UNE ANNÉE S’EN VA…
LAISSONS-LA PARTIR
Il faut l’oublier, cette année, chargée d’une mauvaise rencontre avec une inconnue, qui a apporté angoisse et malheur, a décimé certains et certaines des nôtres
On n’aurait jamais imaginé qu’un simple virus allait changer nos vies… Et même nous empêcher de donner un dernier rendez-vous à la vie, à nos proches, partis, seuls, seules, sans nos paroles, nos regards
Nous avons dû nous nous masquer, nous distancer des autres, nous transformer en anonymes, en a sociaux, et même nous méfier de l’autre
Nous avons appris la peur de l’autre, qui est la base du racisme, de l’antisémitisme
Ce climat s’est rajouté, la vague déferlante de haine, qui surgissait depuis quelque temps… Un temps, après la shoah, que nous croyions en voie de disparition
Hélas, non, la haine antisémite a pris des formes nouvelles, celles de l’antisionisme, de l’anti-israélisme
Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé pour le concours de Miss France
Même pour un simple évènement distractif, la position politique contre Israël est venue s’immiscer, révélant ce que certains médias nous avaient révélé…
La politique s’insère insidieusement, aidée par les médias, et des instances internationales
Nous avons traversé des moments difficiles, et une crise économique s’ajoute à la crise sanitaire
Tout cela, au niveau mondial…
Il ne faudrait qu’une perte des valeurs démocratiques vienne perturber davantage l’évolution de notre monde, de la France
D’autant plus que les populismes de, droite ont pris place déjà…
Attention à la dérive…
Nous devons garder de l’optimisme, malgré tout, il en est de la sauvegarde de notre confiance en la démocratie, au progrès de la médecine, des, sciences
De partout, les scientifiques ont fait œuvre de progrès pour arriver à des vaccins
Regardons le bon côté des choses…
Les médecins, les infirmières, et tous les, soignants nous ont montré le dévouement, l’altruisme, la ténacité et ont sauvé des vies
Cette année nous aura, aussi, montré ces valeurs, qui font la dignité de l’homme, de la femme et doivent nous éclairer de cette lumière de solidarité, de fraternité
Alors, oui, le chemin de l’homme, de la femme, est pavé d’obstacles, mais n’est-ce pas cela qui en fait la valeur…
Toute chose à un endroit et un envers, dans une figure, que nous nommons, en psychanalyse, la bande de Moebius,
Savoir regarder aussi l’envers des choses
Le bonheur ne, se, construit que parce, qu’il y a eu le malheur, et donc, comme une absence de malheur…
Période de vaches maigres, de tourments
Demain, les vaches donneront le lait, et les abeilles, le miel…
Nous aurons acquis une force, de ces vents mauvais, comme les marins, qui auront dû les affronter
La vie ne vaut d’être vécue que si on en connaît le prix…
A un premier jour de l’année 2021
En passant, pourquoi traduire. Ayom ehad…
Non pas par premier jour… Cela aurait été rishon…… Mais par jour UNIQUE
Chaque jour de notre vie est unique
Sachons en apprécier toutes ses couleurs
Les plus tristes, comme les plus lumineuses
© Dominique Itzkovitch
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Un violon pleure
Mon ami, Ivry GITLIS, vient de partir
Je suis triste…
Je me souviens de sa participation à l’hommage que j’avais rendu à ma grande amie Marceline…
Il était déjà fatigué, mais il avait voulu venir pour Marceline, jouer le morceau qu’elle aimait
Et nous tous, nous étions réunis autour du Rabbin Yann Boissière, qui avait allumé une bougie
Quel beau moment d amitié
Et notre Ivry était là, heureux d être là, à faire pleurer son violon, avec tant de maestria
Nous qui le connaissions depuis longtemps, nous étions émus, aussi, par sa présence
Moi, en particulier, parce qu’il parlait, lors de rencontres, avec mon mari, Sam Itzkovitch, en yiddish, et qu’il y avait entre eux une certaine ressemblance…
… Qui tenait au charme slave: Les pommettes hautes, les yeux bleus, un accent venu d ailleurs…
Ivry était très beau plus jeune, et la vieillesse n’avait point terni son pouvoir de séduction.
Il était un grand séducteur, et son violon ajoutait la note romantique qui faisait vibrer son public.
Oui, Ivry, tu nous manqueras…
Il était toujours là où sa conscience l’appelait, et surtout où le sens de l’amitié lui demandait d’intervenir avec son violon magique…
Par exemple, il était là pour la cérémonie à la mémoire de Clara Halter
Il était sensible aux événements de ce monde, à ce qui se passait depuis quelques années, cette vague déferlante de haine, d’antisémitisme…
Cela le faisait remonter des années en arrière…
Et le combat pour la paix au Proche Orient, lui tenait aussi à cœur…
Toute cette haine, il essayait de la chasser de son esprit, qui avait tant vu et connu de choses contraires à un long fleuve tranquille, avec la musique…
Son violon était son âme sœur, son complice, son refuge. Il avait parcouru le monde avec lui, et s’était fait reconnaître comme un des meilleurs violonistes de son temps
Ivry à conquis le monde avec son don exceptionnel, mais il est toujours resté lucide sur la vanité des vanités. C’est pour çà que je l aimais.
Il y avait en lui ce regard simple, juste, sur la vie, jusqu’à la fin…
Et ce regard là, Il était inscrit dans son geste musical… Je l’entends…
© Dominique Itzkovitch
Psychanalyste, Politologue, Dominique Itzkovitch a créé le THINK TANK DEVENIR, qui se veut un centre de réflexions interdisciplinaires sur les grands problèmes de société et de démocratie face à un monde en perte de valeurs démocratiques et en butte à des questions majeures de société.
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