Je rebondis sur l’article de Maxime Tandonnet paru hier dans Figarovox et que j’ai partagé, sur le rôle néfaste des médecins squattant les plateaux-télévisés.
On est tous abasourdis devant tant de lumières et de hautes autorités scientifiques bardées de titres de chefs de service, d’infectiologues, de rhumatologues, cardiologues, épidémiologues et autres hématologues. Seuls manquent à l’appel les proctologues, on se demande bien pourquoi.
On se dit que la science et la vérité sort de ces bouches savantes et que nous n’avons plus qu’à obéir, et le gouvernement avec nous devant tant de savoir et d’autorité.
Pourtant, nous voyons bien aussi que pas deux disent la même chose. Il semble donc qu’il y aurait un os dans le boudin. En réalité, c’est tout à fait normal, ce serait le contraire qui serait inquiétant mais nous y arriverons peut-être puisque les voix les plus récalcitrantes sont sommées de se taire, poursuivies en justice par un conseil de l’ordre institué par Vichy et démises de leurs fonctions par des chefaillons ambitieux et serviles prêts à toutes les bassesses tels Martin Hirsch en piétinant la liberté académique.
En réalité, nous ne pouvons pas attendre à ce que chaque chef de service, fût-il d’un hôpital parisien, soit un Einstein de la médecine. L’attribution de ces postes et de ces titres, certes fondée très certainement sur le mérite tient au besoin que nous avons d’être soignés partout en France et non pas au génie scientifique de ceux qui pérorent. Un poste est ouvert dans un hôpital, il faut bien le pourvoir.
Il y a une grande différence entre effectuer des soins techniques, avoir un certain niveau technique, et la capacité à faire face à une situation nouvelle. La maladie est nouvelle et la plupart de nos coqs savants de plateaux sont perdus sur le plan médical, même si aujourd’hui ils ont sans doute un peu plus de recul qu’il y a 9 mois, sans parler de la capacité à concevoir une stratégie aux implications économiques, sociales et politiques.
Et tout cela vaut bien sûr pour Delfraissy, Gamelin en chef de la stratégie anti-covid.
Gare au relativisme qui met sur le même pied les scientifiques qui se basent sur des preuves et les charlatans qui donnent leur sentiment et leurs impressions. Ces derniers – qui souvent s’arc- boutent sur leurs erreurs sont traités avec trop de mansuétude et entraînent le discrédit de la France dans le monde
Les charlatans en médecine et en politique squattent les plateaux TV depuis des décennies : Axel Kahn, Dominique Reynié, Laurent Cayrol,Virginie Martin, Caroline Fourest et autres demi-savants de comptoir…
Ah ! ces médecins,spécialistes, épidémiologistes qui passent un temps fou sur les plateaux télé, n’ont-ils rien d’autre à faire ? j’ai cessé de les écouter, de les voir .
Ils flattent leur vanité et ils draguent de nouveaux clients