Ni oubli, ni la paix..
« C’est d’abord le boucan, comme un vent de tonnerre,
Et le silence encore, avant les cris d’horreur,
Quand se répand la mort à révulser les cœurs,
Sur le parvis de sang laissé là par le fer…
Et puis le sentiment de voir tomber la guerre,
Et son cortège alors de survie et de peur,
Quand le pouls bat plus fort que ce temps de malheur,
Sous un Styx déferlant, droit venu des enfers…
Enfin c’est de nouveau, le cadran qui s’arrête,
De tous ces corps sans mots, des vivants qui s’alertent,
Muets et interdits sur place ou s’enfuyant…
C’étaient le soir des loups, ces démons sans vergogne,
Pour le dieu de ses fous, ces zombis, ces charognes,
Qui ont volés des vies à se penser plus grands… »
A Toi, Sarah
© David Vallat
Après un séjour en prison où il a été incarcéré 52 mois dans les années 90 pour terrorisme, David Vallat a rompu avec l’idéologie islamiste et s’est réinséré dans la société française. Dans Terreur française publié en 2016, il témoigne sur son expérience.
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