Le reconfinement annoncé est le fruit d’une pression quotidienne depuis plusieurs semaines des « médecins de plateau » (ou médiatiques).
Les chaînes d’info en continu se sont substituées à la tribune de l’Assemblée nationale et les médecins de plateau (de télévision) ont remplacé les députés et sénateurs élus par la nation.
En quelques mois, ce qu’il restait de la démocratie française a été aboli au profit d’une sorte de despotisme sanitaire.
Mais il y a pire: le porte-parole de ces médecins de plateau n’est autre que le président du Conseil scientifique, c’est-à-dire le conseiller du gouvernement. Il est à la fois à la source de la peur engendrée et au cœur de la décision qui résulte de ce climat. Comment faire mieux dans le mélange des genres? Cette peur obsessionnelle qui désormais guide les comportements de la classe dirigeante est mauvaise conseillère. Le pays fait naufrage dans l’aveuglement et l’absurdité. Si un troisième confinement est proclamé, cela signifie que les deux premiers ont échoué. Pourquoi persévérer dans l’erreur? L’enfermement profite au virus tandis que le grand air lui est fatal. Alors au nom de quelle logique s’obstiner à vouloir enfermer – par la contrainte bureaucratique – l’ensemble des Français dans des prisons à domicile? Pourquoi persévérer avec un supposé remède qui ne fait qu’aggraver le mal à l’image des saignées de jadis? Le désespoir n’a-t-il pas pour effet de fragiliser les corps face à la maladie? Les médecins de plateau qui ont pris le pouvoir en France répandent la peur et mettent le pays en coupe réglée, passent à côté d’un volet essentiel du sujet: l’effondrement de l’économie et de la société française, l’abolition des libertés, la destruction sadique de la vie des commerçants, des restaurateurs, des gens du sport, du tourisme et de la culture, l’anéantissement d’une génération de lycéens et d’étudiants, la déferlante de dépressions et de suicides.
Le cocktail de la médiatisation à outrance, du dévoiement de la science à des fins d’asservissement et du vertige de la toute-puissance est explosif. La compétence issue de leur formation, la vocation, la mission des médecins est strictement, uniquement, exclusivement de soigner leurs patients. Il n’ont aucune légitimité pour fixer le destin d’une nation, se substituer au peuple et à ses représentants élus au suffrage universel, et l’entraîner violemment dans une spirale de destruction et le malheur.
© Maxime Tandonnet
Tout est dit dans votre article M. TANDONNET. Ausweiss, couvre-feu à 18H, masques, sont toutes les composantes de la parfaite panoplie d’un état de dictature. Par ailleurs, je constate que de nombreux députés de la majorité sont dans le médical. Ils sont dans ce cas, juges et partis. Aux prochaines élections législatives, je veillerai à ne voter que pour des députés dont les fonctions seront le reflet du bon sens, plus terre à terre certes, mais plus cohérentes au regard des besoins de la nation, en matière d’économie, de sécurité et d’éducation. Autre absurdité, vous avez omis de souligner l’absence de distanciation dans les transports en commun. Je suis outrée par tant d’incohérences.
Erreur de jugement. Les médecins de plateaux ne sont que la voix de leur maître étatique, ils répètent ce que l’on leur demande de répéter, rien de plus. C’est le gouvernement qui est à condamner, qui utilise ces “experts” et les médias pour conditionner l’opinion. Rien de plus.