Les délinquants qui composent la clientèle des policiers en tenue et des baqueux sont aujourd’hui, en grande majorité, des arabes, des immigrés des pays de l’est ou des noirs, que les causes de cet état de fait soient économiques, sociales, psychologiques ou même djihadistes.
Dans la rue, on ne contrôle pas la délinquance en col blanc qui est généralement en règle mais celle qui empoisonne la vie quotidienne des gens. Les policiers font du profilage fondé sur des statistiques, puisque c’est leur travail et qu’ils doivent aussi faire du chiffre demandé par leur hiérarchie. Les délinquants en col blanc, quant à eux, sont appréhendés par d’autres services qui ne travaillent pas sur la voie publique.
En déclarant que « quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé », le Président Macron, semblant énoncer une parole tout à fait factuelle, conforte les thèses indigénistes et islamistes et jette de l’huile sur le feu des relations déjà fort mauvaises entre la jeunesse des quartiers et la police.
Jusqu’à présent, par souci légitimiste et par respect pour la fonction présidentielle et pour des institutions qui permettent à un pays divisé et chancelant de tenir encore debout, j’ai tenu bon face aux perpétuels « en même temps », aux errements de la politique sécuritaire ou sanitaire, mais cette fois-ci mes limites sont atteintes. On ne peut pas parler de séparatisme et en même temps creuser davantage par des formulations irresponsables le fossé entre la police et précisément les principaux candidats au séparatisme.
A- t-il mesuré la portée de ses paroles? Croit-il peut-être apaiser les haines d’une jeunesse en rupture de la nation, favoriser son intégration ? Est-ce par un calcul électoraliste pour amadouer ceux qu’il voit comme des jeunes turbulents à qui il suffit de donner un sucre pour les amadouer ou pour complaire à une partie de ce qui reste du peuple de gauche ? Ou bien est-il simplement manipulé, lui et ses conseillers, par la doxa antiraciste de leur milieu bourgeois ?
© Charles Rojzman
Causeur. 5 décembre 2020
Ne pourrait-il s’agir, également, d’une volonté de perpétuer les luttes horizontales, raciales notamment, propres à distraire le peuple et l’empêcher de conduire celles, verticales, bien plus périlleuses pour les grands cols blancs, espèce d’échassiers qui peuplent nos marais et que “les autres services” épargnent bien plus, hélas, qu’ils ne les
ferrent ?
Cordialement
Autre lutte horizontale fructueuse pour le pouvoir, celle qui s’affirme depuis les gilets jaunes entre manifestants opiniâtres et commerçants excédés par des casseurs en roue libre dont les exactions nuisent à tous. Surtout, éviter que les uns et les autres ne se reconnaissent un statut commun. Convergence redoutée. Petits commerçants, employés, ouvriers, certains cadres, artisans, policiers, personnel médical et j’en passe, des serfs qui auraient tout intérêt à
s’unir – sous une forme ou sous une autre, dans les meilleurs délais – et marcher sur le château. Rien d’essentiel ne sera, semble-t-il donné de bonne grâce par ses occupants, il faudra le prendre. Une telle opération paraît déjà inaccessible, alors qu’il ne s’agirait que du prologue. La suite, élaborer puis mettre en place un nouveau contrat social, ensemble, sans s’éviscérer mutuellement, autrement plus délicat que de chasser d’indignes seigneurs.
Cordialement
Affligeante irresponsabilité, a ce demander qui le conseille et comment il réfléchit, en tout cas cet homme n’est pas un homme politique respectable ,qui respecte ni son peuple et ni sa nation