Le BNVCA maintient et assène : non les objets nazis ne sont pas et ne seront jamais des objets historiques.
Le BNVCA demande que ces objets nazis soient saisis et détruits une fois pour toutes
Avec de nouvelles ventes aux enchères annoncées, dans d’autres villes que Pamiers, Albi et Soissons, le BNVCA entend bien faire barrage par tous les moyens à cette tentative de banalisation des crimes nazis. Placer une pastille sur une croix gammée pourrait suffire à contourner la loi qui interdit de présenter des objets nazis ? Banaliser, accepter, oublier, le cercle impossible.
Le BNVCA refuse la fascination malsaine que le régime nazi, régime de la haine des juifs, des noirs, des Tsiganes et des handicapés entre autres, exerce sur des esprits pervers. Quel intérêt à préserver des drapeaux nazis ? Peut-être le drapeau placé sur l’une des pelleteuses qui ramassait les corps de bébés pour les jeter vivants dans la fournaise.
Qu’est-ce que la lutte contre l’Antisémitisme, si demain les objets qui expriment la volonté de destruction du peuple juif, sont banalisés. Une croix gammée n’est pas un graphisme. Une croix gammée est le signe de ralliement d’une meute barbare assoiffée de sang juif. Ni aujourd’hui, ni demain, ni à Soissons, ni ailleurs. Ces objets maudits constituent une infraction à la loi, ceuxqui les mettent en vente doivent être poursuivis et condamnés, les objets saisis et détruits une fois pour toutes. Le BNVCA s’y emploiera de toutes ses ressources, chaque jour et toujours.
Le BNVCA requiert le Préfet et le Procureur de la République de chaque département concerné pour faire respecter la loi et la Mémoire des victimes.
Le BNVCA a demandé à notre Conseil, Me Charles Baccouche , de déposer plainte contre les ventes déjà organisées et celles à venir.
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