Jamais à un coup d’éclat près, le préfet Lallement a choisi pour sa carte de vœux 2021 une citation du bolchevik et fondateur de l’armée rouge Léon Trotsky. Quelques mots martiaux, où il est question de maintenir l’ordre contre le naufrage.
C’est une citation sur trois lignes au verso d’une carte de vœux très officielle qui promet d’alimenter les commentaires… Pour souhaiter une belle année à des centaines de relations (élus, institutionnels, journalistes…) le préfet de police de Paris Didier Lallement a choisi de mettre en exergue une pensée fort martiale du communiste Léon Trotsky, figure de la Révolution russe de 1917.
Voici in extenso cette citation, extraite du tome I des « Ecrits militaires » du fondateur de l’Armée rouge : « Je suis profondément convaincu, et les corbeaux auront beau croasser, que nous créerons par nos efforts communs l’ordre nécessaire. Sachez seulement et souvenez-vous bien que, sans cela, la faillite et le naufrage sont inévitables », Léon Trotsky, le 21 avril 1918.
S’agit-il d’un pied de nez à l’attention de l’ultragauche, des blacks blocks et autres potentiels adeptes de « la révolution permanente » théorisée par l’exilé assassiné sur ordre de Staline ? D’une référence humoristique à sa propre réputation de préfet à poigne et donc d’une marque d’autodérision ? Ou d’un hommage personnel et provocateur à celui qui préconisait de « terroriser l’adversaire » ? Ou peut-être a-t-il voulu signifier que « l’ordre n’est ni de droite, ni de gauche » comme le confie un des interlocuteurs du Préfet ? A vos hypothèses…
Une chose est sûre : le préfet Didier Lallement est un personnage clivant dont les sorties verbales alimentent régulièrement la controverse. Après une mobilisation des gilets jaunes, le haut fonctionnaire, avait rétorqué devant les caméras de télévision à une partisane des gilets jaunes qu’il n’était « pas dans le même camp ». Nommé par le président Emmanuel Macron pour rétablir l’ordre dans Paris après le saccage des Champs-Elysées le 17 mars 2019, il fait régulièrement l’objet d’appels à la démission de la part de ses détracteurs.
S’agit-il d’un pied de nez à l’attention de l’ultragauche, des blacks blocks et autres potentiels adeptes de « la révolution permanente » théorisée par l’exilé assassiné sur ordre de Staline ? D’une référence humoristique à sa propre réputation de préfet à poigne et donc d’une marque d’autodérision ? Ou d’un hommage personnel et provocateur à celui qui préconisait de « terroriser l’adversaire » ? Ou peut-être a-t-il voulu signifier que « l’ordre n’est ni de droite, ni de gauche » comme le confie un des interlocuteurs du Préfet ? A vos hypothèses…
Une chose est sûre : le préfet Didier Lallement est un personnage clivant dont les sorties verbales alimentent régulièrement la controverse. Après une mobilisation des gilets jaunes, le haut fonctionnaire, avait rétorqué devant les caméras de télévision à une partisane des gilets jaunes qu’il n’était « pas dans le même camp ». Nommé par le président Emmanuel Macron pour rétablir l’ordre dans Paris après le saccage des Champs-Elysées le 17 mars 2019, il fait régulièrement l’objet d’appels à la démission de la part de ses détracteurs.
Source Le Parisien
Didier Lallement montre, par cette carte de vœux, des facettes inconnues de sa personne : esprit, humour, autodérision, érudition.
Et pas mal de courage. Il en faut, pour citer Trotski face aux ignares qui aboient dans les médias.
Comme cet article du « Parisien ».