En Arabie saoudite, la militante des droits humains Loujain al-Hathloul, âgée de 31 ans, s’est vue condamnée à cinq ans et huit mois de prison, puisque reconnue coupable, hier lundi, de « diverses activités prohibées par la loi antiterroriste ». Ladite peine, selon des médias saoudiens, serait assortie d’un sursis de deux ans et de dix mois « à condition qu’elle ne commette pas de nouveau crime dans les trois ans ». Le tribunal a également interdit à la militante de quitter le royaume pendant cinq ans.
Pour info, Loujain al-Hathloul a été arrêtée en mai 2018. Son frère, interrogé depuis le Canada, a déclaré l’intention de faire appel, malgré le peu d’espoir dans le système judiciaire saoudien : le cas de la jeune fille a été traité par une cour chargée des affaires de terrorisme, juridiction pénale créée en 2008 et qui aurait servi à ce jour, aux dires d’organisations de défense des droits humains, à juger des prisonniers politiques.
Si les accusations affirment que la jeune fille aurait été en contact avec des Etats « hostiles » au royaume, aucune preuve tangible n’aurait étayé ces accusations.
Pour info encore, il paraît que … Paris demande la « libération rapide » de Loujain al-Hathloul », militante de la cause des femmes saoudiennes qui n’aurait que des actions pacifiques dans le royaume ultraconservateur, militéant par exemple pour le droit des Saoudiennes à conduire et pour la fin de la tutelle qui met la femme à la merci de son mari.
Quant à Freshta Kohistani, ils l’ont carrément … assassinée.
Ça se passe en Afghanistan.
Vous souvenez-vous de Malalai Maiwand, assassinée en pleine rue, en plein jour, par des tireurs à moto? C’est au tour de la jeune militante Freshta Kohistani qui est venu s’ajouter le 24 décembre à la triste liste des civils tués… pour avoir notamment dénoncé les meurtres d’autres militants et journalistes.
Freshta Kohistani était opposante au régime actuel et le disait sur les RS où elle avait une audience certaine. Elle aussi militait pour les droits des femmes et s’efforça toute sa vie durant de sensibiliser la population à la violence contre les femmes en Afghanistan.
Pour info, la jeune femme avait demandé protection aux autorités après avoir reçu des menaces pour avoir dénoncé la multiplication en Afghanistan des assassinats de journalistes, personnalités politiques et défenseurs des droits humains.
L’Union européenne a condamné le climat de peur… d’autres assassinats ciblés ayant touché le directeur exécutif du Forum afghan pour des élections libres et équitables, des médecins et enfin un septième journaliste en 2020…
Pour avoir chanté en duo avec un israélien, ce Tunisien reçoit des menaces de mort sur les RS, enjoignant à ce qu’il reçoive une bonne leçon et soit battu à mort, voire exécuté.
Accusé de Collaboration pour avoir porté la voix en duo avec l’Israélien Ziv Yehezkel, un Juif religieux qui chante principalement en arabe, et chanté un texte promouvant la tolérance religieuse entre Musulmans et Juifs, Peace Between Neighbours, le tout organisé par le Conseil arabe pour l’intégration régionale, qui tente de faire progresser le dialogue israélo-arabe dans la région, Noamane Chaari s’est vu ciblé par les autorités tunisiennes, lesquelles auraient exercé moult pressions auprès de sa clientèle.
Joseph Braude, fondateur du Center for Peace Communications, qui soutient le Conseil arabe, a déclaré à I24News qu’il s’agissait d’une campagne pour détruire le jeune homme.
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