René Seror. US, Go Home!


L’AMÉRIQUE RETIRE L’ÉCHELLE!
Donald Trump a annoncé vouloir accélérer le départ des troupes américaines d’Afghanistan.
Il restera, fin décembre, 2500 hommes sur place.
Alors, on a tout reproché à Donald Trump, personne ne peut nier qu’il est fidèle à ses promesses de campagne.
Il surprend tout le monde!
Et en nous surprenant, il prouve qu’il reste fidèle à ses convictions.
Il avait promis de mettre fin aux guerres interminables, celles que les conservateurs ont engagées en Irak, en Afghanistan au début des années 2000.
Donald Trump n’a jamais cru au Grand Moyen-Orient où l’on va implanter la démocratie à coup de bombardiers.
Il prouve qu’il est moins utopique que ceux qui ont passé, 4 ans à le critiquer.
Donald est à l’image de son électorat!
Fatigué des aventures lointaines, brumeuses, coûteuses… 2000 Milliards $, sans victoire!!!
Pendant son mandat, il a résisté à ses conseillers, à ses généraux, aux marchands de canon et il a décidé le repli.
L’accord conclu au printemps avec les talibans prévoit que les
soldats  américains auront quitté le terrain des opérations au mois de mai.
Il veut accélérer le mouvement.
A la fin de l’année, il restera 2500 hommes en Afghanistan et 2500 en Irak.

A un journaliste qui demandait si c’était une façon de pourrir le mandat de Joe Biden, Trump répond avec un brin de malice:
« C’est une façon de polir ma propre statue. »

Il restera dans l’histoire, comme l’homme qui a mis fin à la plus longue guerre qu’aient connue les États-Unis. Il tient ses promesses.
L’Amérique abandonne des tribus qui s’entretuent, une corruption gigantesque…
Le Président Trump a couvert ses arriérés! Preuve, s’il en fallait, qu’il n’agit pas à la légère, sur des coups de tête.
Il a prévenu les talibans,

primo: que les troupes qui restent sur place ne soient ni harcelées, ni agressées.
Il reste 6000 hommes de l’OTAN,
dont 1300 allemands.
Tous, très inquiets.
Leur position est fragilisée.
Tous redoutent un retour étourdissant de la charria et du Califat, donc de l’Etat Islamique.

Secondo: les talibans se sont engagés à combattre le djihadistes d’Al Kaida et de l’EI.
Et c’est bien là le paradoxe.
Les talibans deviendraient supplétifs dans la guerre au terrorisme.
Si ça tourne mal, Joe Biden récupérera le bébé.
Le problème: il n’en dit pas un mot dans son programme!
L’Amérique est pressée de retirer l’échelle.
J’en connais qui vont regretter le Donald.
Mais ce n’est pas de la bande dessinée.
On est dans la réalité.

© René Seror

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1 Comment

  1. Comment se fait-il que cet article dit : « Il reste 6000 hommes de l’OTAN, dont 1300 allemands » ?
    Et les Français ? Sans importance, eux ? Seuls les Allemands comptent ?

    Comment se fait-il qu’il oublie que « La France (est) opposée à un retrait des troupes américaines d’Irak et d’Afghanistan » (l’honorable Jean-Yves le Drian, homme d’Etat s’il en est, ministre des affaires étrangères, ancien ministre de la Défense, qui connait la question, sur France 24 du 13 novembre) : https://www.france24.com/fr/france/20201113-la-france-oppos%C3%A9e-%C3%A0-un-retrait-des-troupes-am%C3%A9ricaines-d-irak-et-d-afghanistan

    C’est que retirer les troupes est plus délicat, plus long et plus risqué que les expédier sur le front.
    Vite-fait-mal-fait cela les expose de plus en plus aux forces locales hostiles qui n’en demandent pas mieux et peut coûter des vies ; dont des vies françaises en l’occurrence ; ce qui indiffère manifestement l’auteur de cet article.

    Ce retrait précipité par Trump a exactement cette finalité : « savonner la planche » à Biden ; saboter le début de son mandat.
    Sans tenir aucun compte des alliés, dont la France.
    En vérité, il brise l’alliance et trahit ses alliés en disant « chacun pour soi ».

    La parole de l’Amérique ne vaut plus rien. Il va falloir s’en souvenir.

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