Action directe fut le premier nom des groupes francs entrés en résistance à l’automne 1940, il y a 80 ans. Ces amateurs comptaient dans leurs rangs quelques juifs, quelques métis et quelques royalistes tous appelés à mourir.
Entre 1940 et 1944, à Montpellier, sous l’impulsion de Jacques Renouvin, de nombreux jeunes gens décident de s’engager pour la France, malgré les dangers et sous les regards des collabos.
Ce livre d’histoire raconte leur combat contre les nazis.
Francois-Marin Fleutôt nous entraîne au fil des pages dans le sillon d’un pan cruciale de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale hélas peu connu ou pas assez relaté. L’auteur raconte les doutes, les hésitations, les décisions de ces hommes, démocrates-chrétiens, qui devinrent des professionnels du désordre, en organisant des groupes francs d’action directe dans toute la zone sud (Montpellier, Clermont-Ferrand, Nice, Marseille, Toulouse, Brives). Jusqu’à l’arrestation de leur chef en 1943… les arrestations et les déportations pleuvent alors sur ses camarades de lutte. Jacques Renouvin décédera à Mauthausen. Tous ses amis partiront pour les camps de travail en Allemagne.
Ce livre est leur mausolée de papier. Une contribution historique à la redécouverte de l’identité des premiers engagés, loin des reconstructions ultérieures.
Francois-Marin Fleutôt est éditeur, historien et essayiste. ll a publié une dizaine d’ouvrages dont Des royalistes dans la Résistance chez Flammarion Editions.
Un peu de vérité ne ferait pas de mal.
La quasi-totalité des résistants reconnus comme tels après la guerre le sont devenus suite au débarquement en Normandie, lorsque le sort de la guerre et de l’Allemagne nazie (et donc de Vichy) étaient choses certaines.
Pendant l’occupation la résistance était d’importance négligeable. Les collabos actifs étaient au moins dix fois plus nombreux que les résistants et la majorité des Français se tenait à l’écart.
Que l’on cesse de nous raconter des bobards de “résistants”.
Un peu de vérité ferait du bien : l’historienne Limone Yagil a montré que les résistants de la première heure furent beaucoup plus nombreux que ce que l’on croyait mais que la plupart d’entre eux sont restés anonymes. En fait il y a bien eu d’assez nombreux résistants mais ce ne sont pas forcément les vrais (ceux de la première heure) qui ont été récompensés après la Libération.
Elle se prénomme LIMORE.
Cette version nous caresse bien dans le sens du poil. On aurait voulu la croire.
Mais hélas elle ne résiste pas à la quasi-absence d’opposition par la “résistance” à l’Allemagne et au régime de Vichy avant juin (voire août) 1944. Ils faisaient ce qu’ils voulaient.
Le reste c’est du cinéma. Qu’il fut beau, le résistant Delon… Qu’il fut laid, le général Von Choltitz…
J’abrège.
Yagil Limore est une historienne attachée à La Sorbonne. Elle a écrit plusieurs ouvrages dont Tribune juive a rendu compte. Vous ne pouvez pas écarter ses conclusions d’une pichenette désinvolte ! Un de ses thèmes est le sauvetage des 3/4 des juifs de France grâce à la désobéissance civile ( instituteurs, profs, policiers, gendarmes ,cheminots, employés de mairies …) qui ont risqué leur vie pour prévenir, avertir , protéger des juifs . Ils ont fourni aux résistants les informations indispensables. Yagil Limore a collecté et vérifie des milliers d’informations avant d’écrire .
On est loin de votre
« Delon etc »
Limore Yagil évidemment(Limone : faute de frappe).
S’il est parfaitement légitime de consacrer un “mausolée” à ces hommes, permettez-moi d’^etre tout de même critique sur l’ouvrage. L’auteur n’est pas assez critique concernant certains témoignages (la mémoire tardive n’est pas toujours fiable). Par ailleurs certaines réflexions semblent relever d’opinions personnelles non étayées par des documents.