Qui a écrit que la vie était un parcours simple, pavé d’une allée de roses odorantes…
Faites-le moi savoir…
Ne pas se duper… La vie est celle qu’on se construit. Mais il y a des inconnues… Le temps qui nous sera imparti, pour mener à bien notre laps imparti.
Et puis les événements qu’on ne peut contrôler encore, tout aussi insus… Comme les rencontres heureuses, ou décevantes, qui relèvent des rapports avec l’autre, les autres.
Cette donnée est de l’ordre de l’intime.
Mais il est des évènements qui nous tombent dessus… Comme une méchante pluie, une tourmente fracassante, Un accident… Un jour de malchance…
L’inattendu qui n’arrive pas qu’aux autres… Il ne fallait pas être là, le jour d’un attentat, ou sur la route d’un violeur.
Il y a encore les catastrophes naturelles, ou des virus baladeurs, imprévus par les météorologues ou les chercheurs : La vie est faite de tout ça.
Mais faite aussi de ce qui caractérise le vivant, l’énergie…. Ce que FREUD désignait par la LIBIDO, repris par LACAN par la notion de JOUISSANCE.
Cette chose qui nous surprend, dès la naissance, et qui est le DÉSIR, rencontré avec la mère, et qu’on recherchera sans cesse…
Cette force de vie nous pousse à avancer et à refouler la part d’inconnu… Obscure et inquiétante.
Je lis, sur Facebook, dans les journaux, des signes d’inquiétude, d’angoisse, liés au contexte actuel de crise sanitaire, laquelle va se doubler d’une crise économique.
De toujours, il y a eu des maladies non maîtrisées par les scientifiques. La Peste…
Cela prendra du temps, mais on retiendra que 2020 et une partie de 2021 auront été des années difficiles, où un virus inconnu aura fait des victimes.
De plus, depuis quelques années, le terrorisme a montré son visage à la face du monde. Idéologie faussement basée sur la religion coranique, IL a voulu répandre la charia en Occident.
Récemment, on a pu assister à une nouvelle forme de ce fanatisme… La violence dans sa cruauté extrême… La décapitation.
Ces actes incroyables recherchaient à créer un état de psychose, mis en exergue par des images atroces.
Dans ce contexte, il est compréhensible que tout cela conjugué provoque un stress certain, des peurs et angoisses.
Mais critiquer la lenteur de la recherche pour avoir un vaccin, ou l’incompétence des gouvernants, est ne pas prendre en compte la difficulté de gestion de ce virus inconnu.
D’autre part, la France a toujours été le pays des Droits de l’homme et la politique de l’immigration peut paraître, maintenant, trop laxiste, et permettre, ainsi, à Le Pen, d’espérer de bons scores en jouant sur cette tradition d’accueil.
Nous sommes là, face à un terrorisme qui voudrait s’exprimer mais est en perte de vitesse, confronté à des forces mondiales prêtes à l’abattre.
Si je fais cet état des lieux, c’est pour faire cesser l’angoisse de ceux et celles qui sont abattus : nous devons résister et croire en des jours meilleurs…
Des morts… Oui, il y en a, tous les jours, pour des raisons diverses, et nous ne nous adaptons pas à ces morts imprévues…
Mais cela va s’arrêter, se juguler…
Il y aura toujours la mort présente… Dans la vie. Mais la vie doit être la plus forte.
Alors, mettons nos forces à croire en ce frémissement en nous, Et à rester debout, non pas repliés sur nous, Et cette détresse qui montre son nez… Chassons-là ailleurs…
Être confinés pour notre bien, et non repliés sur l’angoisse.
Leikh leikha : Va vers toi[1] !
Chemine vers le meilleur en toi.
Tire profit des richesses que tu vois chez l’autre, et donne-lui ta part d’altérité.
[1] Homélie du 2° Dimanche de Carême
© Dominique Itzkovitch
Psychanalyste, Politologue, Dominique Itzkovitch a créé le THINK TANK DEVENIR, qui se veut un centre de réflexions interdisciplinaires sur les grands problèmes de société et de démocratie face à un monde en perte de valeurs démocratiques et en butte à des questions majeures de société.
Texte très beau, très vrai, empreint d’un positivisme…un peu comme une bouffée d’oxygène salutaire. Ces petites bulles d’air frais et pleines d’espoir arrivent à point pour aider les personnes isolées ou non à sortir d’un état de mélancolie ou quelquefois d’anxiété qui les mine, c’est comme un éclair, bref sans doute, mais utile dans la morosité ambiante et qui ne peut que nous pousser sur le chemin de la sérénité retrouvée.