Sarah Cattan. L’assassin de Samuel Paty enterré en héros

J’écris ton nom

Tandis que nous enterrons leurs victimes dans la plus large discrétion, eu égard aux profanations de stèles qu’ont eu à connaître les tombes d’Ilan ou Abel, alors que nous emmenons leurs victimes juives en Terre d’Israël pour justement tenter de conjurer cet ultime mal, « Eux » célèbrent les dépouilles des assassins de nos frères et enfants, se prosternent, offrent peut-être quelque sacrifice, célèbrent, disons-le tout de go, ce jour de Gloire, ce jour de fête.

C’est ainsi qu’en Tchétchénie, hier dimanche, une large foule a chanté pour célébrer comme il se doit chez ces peuples barbares Abdoullakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, alors même que de toutes parts, nombreux sont ceux chez qui, la stupeur passée, l’inconsolable le dispute à la colère.

Il est désormais le héros du village, porté en son cercueil ceint de vert par les chemins enneigés, en une cérémonie ponctuée de moult « allahu akbar », le tout sous les caméras de la chaîne de télévision locale.

Certes, le Chef du village niera toute glorification, mais ne saura s’empêcher de confirmer que pour l’ensemble du monde islamique, Anzorov est un héros.

Il convient d’avaler son chapeau, comme nous sûmes l’avaler en entendant les autorités tchéchènes désigner la France comme seule responsable du crime commis par un homme qui y passa quasiment sa vie.

Ainsi, une fois encore, et à jamais, je reposterai le visage du Professeur. Celui du barbare et de la meute noire qui le fête ne figureront jamais sur cette page.

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