Michel Rosenzweig. La fabrique de la plandémie perpétuelle

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L’Australie ne rouvrira probablement pas ses frontières en 2021 selon un haut responsable de la santé du pays (RFI), la Belgique s’apprête à passer de “vivement déconseillé” à “interdit” (pour les voyages non essentiels), un conseil des ministres examinera vendredi prochain les moyens de faire appliquer cette interdiction sur le terrain (la police va recruter ?)  

Dites, les adhérents au régime Covid, les complotophobes et thanatophobes obsessionnels, quand allez-vous enfin comprendre que ce n’est peut-être, éventuellement, pas nécessairement pour votre bien que tout ceci se met en place ?
Il est où le sanitaire là-dedans ? Il faut sauver des vies ? C’est ça ? Lesquelles ? Et puis quel genre de vie ? Il faut éviter l’engorgement des hôpitaux ? C’est ça ? Quelqu’un a des infos à ce sujet ? Je veux dire, des vraies informations de terrain, honnêtes, sincères, pas des déclarations teintées d’opportunisme et de liens ou de conflits d’intérêt, pas des coupures de presse de propagande, la situation des hôpitaux, parlons-en sérieusement, oui, au lieu de jouer sur l’émotionnel. Il y a un virus, certes, des cas, aussi et des malades, encore oui et des morts, également, mais un cataclysme qui justifierait ce basculement dans un régime sanitaire autoritaire et totalitaire, la réponse est NON.

Vous ne le sentez pas cet étau qui se resserre jour après jour, semaine après semaine ?

Vous y croyez vraiment à tout ce coronacircus de merde (oui parfois ça fait du bien de se lâcher un peu) ?

Vous pensez vraiment que tous ceux qui dénoncent cette imposture biopolitique sont des barjos, marginaux, complotistes, négationnistes (il y en a certainement dans le lot je vous l’accorde), mais enfin, quand-même, tout de même, voyons, est-ce bien raisonnable tout ça ?  

Je lisais encore hier soir le fil de conversation hallucinant d’un individu à la plume par ailleurs excellente et acérée que je ne citerai pas ici c’est pas mon genre, un ancien biologiste moléculaire probablement très frustré d’avoir abandonné son domaine pour se lancer dans une carrière de musicien et qui passe énormément de temps et dépense beaucoup d’énergie sur FB à déglinguer à tours de bras numériques avec acharnement et violence, à disqualifier et à discréditer toutes les principales figures dissidentes, Raoult, Péronne, Toubiana, JD Michel, Toussaint pour ne citer qu’eux, en les salissant comme c’est pas permis, quelle honte. Et ce type a une audience énorme, mais lui il peut bien entendu.  Et allez, c’est la valse du débunkage et du dézinguage, du déchenillage en mode que je t’éparpille façon puzzle aux quatre coins du réseau à la kalach scripturale, il faut lire cette prose, c’est l’exact miroir de celle des vrais complotistes, les anti complotistes, la fameuse violence mimétique de René Girard, c’est la secte des faux zététiciens contre celle des anthroposophes de toute obédience, c’est gourou de pacotille contre gourou du débunking, c’est à qui occupera le terrain, à qui urinera le plus sur le plus grand territoire, tous les coups sont permis tout le monde y passe et cela fait beaucoup de mal en passant, c’est le but, abattre l’ennemi, nous sommes en guerre, c’est clair, mais pas celle qu’on veut nous vendre;

Il y a six mois j’écrivais “Le Masque et la Vie” et je décrivais mon ressenti lorsque, en plein été, sortant de chez moi joyeusement parce que la température de ma zone de confort était parfaite, je fus vivement interpellé par un inconnu me signalant que des policiers contrôlaient l’imposition du port du masque en verbalisant les contrevenants.  

Paf. Le choc et la prise de conscience.

En plein été alors qu’il n’y avait plus rien du tout, hôpitaux vides de covidés ou presque, nada, rien, mais attention au virus à l’extérieur.

Six mois plus tard, voilà où nous en sommes, une vie réduite aux fonctions biologiques élémentaires depuis des mois par le biopouvoir biocidaire avec quelques brefs moments de répit et un pilotage sanitaire mortifère qui ne laisse aucune chance de pouvoir entrevoir le bout du tunnel, sauf pendant les mois d’été, et encore, je suis optimiste, une histoire sans fin entretenue savamment.

Alors je vais vous dire mon sentiment là, aujourd’hui, après avoir pondu quantité de textes pour dénoncer, tenter d’expliquer, d’analyser, de réinformer, en déconstruisant méticuleusement le narratif du dogme techno sanitaire qui nous gouverne et qui détruit nos vies, nos relations sociales, notre économie, notre société, et même notre civilisation, eh oui mon petit garçon, je vais jusque-là Mesdame Messieurs les journaleux qui devraient être morts de honte tous qu’ils sont à de rares exceptions pour avoir collaboré de manière active et zélée à cette mascarade et à cette imposture épistémologique.

