COMMUNIQUE
Le rapport d’hospitalisation d’une patiente d’un hôpital du val d’Oise mentionnant sa religion Juive, la patiente et le BNVCA déposent plainte pour discrimination et violation du principe de laïcité
Le. BNVCA a été requis par la patiente d’un hôpital du. Val d’Oise qui a découvert que le compte rendu d’hospitalisation portait la mention « Juive »
Informés par nos soins, Mr Francis Kalifat, Président du CRIF et Mr René Taieb, Président de l’UCJ 95, Délégué du CRIF dans le département, ont alerté la directrice de l’hôpital qui a décidé de mener une enquête interne pour identifier les auteurs de cette infraction.
Nous considérons que cette énonciation » Juive » est étrangère aux qualifications médicales et de personnalité de la patiente. Contraire à la déontologie, elle introduit un élément de discrimination qui se révèle manifestement attentatoire à l’intimité et la vie privée de la victime, tant la religion est un élément de la vie privée des personnes, vivant sur le territoire de la République française.
Cette mention « Juive » attire au contraire l’attention sur une composante de l’intimité de Mme A.B. qui est susceptible de lui nuire, surtout dans le contexte social actuel, qui affecte notre pays.
De plus, cela contrevient aussi à l’article 9 du Code Civil qui garantit la sécurité et la sérénité de la vie privée des personnes de notre pays
Elle est, enfin, contraire au principe de laïcité qui ne distingue pas entre les confessions, croyances et religions des citoyens.
La requérante Mme. A. B et le BNVCA ont décidé de déposer plainte entre les mains du Procureur de la République de Pontoise pour « discrimination et violation du principe de laïcité ».
De plus, le BNVCA a saisi la CNIL, le Conseil de l’Ordre des Médecins ainsi que Mr Olivier Véran, Ministre des Solidarités et de la Santé afin qu’ils décident des mesures administratives et pénales qu’il convient de prendre en la matière, conformément aux pouvoirs que leur confère leur mission respective.
Le BNVCA reste vigilant et réactif
Il faut exiger un dementi publié sur la page d’accueil du site de france inter et la lecture du dementi à l’antenne à l’heure de la chronique
La précision de religion peut être simplement mentionnée pour permettre aux services hospitaliers de mettre en rapport avec les religieux correspondants si nécessaire, tout simplement.
Comment disent-ils déjà? Ah oui nous sommes revenus dans les heures les plus sombres de notre histoire.
pathétique.
ROSA
On m’a expliqué que c’est pour savoir qui appeler si la patiente veut avoir le secours de la religion avant de quitter la vie!
autrefois, dans les départements concordataires, lorsqu’un patient était hospitalisé, il indiquait sa religion et, automatiquement une personne de sa confession venait le visiter ; chez les juifs, c’était souvent le rabbin ; de nos jours, c’est interdit ; pour avoir une visite il faut se signaler à la communauté …et ce n’est vraiment pas mieux ! je me souviens de mon grand-père, alsacien, réfugié à Paris avec sa famille lors de la dernière guerre ; il s’était rendu au commissariat pour se signaler comme juif ; le commisaire lui dit de ne pas le faire, car il n’avait pas un nom typiquement juif (Metzger) ; mon grand-père persista, en lui répondant que s’il lui « arrivait quelque chose », il ne voudrait pas être enterré avec une croix sur le ventre !
Encore un bruit pour rien provoqué par le BNVCA qui n’en rate pas une occasion.
Cela devient lassant. Que font-ils d’autre?
Effectivement la mention de la religion a pour finalité, surtout dans le cas de malades avec « pronostic vital » engagé ou presque, de permettre la procédure religieuse en cas de décès.
Chez les Juifs c’est la toilette rituelle. Chez les catholiques c’est la confession.
Mentionner la religion est un signe de respect et rien d’autre.
Que le BNVCA nous lâche la grappe. Ils ne comprennent rien.
Les juifs ont bien des raisons de se méfier ! on leur a cousu une étoile sur la poitrine !