Aujourd’hui à midi, Joe Biden prêtera serment.
Ça tombe plutôt bien.
En France, ce sera précisément l’heure du couvre-feu.
Les français pourront alors suivre la cérémonie en direct, puisqu’ils ont suivi la campagne comme si c’était une élection française, comme s’ils votaient eux aussi, comme s’ils avaient le pouvoir de répudier le Président sortant.
Les médias ont contribué à cette curie.
Désormais, ils vont juger sur pièces.
Dévoilant sa feuille de route, Joe l’endormi veut restaurer l’âme de l’Amérique (sic) qui a été endommagée.
Comme si les exemples de ravages causés par les gouvernements de gauche n’étaient pas suffisamment visibles.
En France, on aime bien la restauration quand il s’agit de monuments en péril.
Mais les français n’ont pas le même goût pour les transitions politiques.
RESTAURATION :
Tel est le programme affiché de Joe Biden.
Son premier acte en politique étrangère sera de réengager les Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, dont Donald Trump avait fait des confettis.
Bien entendu, Paris applaudit cette mesure symbolique qui ne coûte pas cher.
Sauf qu’il va se mettre à dos quelques millions de foyers qui vivent de l’énergie fossile et qui vont se retrouver à la rue.
En revanche, rassurons-nous !
Il n’envisage pas de réinstaller l’Ambassade américaine à Tel Aviv, ni de renvoyer les boys en Afghanistan ou en Irak, ni de relever les accords commerciaux avec la Chine, ni de rendre leurs pétrodollars aux iraniens, ni d’abattre les bouts de mur à la frontière mexicaine…
Dois-je comprendre que les faits accomplis de Donald Trump resteront… accomplis.
Pourquoi tant de remue-ménage ?
Juste pour tuer le père ?
En fait, cette pâle copie du Donald va nous servir une restauration de façade.
Le mot d’ordre en politique intérieure, sera UNE AMÉRIQUE UNIE
C’est sans doute le joli thème de la cérémonie d’investiture, qui ne doit jamais faire oublier que,
quelques heures plus tard, en ce même Capitole, s’ouvrira le procès en destitution de Donald Trump, pour incitation à l’insurrection.
Ne nous voilons pas la face outre mesure.
Qu’il ait été élu ou qu’il y ait eu tricherie, Joe Biden n’est là que pour le rejet du trumpisme.
Il est loin d’avoir convaincu une moitié des américains, qui ont voté pour le Président sortant.
Malgré ses outrances, malgré la crise, malgré ce sacré Covid qui tue 3000 malades par jour,
Donald Trump reste populaire.
Une moitié de l’Amérique le déteste.
L’autre le vénère.
Empêcher Trump de se représenter est une vengeance aveugle dont ne peuvent faire preuve que des gens qui ont peur.
Cette vengeance unira sans doute les démocrates et certains républicains, mais elle ne va pas réconcilier les américains.
CERISE SUR LE NOYAU, le congrès sera tellement occupé par ce procès, qu’il n’aura plus le temps de voter le plan de relance économique ou de confirmer les membres du gouvernement.
Dans 3 jours, le compte à rebours sera terminé, Le conte de fées de Joe Biden aussi et le Donald sera toujours vivant, actif et plus combatif que jamais.
D’autant que certains grognards lui sont toujours fidèles.
S’il n’en reste qu’un, ce sera Mike Pompeo, LE DERNIER DES MOHICANS !
Il y a quelques heures, il était dans l’arène, pour guerroyer contre les progressistes.
Il a exhorté les journalistes à cesser leurs fakes news et surtout à ne plus dénigrer l’Amérique.
Mike Pompéi évolue dans le monde comme un explorateur dans la jungle. Il distribue des coups de main aux uns et à d’autres des coups de pied.
Diplomatie de la terre brûlée. Sahara occidental : En annexant le territoire, il donne raison au Maroc et enterre définitivement le plan de paix de l’ONU.
LE Maroc attendait ça depuis 1975 !
RABAT pavoise !
ALGER proteste !
Le grognard est déjà ailleurs.
Il remet Cuba sur la liste des états soutenant le terrorisme.
Un cadeau-souvenir aux cubains de Miami et une entrave dans les roues de ses successeurs, s’ils tentent de reprendre la normalisation tentée jadis par Obama mais qui n’avait rien donné.
Avec l’Iran, c’est pire.
Il a classé les rebelles du Yémen, protégés par Téhéran, comme organisation terroriste.
Dans la foulée, Mike Pompéi a carrément accusé Téhéran d’être la nouvelle base d’Al Kaida.
Ce qui parait incroyable, c’est qu’il a prouvé que cela remontait à 2015 !
L’année où l’Iran négociait l’accord sur le nucléaire avec les occidentaux.
On voit difficilement une théocratie Chiite protéger des enragés Sunnites.
Pourtant, le numéro 2 d’Al Kaida a bien été assassiné à Téhéran.
Donald Trump avait commencé son mandat en renouant l’alliance entre Israël et l’Arabie saoudite.
Il a maintenu le cap pendant 4 ans.
Avant de partir, Pompeo s’assurera que ces deux alliés le soutiendront dans 4 ans.
S’il y a destitution, l’ombre du Donald planera ces quatre prochaines années et permettront la mise en place de celui ou celle qui affrontera Kamala Harris.
Décidément, Biden perd son temps à vouloir brûler un passé que beaucoup regretteront.
D merci, rien n’est irréversible.
© René Seror
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