« On ne peut pas être Israélien innocemment ». Telle est la dernière grossièreté antisémite et anti-israélienne connue en France du grand public. Elle émane cette fois de la dénommée Houria Boutelja, politicienne, et collaboratrice de Jack Lang à l’Institut du monde arabe.
Boutelja affiche sa haine obsessionnelle d’Israël, des Juifs, des blancs qu’elle nomme les « souchiens » et de tout ce qui n’appartient pas à sa « caste » idéolo-raciale.
Le problème n’est pas Boutelja, ni le contenu de ses déjections antidémocratiques, antisémites et racistes. En dépit du système fourbe de sa défense, les arguments raciaux, racistes et antisémites de Boutelja se démontent avec aisance. Le rapport qu’elle effectue entre israélien et absence d’innocence corrobore la culpabilité par la naissance des uns (les Israéliens) et l’innocence par celle des autres (les siens!). La péremption de Boutelja est telle qu’elle ignore dans sa diffamation le caractère divers des Israéliens (confessions, politiques, nationalités, etc).
Cet exemple n’est pas exhaustif. La fumisterie et surtout celle de la haine se démonte rapidement par le Droit et par les faits.
Le problème est qu’en dépit de ses offenses raciales, ethniques et confessionnelles, Boutelja parvient à obtenir une collaboration à l’IMA et à la maintenir !
C’est ainsi que le président de l’IMA Jack Lang se calfeutre derrière le respect du droit du travail par Boutelja et la nécessité de vérifier ses propos avant de se prononcer. Nul doute que l’ancien ministre est mal informé du Droit du travail et de l’actualité publique de sa collaboratrice.
S’agissant du Droit du Travail rappelons à Lang la subordination de tous droits à l’interdiction organique, fondamentale et légale de toutes manifestations de ségrégations quelles qu’elles soient.
S’agissant de l’actualité de sa collaboratrice, il est stupéfiant d’avoir à lui rappeler la publicité constante des déclarations illicites de Boutelja relayées et connues de tous en et hors l’IMA … sauf de son président !
Il est donc patent qu’aux offenses de Boutelja s’agrègent la solidarité objective ou subjective, passive ou active de son employeur qu’il aurait des difficultés à défendre en audience juridictionnelle.
Ce serait risible s’il ne s’agissait de l’honneur des personnes, celui des israéliens, mais aussi celui de Lang, de l’utilité d’un IMA coupable de passivité face à la haine ciblée et du cofinancement de l’Etat français à son fonctionnement.

Les affronts antisémites de la part de fonctionnaires et contractuels publics se multiplient en France. Ils ne sont pas tous ni toujours connus et passent parfois inaperçus.
Il est impératif de ne rien laisser passer et de placer les responsables devant leurs responsabilités professionnelles, déontologiques, civiles et pénales.
Alerter les associations antiracistes, le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme (BNVCA), les députés, les sénateurs prend certes du temps mais conduit à deux avantages inestimables.
Le premier est de rendre public les délits, les délinquants et l’indignation qu’elles produisent sur les justiciables en général et sur ceux qui en subissent les offenses directement.
Le deuxième est la pertinence du résultat dont il est difficile d’anticiper la puissance.
Les complicités, les passivités, les lâchetés face à la délinquance raciste et antisémites sont certes en France devenues courantes. C’est précisément pour cela que les réactions des personnes privées aux provocations qu’elles lisent, écoutent, voient sont notoirement impérieuses.
Le temps est dur en France pour l’honnêteté, le courage, la dignité et la paix civile.
Les déjections antisémites sont l’appendice nauséeux de l’infiltration des administrations et des offices publics et semi publics français par les islamistes qui hurlent publiquement leur haine des Juifs, de la vie, des Français et des libertés.
Les antisémites sont des lâches qui reculent quand on avance.
Pierre Saba