Vous avez vu, hier sur les chaînes d’infos, cet engouement dithyrambique pour Israël à propos de la gestion de la Covid? J’ai entendu une politique dire « dans une société idéale, comme en Israël« … Une rhumatologue de la Salpétriere dire « Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, c’est l’exemple à suivre« .
Alors quand même: Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, et visiblement elle n’aime pas. Je n’imagine pas cette phrase à propos d’un autre pays au monde (USA peut être, mais ni la Syrie ni la Turquie).
Mais quel bien cela fait que pour une fois on ne tape pas sur ce petit pays et à travers lui sur les Juifs. Je n’avais pas vu cela depuis la guerre des Six Jours en1967.
Je ne vais pas me faire des amis mais même si j’aimerais que les jeunes aient une vie plus facile, enfin! « certains jeunes », et pas que des jeunes d’ailleurs, ceux en particulier qui vivent et étudient dans une chambre de bonne depuis près d’un an, cela ne justifie pas les affiches « génération sacrifiée« . Même si une année scolaire était perdue, il faut savoir que les jeunes israéliens, après le bac, doivent faire trois ans d’armée, n’en reviennent pas plus bêtes que les nôtres et doivent en plus payer leurs études.
Je me demande si la Covid n’a pas bon dos et si elle n’est pas le déclencheur d’une dépression qui pré-existait dans ce monde que le miroir aux alouettes de la publicité, d’une consommation parfois irraisonnée quand on peut ou de frustration quand on ne peut pas, de l’immédiateté offerte par les moyens modernes de communication … auraient contribué à vider de son sens.
© André Abramowicz