Sarah Cattan. Le Président, la France et le vaccin

C’est l’Histoire d’un Pays qui souventes fois fut désigné en guise de modèle. Objet d’estime. Synonyme de rêve. La France par ci. La France par là.

Où que fussiez, à l’étranger, votre allure était reconnue comme parisienne. So frenchy. Ah Paris Entendait-on…

Et puis comme ces amours qui s’usent à force que d’avoir été mal menées, faute de faux pas accumulés et redondants, Quelque chose de ce prestige-là s’est envolé. Evanoui. Mort à jamais, diront les méchantes langues.

Non je n’irai pas, -pas cette fois-, parler des faux pas des français à l’étranger. Lesquels sont tant et tant rachetés par les merveilles que nos compatriotes ont faites vivre hors de France, qu’elles soient gastronomiques, aient trait à la mode ou encore à l’Art.

Je viens juste vous dire tout bas -mais Ô vous le savez- combien nous sommes moqués. Et hélas à raison.

Moqués pour ce qui est devenu aux yeux du monde une forme de naïveté frisant la franche sottise: France Pays des Droits de l’Homme n’a plus belle allure et pour cause. France Grande Démocratie s’est tant fourvoyée à force que de faiblesses de ses Lois vues et revues et in fine à force de lectures et relectures décrétrées inapplicables car toujours contrevenant à quelque beau et grand principe majuscule.

Nous voilà aujourd’hui la risée de beaucoup: notre pas de tortue à l’heure de la Vaccination étonne, interpelle, fait jaser. Notre Mauricette, disent-ils, ne savait même pas qu’elle allait être vaccinée. Et puis ce Pas. Ce pas de Sénateur. Cocasse. Confondant. Grotesque. Ubuesque.

Quoi? Nous serions si peu à avoir été vaccinés alors même que tous affichent fièrement leur palmarès, lequel se chiffre par centaines de mille, et le nombre de doses à venir, lesquelles se comptent par millions.

Quoi? « Ils » viennent nous dire que « c’est pour ne pas exercer quelque contrainte sur les sceptiques » qu’ils vont ce pas de sénateur?

Quoi? Ce serait pour nous … protéger?

Je m’étais bien gardée de m’exprimer sur la pandémie et de porter l’estocade à la gestion française de la chose.

Mais tout de même. Voir les israéliens prêts à recevoir la deuxième injection.

Bien sûr qu’une fois encore Ils viendront les Premiers à bout de l’affaire.

Tranquillement. Sereinement. Pactisant « en même temps » de ci de là avec l’Ennemi. Tandis que chez nous un Véran expliquera à son peuple avec une sorte de dédain et quelque componction que « précipitation » en la matière n’était pas la solution: Ne les avions-nous pas trop affichées, nos réticences, à un certain moment, dites-moi?

Ainsi, notre bon ministre dit revendiquer cette stratégie de vaccination qui débuterait par les plus fragiles, et s’accorder le temps de bien informer nos aînés et leur famille, mais encore de recueillir leur consentement: ce serait « une condition de confiance pour réussir la vaccination en France », a dit, sans rire, Olivier Véran sur France 2 mardi 29 décembre. 

« Ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider » a twitté pour sa part … le … Président.

Français Ô peuple ingérable

Confié à des Dirigeants ô combien discutables