Mon sentiment qui est devenu une conviction, après avoir exercé le doute raisonnable pendant 10 mois, fidèle à l’école du scepticisme, en tant que zététicien authentique, matérialiste tempéré utile, réaliste pessimiste, rationaliste raisonnable et prudent, adepte de la dialectique constructive et de l’exercice de l’intelligence, allergique aux dogmes et aux consensus de tous ordres, amoureux de la connaissance, assidu de la recherche de la vérité, passionné des sciences naturelles, mais aussi des sciences exactes et des sciences sociales et psychologiques, de psychanalyse, des philosophies orientales, d’anthropologie (structurale ou pas), de linguistique, de philosophie des sciences, de science politique, d’ésotérisme tempéré et lucide, de spiritualité authentique, de médecine et de l’histoire de celle-ci, de pharmacologie, de biologie moléculaire, bref de ce gai savoir dont parlait Frederik Nietzsche, oui je vais le dire, il peut le dire: et en anglais s’il vous plaît, car je trouve l’expression plus savoureuse:  

Yes, We are in deep shit

Et encore plus : “The shit is going to hit the fan” pour les lecteurs anglophones.

Plus sérieusement, mais pas moins vrai pour autant, au stade où nous en sommes je suis résolument pessimiste pour la suite et malheureusement, ce que j’avais pressenti dès le début de cette plandémie s’est avéré exact : pas de retour en arrière, mise en place de l’identité numérique par le passeport santé covid vert, apartheid sanitaire, société à deux vitesses pour deux classes d’individus, les vaccinés “clean” ou/et les certifiés négatifs d’un moment et les autres, les pestiféré devenus citoyens de seconde zone, la majorité approuve, c’est parfait, c’est magnifique, c’est fantastique.

En réalité cette série du Co vide a commencé un peu comme Star Wars, d’abord par l’épisode IV suivi des V et VI, puis 20 ans plus tard, l’épisode I.II.III, etc…

La série plandémie a débuté un peu de la même manière, Saison 1 très courte en mode mini-série quelques épisodes, d’abord Y a rien à voir circulez, ensuite deuxième épisode, C’est très grave mais pas trop, ensuite On va tous mourir, puis une pause, Vous pouvez sortir mais attention faites gaffe on vous surveille c’est pour votre bien, puis saison 2 plandémie Le virus contrattaque, épisode “préquel”, on va vous expliquer d’où ça vient vraiment et ce qu’on va faire, puis troisième Saison “Le Vaccin contre les variants”.

Et après ?

Les scénaristes sont fatiguant et la série devient tellement prévisible qu’elle en devient lassante et inintéressante.
Après, qui peut encore souscrire comme je le disais au début à ce narratif officiel en pleine possession de ses facultés intellectuelles élémentaires ?
Faut-il être expert en matière sanitaire pour ouvrir les yeux ?
Je pense que non.

Alors que faut-il ?

Il me semble évident, en observant le clivage de plus en plus grand entre les deux camps, c’est triste mais il s’agit à présent bien de deux camps, les dissidents et les adhérents au dogme, que pour ouvrir les yeux, les déciller, il faut au minimum un petit grain de “folie”, vous savez, cette petite fêlure qui laisse passer la lumière, cette faille, cette brèche dans le formatage socioculturel, ce bug, cette erreur dans l’ADN, cette petite différence structurelle de la personnalité qui permet de voir ce qui n’est pas visible, d’entendre ce qui est brouillé par le bruit de fond ambiant, et donc de penser ce qui n’a jamais été pensé à propos de ce que tout le monde voit ou croit voir justement. Bref une espèce de lucidité, une inquiétante lucidité non sans rapport avec cette inquiétante étrangeté dont parlait le père Sigmund.

Changer de point de vue, se lever et s’assoir en face de l’autre côté, enlever ses filtres, prendre du recul, sortir de sa zone de confort intellectuel, se sortir les doigts du cul pour le dire vulgairement, avoir les couilles de dire les choses et le courage de les penser et de les exposer, pour le dire trivialement, arrêter de ratiociner, d’ânonner, de pratiquer le psittacisme, le panurgisme et la cécité volontaire, s’extraire de la mutilation du regard, bref, le dormeur doit se réveiller, car nous sommes dans un vrai cauchemar et les rêves sont faits pour être correctement interprétés, au boulot donc “camarades covidiens”.

