Marie Peltier ( historienne, chercheuse, essayiste, spécialiste de la propagande en Syrie et du complotisme, enseignante en histoire à l’Institut supérieur de pédagogie Galilée de Bruxelles, s’est autorisée hier sur LCI à proférer un mensonge calomnieux à la fois stupide et grave, accusant le film « Hold-Up » d’antisémitisme.
Outre que ceux qui ont vu le film jugeront la pertinence de cette ridicule accusation, j’ai tenu à commenter les propos de M. Peltier :
« Je vous ai vue en direct et je suis presque tombé de ma chaise; où avez-vous vu quelque chose qui ressemble à de l’antisémitisme dans ce film?
Peut-être dans vos guidelines d’analyste du complotisme. Mais dans ce film!? C’est un mensonge en point Godwin et un non-sens total.
Pas parce que je fais partie des intervenants, du tout, mais parce que vous inventez de toute pièce un motif qui justifie votre critique pour la valider auprès des médias qui vous offrent une tribune.
Pire, il y a même, si vous avez vraiment regardé ce film jusqu’au bout, dans « Hold-Up » une séquence qui invalide et contredit totalement vos propos: c’est cette longue séquence larmoyante vers la fin dans laquelle cette soignante verse des larmes en évoquant la shoah et donc en comparant ce qui n’est pas comparable, faisant un parallèle inconvenant et déplacé entre 1940 et 2020.
J’ai moi-même été choqué par cette séquence inutile et mal à propos, une séquence qui est justement très philosémite et joue sur l’émotion victimaire juive.
Comment osez-vous? Quelle malhonnêteté intellectuelle. Livrez-vous à une vraie critique académique honnête et rigoureuse au lieu de raconter n’importe quoi pour faire de l’audience en passant sur LCI qui n’attend que ça pour alimenter leur déchaînement complotophobe. »
© Michel Rosenzweig
Pour rappel, M. Peltier a réitéré sur France Info: Je suis assez étonnée que l’on parle peu de l’antisémitisme de ce documentaire. Pratiquement toutes les personnes pointées comme responsables, sont juives. Il y a vraiment là la remobilisation d’une vieille sémantique tout à fait puante, si je puis me permettre. C’est un exemple de rhétorique assez classique : la figure du juif puissant qui déciderait tout dans l’ombre, etc. On sait où cette rhétorique nous a menés dans l’Histoire.