Le gouvernement a fait appel au cabinet privé américain McKinsey and Company pour concevoir et exécuter la stratégie vaccinale et la logistique du transport des doses. Et aurait également mandaté un autre cabinet, anglais.
C’est reconnaître que l’armée de fonctionnaires dédiée à ces tâches est pétrie d’incapables, ou alors que l’on profite de chaque occasion pour donner l’argent du contribuable à des officines privées peuplées par des « amis ».
Un comble, le Ministère a bien communiqué sur cette « délégation », mais pas trop sur la rémunération de ces cabinets. La somme de deux millions d’Euro mensuels est évoquée.
Ce n’est pas la première fois depuis le début de la crise sanitaire que le ministère fait appel à une société privée pour l’épauler : dans quel état sont nos services publics ? On trouve, dans ces « amis » qui tombent à pic, le représentant de McKinsey auprès de l’Elysée et co-directeur pour la France : Victor Fabius, digne fils de son père, dont on souvient des exploits en matière sanitaire. On trouve aussi Mael De Calan, associé de la firme, fidèle d’Alain Juppé, battu à Morlaix aux législatives et macron-compatible affiché.
C’est un peu ce que les écolos appellent le « circuit court », mais là, c’est avec notre argent…
© Pierre Duriot
La vaccination franchouillarde est une farce.
Comme beaucoup d’autres choses.
Et on n’a pas encore tout vu. On va bien rigoler.
Ce qui manque à ce pays, c’est des énarques. Manifestement il n’y en a pas assez. La preuve: le monde entier nous les envie mais personne n’en veut chez lui.
Et si on installait des fermes d’élevage d’énarques en batterie pour palier la pénurie? Comme les poulets?
Sans oublier que la France détient le record de la pression fiscale (prélèvements obligatoires, ça s’appelle) des pays comparables (probablement du monde).
Normalement, vu l’argent que coûte l’Etat, on devrait être vaccinés avant le monde entier.
MAIS nous marchons sur nos lacets. Vu que la France n’est pas un peuple ou un pays qui dispose d’un mécanisme étatique pour gérer ses biens communs ; la France est un Etat qui dispose d’un pays.
L’Etat français tourne en roue libre pour se perpétuer en mangeant le fruit du travail de ses citoyens ; il est sa propre finalité.
L’Etat français est une confirmation caricaturale des lois dites de « Parkinson » et de « Murphy » et leurs semblables.
L’échec du vaccin de Sanofi met le tout en perspective : ce n’est plus un déclassement, c’est une déchéance. Les « sous-développés » de jadis seront vaccinés bien avant nous.