La France vit des moments difficiles et a du mal à affronter à la fois la pandémie, la crise socio-économique, la radicalisation, et les actes terroristes. Le monde arabo-musulman s’agite et ne pardonne pas à la France d’avoir permis la publication de caricatures insultantes du prophète Mohamed.
Après les attentats contre les Juifs de France, suite à la décapitation d’un professeur d’histoire, l’attentat contre des catholiques à l’église Notre-Dame de Nice, et 270 morts, assassinés par des islamistes, la France des Lumières devrait prendre conscience du fléau et se réveiller de son aveuglement, de sa bonté extrême, et sa tolérance exagérée.
L’état « urgence-attentat » est bien justifié mais l’application des lois doit être inversée. Désormais, c’est bien les lois de la République qui dicteront l’ordre du jour et non les lois de la jungle. Il faudrait que les terroristes et leurs commanditaires deviennent des bêtes traquées, peureuses et affolées. Maitriser la situation et appliquer des lois draconiennes contre chaque islamiste, mettre sans pitié les hors-la loi derrière les barreaux, les enfermer dans des cages de fer et de béton. Agir en position de force et non réagir après coup.
Le prétexte de dire que ces assaillants agissent seuls et qu’il est difficile aux différents services de les repérer ne sont pas des excuses valables. Les loups solitaires n’agissent pas sans motivation et raison, sans un lavage de cerveau de prêcheurs et d’imams fanatiques dans les mosquées et sur les réseaux sociaux.
Dans un état d’urgence, quand la nation entière est confinée, le président de la République possède tous les instruments et tous les moyens, juridiques, policiers et militaires pour agir et contrecarrer toute attaque possible, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays.
Le temps est donc propice pour mener une bataille sans merci et sans pitié contre les fous d’Allah.
En Israël, chaque citoyen, chaque enfant est concerné par la menace terroriste. Résilience et vigilance prouvent que chaque suspect est dans le collimateur. Chacun est responsable de sa propre sécurité. C’est ainsi que les Français devraient se conduire contre les tentatives des actions isolées. Pour l’heure, il n’existe pas une autre alternative.
Depuis le Général De Gaulle, la France adopte au Moyen-Orient une politique pro-arabe au détriment de l’Etat d’Israël.
On constate ces jours-ci que cette politique a échoué sur tous les plans. Plus grave encore le monde arabo-musulman se retourne contre la France et boycotte ses produits. Les Palestiniens amoureux de la politique française manifestent aujourd’hui sur l’esplanade du mont du Temple, non pas contre « l’occupation israélienne » mais contre la France. Rappelons que Paris a voté à l’UNESCO une résolution palestinienne qui ignorait le lien du peuple Juif au mont du Temple.
Cela dit, et après plus de cinq décennies, il est clair que la diplomatie de la France au Moyen-Orient devra déposer son bilan. Examiner de nouveau la politique étrangère pour l’améliorer, agir dans le bon sens et adopter enfin une diplomatie nouvelle, créative, efficace, moins conservatrice et plus pragmatique. Cette politique devrait être dirigée bien sûr par le Président de la République mais en entente totale avec le Quai d’Orsay. La France devrait donc parler d’une seule voix et adopter une seule stratégie, claire et précise.
Bien entendu, il ne s’agit pas de boycotter et couper les ponts avec le monde arabe et mener une chasse aux sorcières contre le monde musulman. Raison garder, il faudrait poursuive le dialogue et rapprocher les modérés et tous les hommes de bonne volonté pour ensemble combattre les extrémistes et les fanatiques, écarter tous ceux qui sèment la haine et la terreur.
La France fait partie du monde occidental, celui des valeurs démocratiques, judéo-chrétiennes et universelles, elle ne pourra jamais accepter en son sein un retour à la barbarie, à la soumission et à l’obscurantisme. Elle devra combattre le fléau par tous les moyens.
Cependant, elle ne peut être seule dans ce combat contre le Mal islamiste, ni non plus donner avec prétention des leçons de morale, provoquant ainsi des confrontations inutiles et vulgaires.
Un changement de cap impératif est devenu nécessaire et pressant.
Les relations France-Israël ont connu depuis l’anathème gaullien de 1967 des disputes, des incompréhensions, des froideurs et des réconciliations. Ces relations sont uniques dans l’Histoire de la diplomatie car elles demeurent imprégnées de raison et de passion.
Les épreuves qui ont marqué l’histoire des Juifs continuent de provoquer en France émotion et sympathie. Les actes antisémites et les attentats terroristes ont changé de mains et sont en majorité islamistes.
Les Israéliens ont été les premiers à avertir contre le fléau du terrorisme et contre l’incitation à la haine. Malgré que la France nous a lâché dans des moments douloureux de notre Histoire, nous sommes aujourd’hui, plus que jamais, solidaires dans le combat actuel des Français contre la pandémie et contre le terrorisme islamiste.
Nous espérons que la France de Macron change enfin de cap et révise sa politique au Moyen-Orient en fonction de la nouvelle donne géopolitique et les changements en cours dans le monde arabe.
La France relèvera-t-elle le défi ? Nous le souhaitons vivement pour enfin consolider les relations bilatérales et multilatérales. Retrouver la France d’autrefois, revenir à cette belle époque de « lune de miel ». Repartir ensemble vers une sincère alliance et une fidèle amitié.
Ce rêve sera-t-il un jour réalisé ?
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