Jeudi matin, dans le 93, une des copropriétaires de l’immeuble fait visiter les lieux à une société de nettoyage. Là, elle demande à un jeune homme, parmi un groupe de six, de ramasser le mégot qu’il vient de jeter dans le hall du bâtiment. « Va te faire enc…, conn… »
La routine. Des locataires sortent de chez eux pour prendre la défense de la jeune femme et ils reçoivent des projectiles en tous genres, de la part de ces dealers, qui finalement quittent les lieux en promettant de revenir.
Inquiète, toutefois, la copropriétaire se rend au commissariat pour déposer une main courante. Elle n’est pas été enregistrée : le logiciel est «cassé».
Le soir-même, un groupe de trente délinquants rapplique dans l’immeuble, ciblant les défenseurs du matin. Ils défoncent les portes, saccagent un appartement, volent de l’argent et même, jettent l’un des occupants par la fenêtre, qui se retrouve sérieusement blessé.
C’est étonnant, mais ce genre de violence en réunion, quotidien, fréquent, n’a pas l’air d’intéresser outre mesure la presse à grand tirage.
Question de choix éditoriaux me direz-vous.
Histoire de pratiquer un amalgame, autorisé celui-là, pour fabriquer opportunément un arbre qui va cacher la forêt…
© Pierre Duriot
Pierre Duriot est Porte parole national du parti gaulliste « Rassemblement du Peuple Français« .
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