Eh Oui. Forcément Il l’a notée, lui aussi, tout Président qu’il est, la frilosité des soutiens à la France victime du terrorisme islamiste.
0 l’extérieur. Mais encore à l’intérieur. Et entendre les réserves de ceux-là. les tentatives éhontées et vouées à l’échec de ménager la chèvre et le loup.
Après s’être, in fine, conduit en Chef d’Etat et en Homme responsable lors de son interview à Al Jeezira, il confirme l’essai. Il persiste et signe dans l’entretien accordé hier au New York Times, particulièrement critique envers la laïcité « à la française », et il pointe cette incompréhension du « modèle français »: Quand je vois de nombreux journaux qui, je pense, viennent de pays qui partagent nos valeurs (…), qui légitiment ces violences, et qui disent que le cœur du problème, c’est que la France est raciste et islamophobe, je dis : les fondamentaux sont perdus. […] Dans la société, je me fiche de savoir si quelqu’un est noir, jaune, blanc, s’il est catholique ou musulman, il est d’abord citoyen, a-t-il insisté, face au média américain.
Concomitamment, dans l’entretien publié ce jour par Le Grand Continent, revue éditée par le Groupe d’études géopolitiques, une association indépendante domiciliée à l’École normale supérieure (ENS), notre PR les redit, ses regrets quant à la relative timidité du soutien international après les derniers attentats dans le pays.
Prendre parti aujourd’hui pour la France, c’est s’exposer à des représailles
Voilà où nous en sommes: Prendre parti aujourd’hui pour la France, c’est s’exposer à des représailles.
Réaffirmant que la France ne va pas changer son droit sous le prétexte que ce dernier choque ailleurs, le Président français rappelle toutefois comment, il y a seulement 5 ans, le monde entier défilait à Paris et défendait ces droits qu’aujourd’hui il regarde un brin gêné, se contentant de condoléances pudiques lors de la mort du professeur Samuel Paty le 16 octobre et de celle des trois innocents à Nice le 29. Il redit à ces sourds qui préfèrent ne pas comprendre la spécificité française: Je peux vous choquer parce que vous pouvez me choquer en retour. Nous pouvons en débattre et nous disputer parce que nous n’en viendrons jamais aux mains puisque c’est interdit et que la dignité humaine est supérieure à tout.
Et il en vient à ce constat terrifiant: Nous sommes en train d’accepter […] que nous soyons suffisamment intimidés pour ne pas oser condamner cela.
On pourrait presque être fiers. Raisonnablement optimistes. S’il n’était que ce sont des actes que le peuple français attend après ces propos valeureux: à titre d’exemple, l’Autriche, au lendemain des attentats qui vinrent la frapper, a pris des mesures concrètes et significatives. Le Président doit confirmer ses propos et les attentes de son peuple sont très précises et mille fois édictées. Pourquoi les Dupond et Dupont sont-ils toujours aux commandes dudit Observatoire de la laïcité. Pourquoi toutes ces autres associations pour le moins discutables sont-elles encore en piste. Pourquoi tous ces voyages et mises à genoux pour implorer avec une diplomatie devenue couarde que le Maghreb reprenne ses ouailles reconnues désormais hostiles au pays. Pourquoi seule une mosquée a-t-elle été fermée et encore pour 6 mois. Pourquoi cet entourage discutable encore lorsqu’il s’agit de condamner via une pétition abjecte un imam républicain. Pourquoi Non à une fermeté nouvelle et réelle alors que nos précautions diverses sont, chacun le sait, regardées comme autant de faiblesses.
Éducation, justice, enseignement Supérieur, médias…seule une authentique révolution pourrait permettre de reconstruire la République en virant tous les démagogues et les extrémistes en place. Cela reste évidemment purement théorique car un tel sursaut n’arrivera pas. La majorité du peuple français vit sous anesthésie mentale.