Macron envisage aussi de faire entrer Gisèle Halimi au Panthéon
Ce serait encore un symbole. Gisèle Halimi, l’avocate féministe disparue l’été dernier mais surtout l’avocate du FLN à l’époque. Elle avait notamment défendu Djamila Boupacha, une femme accusée d’avoir organisé un attentat. Gisèle Halimi, soutenue par Simone de Beauvoir et par Picasso, avait démontré que les soldats français avaient obtenu ses aveux en la torturant et en la violant.
Elle avait été la première à dénoncer les méthodes de l’armée française. Elle était alors détestée par les militaires, elle a été poursuivie et même emprisonnée. En entrant au Panthéon, Gisèle Halimi recevrait 60 ans plus tard le plus grand des honneurs.
Ce serait encore une illustration de ce qu’on appelle donc désormais, la reconnaissance de ce qui s’est passé. Pas la repentance.
Source : rmc.bfmtv.com
Halimi était avocate.Elle n’a jamais condamné les attentays aveugles du FLN contre les civils pieds noirs juifs et chretiens, musulmans et n’a jamais condamné le massacre des harkis..
Quant au saccage des cimetières chrétiens et avec les carrés juifs et les cimetières juifs pas un mot.
A Sétif, avant la répression les éméutiers ont tué et massacré 800 personnes: 102 juifs et chrétiens sans compter les femmes violéees et 700 musulmans loyalistes.Qui en parle.
Pourquoi Stora tourne t-il le dos aux Français d’Algérie?Mystère.
Je précise que je suis originaire de Constantine.Je suis un compatriote de Camu et de Macias. Ce dernier serait ravi d’apprendre qu’on célébrerait une femme qui défendait les assassins de son beau père.sMa bisaieule était de Mondovi
Faire rentrer cette personne au Panthéon, c’est proche de faire l’apologie du terrorisme.
Je suis bien de votre avis . Le Panthéon pour Gisèle Halimi afin d’éviter la colère des algériens qui veulent punir la France de les avoir colonisés, c’est dévaloriser le Temple de la France !
D’autre part les algériens se moquent pas mal qu’on mette Gisèle Halimi au Panthéon, pour eux elle n’est rien d’autre qu’une “Juive”!
Je pense quant à moi que c’est seulement une personne parmi tant d’autres qui a défendu les causes auxquelles elle croyait! Va-t-on y installer tout autre individu ayant agi de même ?
Le passé ne présente d’autre d’intérêt que d’en extrapoler les enseignements permettant d’éclairer le présent et, si possible, entre-apercevoir l’avenir.
Or, les algériens semblent ne s’intéresser à leur passé que pour en extraire des circonstances atténuantes comme prétextes pour justifier leurs défaillances actuelles.
C’est en effet commode, de battre la coulpe algérienne sur des poitrines françaises.
Trop commode. Car chemin faisant ils s’exonèrent de l’effort de bâtir un pays digne de ce nom pour leurs générations futures.
Ses richesses en hydrocarbures enfoncent ce pays dans le chaos et la corruption ; n’est-ce pas chez eux qu’un mort-vivant fut, pendant des années, Président ?
Chaque algérien vivant en France, et ils sont des millions, est une preuve du délabrement de ce pays.
L’Algérie est actuellement dans un pire état qu’après la mal-nommée « indépendance ». Qu’ont-ils fait de ces décennies ?
Il ne faut surtout pas les encourager dans la logorrhée victimaire qui leur sert, littéralement, d’hymne national.