Certains élus de circonscriptions de la périphérie (Bretagne, cote Atlantique…) font le constat – je le tiens de la bouche de l’un d’entre eux – que des filets substantiels de population viennent repeupler leur département : des familles quittent la région parisienne et aussi la côte méditerranéenne pour s’installer dans des départements où elles n’ont pas d’attache particulière mais qu’elles choisissent parce que la population musulmane y est faiblement représentée.
Le phénomène est difficilement quantifiable car il peut prendre la forme d’une résidence secondaire qui devient une résidence principale.
Dans tous les cas, c’est le sentiment d’insécurité qui dicte le mouvement.
L’effet Covid 19 accentue cette migration interne. Un changement du cadre de vie auquel on pensait pour des raisons sécuritaires devient, avec le Covid, une bonne raison officielle de changer de cadre de vie, de quitter une région exposée à la délinquance et à la violence pour une autre qui l’est moins.
Les juifs ont pratiqué l’alya intérieure les premiers. Aujourd’hui, ce sont les non juifs qui font l’alya. Pour les mêmes raisons.
Cela vérifie l’adage que quand les juifs sont visés, tout le monde finit par l’être.
© Yves Mamou
Aujourd’hui la région parisienne est l’endroit le plus reculé de France : laideur, violence, radicalisation et extrémisme jusque dans les universités , les médias, le parlement, le sénat, le monde du spectacle etc…Le rapport capitale/province est en train de s’inverser : c’est un processus inexorable. De la même façon que s’est déjà inversé le rapport médias traditionnels/nouveaux médias au bénéfice des seconds.
Cher Yves, je peux même ajouter que nos amis non juifs ne seront pas rejoints par nos cousins ismaelites. Fondamentalement la France est un pays raciste et les seuls qui font travailler les arabes ce sont les juifs. C’est pour cela que les arabes vont là où il y a des juifs parce qu’ils leurs donnent un job (Belleville, Sarcelles…) jusqu’au moment où cela devient invivable pour les juifs.
Ma femme est Professeur à l’Université, il est vrai que les étudiants arabes trouvent difficilement des stages, ils reviennent donc vers elle, et devinez où elle peu les caser ? Chez les juifs. Parce que les juifs n’ont pas d’a priori au départ et ça continue.