Régulièrement, certains lecteurs viennent me trouver en messagerie privée pour me remercier et je les remercie ici en retour, cela me donne le sentiment d’une relative utilité et cela m’encourage lorsque le découragement me guette et ce n’est pas tous les jours la joie.  
Certains d’entre eux me demandent parfois ce que nous pouvons faire, d’autres me demandent pourquoi moi je ne fais pas quelque chose, moi qui “sais”, pensent-il, moi qui publie etc…

La réponse est toujours la même, d’abord mes connaissances sont limitées et je ne me risque pas à l’ultracrépidarianisme, je tiens à mon intégrité intellectuelle et je ne m’exprime que lorsque je pense être compétent sur un sujet, puis, ma nature n’est pas d’être dans l’action mais dans la réflexion, l’analyse et l’expression écrite et orale. Ensuite, je n’ai aucune position de pouvoir, et enfin, même si j’en avais, je ne veux être le porte-parole de quiconque, institution, collectif, structure car je tiens trop à mon indépendance et à mon autonomie de pensée (la liberté c’est encore autre chose, elle est toujours relative).

Je suis résolument à la marge et c’est pour moi la meilleure place, je l’ai toujours été, notamment dans mes travaux dans le champ des toxicomanies et des drogues en général et j’y resterai, mais attention, être à la marge n’est pas synonyme de marginalité civile. Etre à la marge c’est ne pas être bien adapté à une société profondément malade comme disait Krishnamurti, c’est ne pas penser en rond, c’est penser par soi-même sans être obligé de s’en référer à quiconque en truffant son discours et ses textes de citations d’auteurs, manie exaspérante chez la plupart des intellectuels qui donnent l’impression d’avoir besoin de béquilles parentales pour s’affirmer eux-mêmes comme des grands. Eh oui, je pense sincèrement que notre société est très atteinte.

C’est d’ailleurs dans ces moments de fin de civilisation qu’apparaissent à toutes les époques les faux prophètes et les gourous de pacotille dont le personnage emblématique universel est représenté par Philipulus dans l’Etoile mystérieuse de Tintin ainsi que par ce faux prêtre dans cette scène extraordinaire du film “There will be blood” où l’on voit Paul Dano obligé par Daniel. Day- Lewis, de répéter en boucle cet aveu “I am a false prophet and God is a superstition”.  

Aujourd’hui ils sont partout et infiltrent les réseaux de manière grossière ou subtile en causant énormément de tort à ceux qui travaillent sérieusement et consciencieusement, à tenter de comprendre ce qui est incohérent et insensé, énorme, obscène, exagéré, nié.

Que faudrait-il faire pour bien faire, vous qui pensez savoir, demandent les complotophobe qui m’accusent parfois d’être un charlatan complotiste ?

Alors je vais être cash, franc et direct, ce qui éliminera facilement les prochains chasseurs de complotistes qui seront confortés dans leur croyances stupides et auquel je ne répondrai plus (merci Rudy Reichstadt pour votre récente ITW à gerber, même si tout n’est pas faux dans votre discours exactement comme ceux que vous dénoncez de manière obsessionnelle et qui eux non plus ne disent pas que des conneries, tiens, encore la violence mimétique.

Oui, je pense qu’il faut tout arrêter en matière de restrictions et de contraintes liberticides et biocides, je veux dire, ce régime sanitaire obscène, inique, délétère, mortifère, totalitaire, tyrannique, il faut que cela cesse et ce n’est ni avec des appels, ni avec des pétitions, ni avec des incantations que cela cessera, il faut que la vie reprenne son cours et ses droits partout sans exception et naturellement, mais massivement et en même temps, tout ré ouvrir, sans hésiter, mais en changeant le logiciel d’évaluation sanitaire épidémique qui nous enferme et détruit tout comme un vortex délétère.  

Changer le logiciel de pilotage, c’est changer la vision et la représentation sanitaire, c’est changer les paramètres épidémiologiques, c’est changer de priorité, c’est préférer la vie à la survie, c’est accepter les risques raisonnables au lieu de viser le degré zéro du risque, c’est accepter que la vie se termine un jour, quoi que l’on fasse, c’est accepter la mort au lieu de penser l’éviter au prix d’une vie réduite qui ne vaut plus grand chose, c’est changer la manière de considérer la maladie, c’est arrêter de tout confondre, les cas, les malades, c’est cesser de culpabiliser les jeunes contre les vieux, les récalcitrants au masque et à la distance sociale et physique, c’est cesser d’enfermer les vieux pour les protéger en les laissant mourir seuls, c’est arrêter de dresser les uns contre les autres, c’est se concentrer sur les traitements autant que sur les vaccins, c’est laisser les gens respirer à l’air libre, c’est laisser les médecins pratiquer leur art en toute liberté et en conscience, c’est cesser de gouverner par la peur et la coercition, c’est arrêter de transformer la police en police sanitaire, ils ont mieux à faire me semble-t-il, c’est cesser de prévoir le pire en annonçant des catastrophes qui n’arrivent jamais en s’appuyant sur des projections et des modèles informatique et mathématiques totalement éloignés de la réalité, c’est opter pour une carte qui soit plus fidèle au territoire qu’elle est censée représenter, c’est arrêter de fabriquer des dangers pour justifier ce régime inacceptable qui bafoue l’état de droit et les fondements de nos constitutions.  

