Mohsen Fakhrizadeh, chercheur iranien au service de l’idéologie de la « république islamique d’Iran « (RII) a été éliminé en son propre pays.
La RII incrimine la responsabilité israélienne. Le monde médiatique, diplomatique et politique semble d’accord. Israël est un Etat menacé régulièrement par les actes (Liban, Gaza, terreur) et par les déclarations bellicistes de la RII appelant à son élimination. Néanmoins, Israël n’infirme ni ne confirme.
En toutes hypothèses, l’élimination de ce « vice ministre de la Défense de la RII » appelle quatre indications.
1- Réserves sur les accusations de la RII
En dépit de la doxa, il n’est pas inconvenant de supposer une responsabilité de la RII, tant sa politique est perverse, indirecte, sournoise et criminelle.
La phobie obsessionnelle de la RI envers les Juifs et Israël est le parfait exutoire dogmatique national. Chaque iranien doit s’y soumettre et y contribuer. L’unité factice du pays est ainsi assurée par trois moyens. La désignation de l’ennemi commun, la nécessité de le dénoncer et de le menacer sans relâche. Cette triptyque autoritaire octroie aux mollahs le maintien de leur régime totalitaire.
Dans ces conditions, Israël est le coupable tout à fait indiqué pour la RII, qu’il le soit ou non.
2- La personnalité de Fakhrizadeh au service du totalitarisme de la RII
Loin de correspondre à la réglementation internationale prohibant la recherche nucléaire à des fins militaires et belliqueuses, Fakhrizadeh œuvrait pour un pouvoir nucléaire militaire destiné avant tout à « éradiquer le cancer sioniste » pour emprunter le vocabulaire de haine de la RII.
L’adhésion de Fakhrizadeh au nucléaire militaire de la RII est telle qu’il est membre du « gouvernement islamique « au titre de « vice-ministre de la Défense ».
Dans l’ambiance totalitaire et belliciste de la RII, cette participation d’un chercheur au poste de vice ministre de la Défense est l’aveu de la liaison entre science et guerre en vigueur en RII.
Fakhrizadeh dirigeait également le SEPAND, c’est à dire l’organisation de la recherche et de l’innovation en matière de défense de la RII.
3- Les détentions d’otages innocents par la RII
Des opposants politiques iraniens à la RII, des universitaires iraniens et étrangers sont détenus dans les geôles de la RII, notamment pour espionnage au profit d’Israël. Ils sont innocents, les preuves sont inventées. Ils sont capturés en Iran, mais aussi au Liban, en Europe, au mépris du principe de souveraineté tant déclamée par la RII!
Les conditions de détentions en RII sont inhumaines. Elles se situent aux antipodes des réglementations internationales en vigueur et de la déclaration-universelle-des-droits-de l’Homme. Les otages sont humiliés, tourmentés, frappés, parfois torturés.
Les conditions de détention et de respect de ces prisonniers sont en RII parfaitement codifiées. Elles correspondent au statut d’ « activistes hostiles aux intérêts et du peuple de la RII «. Ce statut confère aux « activistes » la dégradation pénale et civile de « mécréant ». Les « mécréants » sont en RII des hommes d’une catégorie ne pouvant prétendre aux droits humains élémentaires et ne bénéficiant que de la tolérance de la RII. C’est dire les conditions de considérations humaines et de détentions carcérales qui leurs sont assénées. Les otages libérés ont si peur qu’une fois rentrés dans leurs pays, ils s’empressent dans leur majorité d’exonérer publiquement la RII de toute culpabilité…
A titre d’exemples, la Thaïlande a libéré trois terroristes de la RII venus assassiner l’ambassadeur israélien. La piètre dextérité de ces meurtriers a fait ricocher une bombe sur l’un d’entre eux, lui arrachant une partie de ses jambes. C’est donc sur une chaise roulante que ce dernier a été accueilli à l’aéroport de Téhéran en héros national et universel par le vice ministre de la Défense de la RII. Les terroristes iraniens ont été échangés contre une universitaire innocente retenue en RII sous de fallacieux motifs.
4- L’approche nucléaire de la RII
La RII revendique le droit à la puissance nucléaire civile. Ses déclarations belliqueuses à l’encontre de ses voisins arabes, sa détermination à la destruction d’Israël, son antisémitisme officiel et déclamé depuis les tribunes de l’ONU (Ahmadinedjad, etc), la situation plus ou moins favorable de ses minorités (juives, azeries, arabes, arméniennes, kurdes, etc), ses complicités, activités, assassinats terroristes laissent perplexes les responsables internationaux sur la capacité dangereuse de la RII de se doter de l’arme nucléaire à des fins militaires. Certains maintiennent le dialogue, certains le rompent.
Les règles générales de la RII l’exonèrent du respect des réglementations internationales, et notamment matière nucléaire. Les treize années de négociation avec l’autorité de réglementation nucléaire internationale ont été perclues de mensonges, de contradictions, de cassures et de réconciliations de la RII … pour se terminer par la rupture finale sur laquelle certains Etats veulent revenir.
La RII ne produit aucune compassion, commisération, regret à l’égard de ses victimes puis que leurs statut de « mécréant » leur retire celui d’être pleinement humain!
Par conséquent, la RII dispose de la prise d’otage comme modus operandi. Elle prend en otage son peuple, ses minorités, ses voisins, ses ennemis qu’elle a elle-même créés.
Elle récolte le fruit nauséabond et empoisonné de ses violations et e ses conflits.
Elle est dirigée par des individus qui préfèrent tout perdre plutôt que de perdre leur pouvoir.
C’est, semble-t’il, le drame de l’Iran que la RII impose au monde.
Pierre Saba
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