Bravant son interdiction de territoire français, l’agitateur d’extrême droite danois Rasmus Paludan, citoyen européen, a été interpellé hier, à Paris, vers 14 h 30, en situation irrégulière, alors qu’il s’apprêtait à perturber la cérémonie tenue à l’Arc-de-Triomphe.
Il a été expulsé du pays dans la soirée. Il aura donc réussi à se faufiler en France, mais n’y a donc tenu que quelques heures. Avec cet avocat, candidat à la présidentielle dans son pays, nous risquions le coup médiatique, mais pas l’attentat.
Cette célérité montre à quel point le cadre juridique français est bien construit et permet la manœuvre en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Quand d’autres, dans la même situation d’irrégularité, peuvent tenir des mois, voire des années, commettre des attentats, ou manifester bruyamment dans Paris.
Les illustrations de choix délibérés d’une application légale à géométrie variable sont nombreux et nos concitoyens, qui ont l’impression que leur pays est le réceptacle de toutes les racailles de la planète, prendront acte, en plus, des petits arrangements avec la loi.
Cette efficacité, de mise pour le Danois, doit devenir la règle, ce qui sauverait, en particulier, la vie de quelques dizaines de nos compatriotes.
© Pierre Duriot
Pierre Duriot est Porte parole national du parti gaulliste « Rassemblement du Peuple Français« .
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