Changer le logiciel morbide, c’est renverser les chiffres et asséner tous les jours, non la liste des cas et des hospitalisations, encore moins celle de morts, mais dire que 99.98% des gens sont sains et saufs dans cette pseudo pandémie qui n’est qu’une syndémie endémique dans un écosystème particulier et qui affecte les personnes le plus vulnérables dont il faut s’occuper prioritairement sans enfermer toute la population. Non ce n’est pas la peste ni le choléra, c’est un SRAS qui requiert traitement, prévention et suivi intelligent et non cette méthode moyenâgeuse indigne de l’état des progrès scientifiques d’une civilisation qui se prétend avancée et évoluée.

Ce changement devrait être radical, brutal, je le pense profondément. J’ignore la forme qu’il devrait prendre, mais ce que je pense savoir, c’est une conviction et je n’en ai que très peu, c’est que le rapport de force est tel que ce changement ne pourra se produire avant très longtemps, le temps nécessaire pour qu’il puisse avoir lieu étant conditionné par le temps qu’il faudra pour rassembler des forces suffisantes, en nombre, en masse critique décisive capable de renverser ce régime qui s’est mis en place de manière brutale à la manière d’une véritable coup d’état sanitaire.  

Faut-il être vraiment aveugle à ce point pour ne pas le voir ? Et comme tous les coups d’état, c’est toujours au nom d’un mieux et d’un bien qu’il a été commis.

L’histoire nous enseigne que tous les régimes finissent par s’effondrer, mais nous savons aussi que certains régimes ont la vie longue, personne n’aurait donné 10 ans au régime des mollahs iraniens par exemple et sa chute est régulièrement annoncée, or rien n’a changé depuis…1979. Quant à l’empire soviétique, il aura duré 70 années et le régime chinois a de belles années devant lui, ce d’autant que l’occident est en train de le copier et de l’importer.

La société numérique globalitaire est en marche, cela ne fait plus l’ombre d’un doute, le corps social est tétanisé, en état de sidération, docile et muet, la classe politique aussi et avec une évidente complicité, les corps intermédiaires pareil, ceux qui sont toujours disposés à revendiquer les droits fondamentaux sont absents, droit au travail, droits de l’homme, ceux qui sont toujours prêts à dénoncer les abus et les dérives juridiques et policières sont en sommeil profond, la démocratie contemporaine a été confisquée en un éclair avec l’assentiment de la majorité sans aucune opposition digne de ce nom.

Nous sommes en régime adémocratique sanitariste totalitaire, le totalitarisme étant un régime qui régit tout, partout et tout le temps, un panoptique absolu, contrôlant et surveillant, la vie privée comme la vie publique à tous les niveaux et qui sera encore plus intrusif et totalitaire lorsque l’identité numérique sera totalement mise en place et accomplie à tous les niveaux.  

Et beaucoup y souscrivent pensant que c’est transitoire et nécessaire.

Il n’en est rien évidemment.

Ceux qui pensent le contraire se trompent, hélas, car on n’a jamais vu un régime supprimer de telles libertés pour les restituer par l’entremise de la sagesse et de l’examen de conscience, les historiens le savent mieux que quiconque, les libertés confisquées ne se récupèrent que par la force et le combat.

Pour vaincre ce régime il faut la force, la puissance, la conviction et l’adhérence collective minimale à une volonté de changement, une prise de conscience massive qui débouche sur une action massive impossible à contrer, c’est le point de bascule.  

Mais pour cela il faut quitter la peur, toutes les peurs, car c’est elle et elle seule qui est le moteur de cette machine infernale dont se sont emparé les autorités, toutes les autorités.  

La gouvernance par la peur doit cesser, la peur est le piège ultime dans lequel nous sommes tous tombés, peu ou prou.

“La peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance, c’est le chemin qui mène vers le côté obscur.” Yoda, la menace fantôme.  

May the force be with you.

© Michel Rosenzweig

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1 Comment

  1. quel article très réaliste, sensibilité, je ne dis pas intuition, car cela supposerait de lire ou deviner entre les lignes, or, pas besoin, tout arrive à découvert maintenant, mais jusqu’où?, j’ai lu beaucoup de vos articles, cela m’encourage à mieux douter encore du plateau servi via beaucoup de médias. Merci encore

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