L’horreur encore. 20 heures. Le centre-ville de Vienne frappé simultanément en six lieux. Vienne où la confusion totale règne encore, plus de 3 heures après. On sait que des armes de guerre ont servi. Quatre victimes sont à déplorer. De nombreux blessés sont pris en main. L’armée est sur les lieux.
Combien étaient-ils? L’un des assaillants est en fuite. Celui-là, porteur d’une ceinture d’explosifs, a été abattu. Combien sont-ils à courir encore. Qui revendiquera la chose?
D’évidence c’est une attaque très organisée qui a frappé la capitale autrichienne ce soir, à la veille du couvre-feu et du confinement annoncés.
De quelle nature est-elle? Si, de l’extrême droite à la mouvance djihadiste, aucune information n’avait filtré vers minuit, on apprend ce matin, via le correspondant en Syrie et en Irak du quotidien allemand Bild, qu’un des suspects avait posté sur Instagram deux photos “quelques heures seulement avant l’attaque”: sur la deuxième on peut lire “Baqiya“, mot appartenant au slogan de Daesh : “Baqiya wa tatamadad” signifiant “restant et en expansion“. L’attaque n’a cependant pas été pour le moment revendiquée. Nul doute qu’elle le sera vite.
Chacun se remémore l’horreur de 2015 lorsque la France fut frappée de la même façon aveugle, odieuse, lâche.
Le ministre autrichien de l’Intérieur qualifie ladite attaque de terroriste.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz condamne “une attaque terroriste répugnante”: “Nous ne nous laisserons jamais intimider par le terrorisme et nous combattrons ces attaques avec tous nos moyens“.
L’Union européenne dans son entièreté condamne avec force une horrible attaque, le président du Conseil européen évoque un acte lâche qui viole la vie et nos valeurs humaines, et la France, par la voix de son Président, a affirmé son soutien à “un pays ami“: “Nous ne cèderons rien“, a répété notre PR.
Si la synagogue de Vienne près de la Schwedenplatz a été d’abord évoquée, signalons qu’elle était fermée, à l’instar du Centre Communautaire juif.
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