Un documentaire dans lequel Elie Semoun effleure le sujet « Alzheimer ». Ses mystères. L’insondable terreur de qui se voit peu à peu attteint. Le poids pour ceux que l’on appelle « les aidants ».
Lorsque son père, Paul, déclare à 84 ans les premiers symptômes de la maladie , ce fils décide de filmer, aidé de Marjory Déjardin, les dernières années qu’il leur restait à vivre ensemble. Comme pour tenter de repousser l’échéance.
Nous les suivons chez lui, mais encore à Taza au Maroc, où vécurent ses parents. Et puis en « visite de repérage » dans cet Ehpad un instant envisagé, mais Paul refusa de « vivre avec des vieux ».
Et puis, encore une fois, Elie Semoun revient sur les ravages des « non-dits »: il a seulement onze ans lorsque sa mère meurt d’une hépatite B. « On » ne lui dit rien. Il devra « faire avec ».
« Ca ne se faisait pas à l’époque », répond ce père. « On croyait épargner les enfants ».
A méditer.
Ce que nous nommons « Secrets de familles ». Leurs ravages à jamais…
Le 24 septembre, Elie Semoun publie sur son compte Instagram : « Le confinement a tué mon père. C’est quasi criminel d’empêcher nos anciens d’être entourés de l’amour de leurs proches.«
Le documentaire a été diffusé mercredi sur LCP. Juste trois mois après la mort de Paul.
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