Le BNVCA, dégoûté par l’engouement autour des croix gammées,
passe à l’action contre les ventes d’objets nazis
Des croix gammées au Cimetière de Fontainebleau sur 67 tombes il y a quelques jours, à de nouvelles croix gammées découvertes hier encore en Seine et Marne, sur les murs de l’Église d’Echouboulains et de la mairie de Vaux – le- Pénil, pendant que tranquillement des ventes aux enchères à Albi, Pamiers et , ce samedi, à Soissons enfreignent la loi. Des commissaires-priseurs peu scrupuleux n’hésitent pas à proposer des objets, bustes et autres « souvenirs » des nazis. Pour ce début d’année, déjà trois ventes annonçaient de tels objets : à Albi, Pamiers et Soissons.
Le BNVCA accuse ces organisateurs irresponsables de valoriser cette période et rappelle que l’art R 645-1 du Code Pénal prévoit l’interdiction « de porter ou d’exhiber en public » des insignes ou emblèmes « rappelant » ceux portés par les membres d’une organisation reconnue coupable de crimes contre l’humanité. « On ne doit jamais oublier que ces objets militaires qui présentent des croix gammées ou le sigle des SS ont entraîné la mort de millions de personnes » a rappelé, ce lundi, Serge Klarsfeld.
Le BNVCA saisit le Préfet et le Procureur des villes concernées pour que cesse non seulement le trouble à l’ordre public, non seulement l’apologie du nazisme mais surtout l’encouragement des minables qui voient dans les croix gammées un moyen de dissimuler leur immonde lâcheté.
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