Pierre Saba – Dévidoir nauséabond à l’ONU

Des concours nationaux de caricatures antisémites se déroulent chaque année en « république islamique » d’Iran.

Ces immondices sont contraires à la charte des Nations-Unies (ONU), aux règlements, traités et conventions internationales de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.

Les vives protestations et condamnations des administrations américaines israéliennes sont presque seules à s’en indigner.

Ni l’Union-Européenne, ni le Conseil de l’Europe, ni l’ONU, ni la Croix-Rouge internationale, ni les organisations internationales et régionales dans leur ensemble, toujours promptes à réagir aux manifestations de racisme, ne considèrent comme impérieux de condamner ces manifestations d’antisémitisme.

La « république islamique » d’Iran est coupable d’assassinats de soldats et diplomates (France, USA, etc), de personnes de confession juive (Argentine, etc), de personnalités politiques (Liban, etc). Elle asservit son propre peuple et en déstabilise d’autres (Liban, etc).

Elle bénéficie de la terreur qu’elle impose (Iran, Moyen-Orient, Europe, Amérique, etc) et des relations diplomatiques qu’elle entretient avec la plupart des Etats, y compris ceux qui en subissent les effets.

Le déshonneur des organisations internationales, ONU en tête, s’accompagne de leur inutilité, de leur incapacité à créer un monde meilleur. Elles contribuent objectivement et subjectivement aux accidents que connaît l’Humanité. Leurs silences complices contredisent leurs propres statuts.

L’exemple de cette « république islamique » n’est pas exhaustif. Il représente l’inanité et la complicité des organisations et des Etats qui, soumis au Droit international, n’ont de cesse d’en violer les principes les plus urgents et les plus essentiels, d’autant plus qu’il s’agit des affres de l’antisémitisme.

Le poison antisémite est le baromètre de la lâcheté et de la vénalité de ceux qui l’utilisent ou en observent les dégâts sans émettre les moindres protestations ni exercer aucune interdiction pourtant prévues à cet effet.

Les Etats et groupes d’Etats sont descendus à un tel degré de veuleries internationales qu’ils organisent (Iran, etc) et / ou laissent faire (ONU, etc), les Etats acteurs de l’antisémitisme sur les scènes nationales et internationales.

Ils ont tort. L’accaparement de l’ONU, de la Cour pénale internationale et de tant d’autres organisations par des séides de dictateurs racistes, antisémites, sexistes, n’augurent rien de bon. L’Histoire de la Diplomatie internationale ouvre ses pages pour illustrer combien les mêmes causes ont produits les mêmes effets.

L’irrespect des principes de la SDN (Société-des-Nations) et celui des relations internationales ont conduit à la seconde guerre mondiale, à la Shoa et au suicide de la SDN. Son remplacement par l’ONU avait pour but d’en terminer avec la confiscation des règlements internationaux aux profits d’Etats voyous.

Les décisions de l’ONU sont éloignées de ses propres principes actifs et constitutifs. Ils révèlent le rapt de l’organisation par des Etats qui violent l’ensemble de ses règlements à leur convéniences et intérêts.

L’exemple de l’Iran djihadiste est précisément parlant. Le régime en place à Téhéran contrevient à la culture, à l’Histoire, aux lois de l’Iran éternelle. Les djihadistes iraniens maintiennent une pression si forte sur les organisations internationales que même les dispositions destinées à les affaiblir sont lentes à produire des effets.

C’est grâce aux Etats qui la soutiennent et à l’ONU qui la respectent que la « république islamique » d’Iran demeure si nocive à l’intérieur comme à l’extérieur.

L’exemple abject de ces concours iraniens de caricatures antisémites en exprime le pus le plus nauséabond. Leur pérennité est garantie par la passivité, le crétinisme et la complicité de l’ONU à faire respecter sa règle et ses principes.

Pierre Saba