Il va y avoir des élections au mois de mars en Israël. Binyamin Netanyahu pourrait bien ne plus être en mesure de former une coalition.
Gideon Saar, brillant second du Likoud, est sorti du rang et se présentera à la tête d’un nouveau parti. Les sondages le créditent d’un vingtaine de sièges raflés au Likoud et à Yamina ( droite) et à Yesh Atid et Bleu – Blanc ( centre).

Saar veut écarter Netanyahu, vieux lion blessé, et former une coalition avec les partis religieux, Yamina, Israël Beteinou ( Liberman) et tous les transfuges du Likoud et du centre.
Si les sondages se vérifient, il est certain que Netanyahu devra laisser la place après avoir servi son pays plus de douze ans.
L’Histoire nous avait enseigné que le coup décisif est le plus souvent donné par un membre de l’entourage : « Tu quoque mi fili, » toi aussi mon fils avait dit César transpercé par Brutus devant les sénateurs.
Regardons sans effroi : Saar est un héritier spirituel de Zeev Jabotinski qui est mort en 1940 après avoir décrit tout ce qu’il fallait faire pour que renaisse Israël et tout ce qui attendait le nouvel État pour prendre sa juste place au Moyen Orient et dans le monde. Judée et Samarie, territoires disputés seront israéliens et peut être y aura-t-il un vice Premier ministre arabe. Wait and see !
La parole est aux électeurs israéliens , ceux qui vivent dans le pays, consacrent des années de leur vie pour être les gardiens d’ Israël , payent les impôts, reçoivent des petits salaires, sont exploités par les oligopoles.
« Ils savent mieux que nous , je pense, Ce qu’il faut pour leur défense. »
André Simon Mamou
Deux sondages parus vendredi indiquent les résultats suivants :
Likoud : 28- 27
Gideon Saar : 20-21
Liste arabe unifiée : 13-12
Yamina : 12-15
Yesh Atid-Telem : 12-11
Shass : 9-9
Yahadout Hatorah : 7-7
Bleu-Blanc : 7-6
Israël Beiteinou : 6-7
Meretz 6-7
Dans ces deux sondages, Binyamin Netanyahou bénéficie pour l’instant d’un bloc d’à peine 43-44 députés avec les deux partis orthodoxes. Un véritable casse-tête pour le Premier ministre même s’il est quasi certain que « l’effet Saar » amplifié par les médias reviendra à des proportions plus réalistes avec le temps.