Les masques étaient inutiles, selon Philippe et Véran, puis difficiles à utiliser, selon Ndiaye et même interdits à la vente.
Puis, ils devinrent autorisés, presque utiles, à condition que les particuliers se cousent eux-mêmes des masques en tissu, avec patron fourni, puisqu’on en manquait. Ou du moins, qu’on s’était organisé pour en manquer.
Quand il y eut assez de masques, ils devinrent obligatoire.
Puis le non-port du masque fut verbalisable. Mieux, de difficile à utiliser, il a été également verbalisable si mal ajusté et obligatoire pour les gamins de six ans, plus habiles donc, que Sibeth Ndiaye, en toute logique.
Les grands services de l’État, comme l’Education nationale, ont alors fourni des masques en tissu pour leurs agents, dont il était écrit sur l’emballage qu’ils ne protégeaient pas contre les virus et même qu’ils contenaient un produit toxique, la zéolite, avec lequel Macron manqua s’étouffer devant les étudiants.
Et enfin, nous voici confrontés à une surproduction de masques en tissu, qui du coup deviennent inopérants, au profit du masque FFP2 dont on envisage le caractère désormais obligatoire.
Une petite rétrospective objective sur une année de « bons conseils » permet de mesurer l’ampleur de l’arnaque ou de la navigation à vue.
© Pierre Duriot
Pierre Duriot est Porte parole national du parti gaulliste « Rassemblement du Peuple Français« .
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