Les caricatures de Mahomet ont bon dos, le colonialisme aussi, les racines chrétiennes également. L’attentat de Vienne aura été révélateur de tout un tas de mauvaises raisons qui animent les discours victimaires. Force est de constater que les pays non colonisateurs, ne publiant pas de caricatures désagréables du prophète et d’obédience protestante, ou même musulmane, rencontrent les mêmes problèmes que les nôtres et avec les mêmes gens. Et ce quelle que soit leur générosité en matière d’aides sociales et d’accommodements avec l’islam. De plus, l’argument du blasphème provocateur ne tient pas. L’aspect provocateur de ces dessins s’entendrait bien sûr dans un pays officiellement musulman et on ne voit pas trop en quoi les critères de provocation religieuse devraient s’appliquer ici. Comme le dit l’adage : « les plus gênés s’en vont ». Plus certaine est la volonté de restauration de l’empire Ottoman, suivez mon regard, par le sultan Erdogan, quand les troupes du prophète enfoncèrent la porte de l’Europe, à Vienne, en 1683. Le même exhorte ses expatriés turcs à ne pas s’assimiler et aux dirigeants européens que leur volonté d’assimilation est un « crime contre l’humanité », rien moins. La lutte contre le blasphème masque mal la volonté de conquête.
© Pierre Duriot
Pierre Duriot est Porte parole national du parti gaulliste “Rassemblement du Peuple Français“.
Il est l’auteur de Ne portez pas son cartable (L’Harmattan, 2012) et de Comment l’éducation change la société (L’harmattan, 2013).
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