
« Dites à mes enfants que je les aime », voilà les dernières paroles de la femme égorgée par un islamiste aux cris d’Allah Akbar au sein de la basilique Notre Dame à Nice.
3 personnes ont finalement laissé leur vie dans cet attentat. Pendant ce temps à Avignon avait lieu une attaque au couteau contre des policiers, une autre encore était en cours à Lyon où un afghan a été arrêté, un homme a enfin été interpellé près de l’Eglise de Sartrouville où il comptait reproduire l’attaque de Nice et un employé qui gardait l’ambassade de France a été poignardé à Djedda.
Tout cela moins de deux semaines après la décapitation de Samuel Paty.
Je pense bien sûr aux familles cruellement frappées mais le sentiment dominant reste une immense colère. Et une attente tout aussi immense.
Je constate que pour faire la guerre sanitaire, parce qu’il est convaincu de la justesse de son action, le gouvernement se donne les moyens d’agir et n’hésite pas à restreindre nos libertés. Pourquoi quand nous sommes attaqués sur notre sol, est-il tabou de poser la même question ? A savoir : comment prendre en compte la situation de guerre qui nous est menée pour retrouver des moyens d’agir, quitte à suspendre temporairement certaines obligations légales et notre participation à certains organismes internationaux type CEDH.
Il faut se donner les moyens de lutter contre les islamistes, mais aussi contre leurs collaborateurs, ceux qui sont leurs relais dans le débat public et travaillent à faire passer le loup islamiste pour l’agneau musulman. Ils se comportent en parrain ou caïd dans leur sphère professionnelle et sont chargés de déshumaniser et de coller les étiquettes « fait le jeu de l’extrême-droite » sur tous ceux qui ont osé travailler sur l’islamisme, ont alerté et annoncé ce qui nous arrive aujourd’hui.
Les alliés intellectuels des frères musulmans, de Burgat à Baubérot en passant par Plenel, les cultureux de Décoloniser les Arts… ont tous travaillé à installer dans le débat public des revendications obscurantistes, ont légitimé des acteurs dangereux, Tariq Ramadan étant le plus connu et promu des mouvements violents comme les discours sur la persécution des musulmans au détriment de la réalité. Des discours qui ont semé la haine, la violence et le séparatisme. Ils ont souvent travaillé main dans la main avec le CCIF.
Eux sont très sensibles à leur position de pouvoir et avoir leur couvert à la table des gens qui comptent est important. Si être en lien avec les islamistes et les indigénistes devient coûteux et empêche d’accéder aux postes de prestige et de pouvoir, ces gens-là se déballonneront bien vite et l’influence des islamistes dans le débat public fera une chute conséquente. Et porter le fer dans cette plaie-là est facile.
L’état n’a pas à rémunérer ceux qui combattent ses fondamentaux et doit faire le ménage parmi ses serviteurs et stipendiés. Qu’il assume, non une chasse aux sorcières, mais le fait que l’état français n’est pas neutre politiquement ni philosophiquement : il porte des principes et des idéaux. Les fonctionnaires, professeurs et universitaires sont garants de ces principes, ce sont eux qui leur offre un statut. S’ils ne les respectent pas, qu’ils perdent leurs postes et avantages. Ce n’est pas une cabale mais simple justice.
Renvoyer Bianco et Cadène, déconsidérer les Baubérot, Burgat et autres, c’est couper les islamistes de leurs meilleurs agents de légitimation. Pareil si les adeptes du « pas de vague » voient leurs carrières freinées et les courageux, leur engagement promu. Cela n’a l’air de rien ? C’est pourtant aussi l’un des nerfs de la guerre.
Déchéance de nationalité, indignité nationale, facilitation des expulsions, saisie de l’argent en provenance de l’étranger, dissolution des associations islamistes… Il est temps de montrer que nous refusons de renoncer à ce que nous sommes, pour complaire à qui nous tue.
Ne nous leurrons pas. La question n’est pas de savoir s’il y aura un nouvel attentat, mais quand il aura lieu. Et ne croyez pas qu’en nous écrasant, en cédant sur la question des caricatures, la pression baissera.
Il s’agit là d’un conflit de civilisation : liberté des hommes contre soumission au religieux, égalité en droit contre système inégalitaire, émancipation individuelle contre allégeance au groupe ethnique et religieux…
Plus nous paraîtrons faibles, plus nous exciterons l’appétit de conquête des prédateurs, leur mépris et leur désir de passage à l’acte. Il n’y a pas d’espoir dans la reddition et la soumission. En revanche il y a de l’espoir et de l’apaisement dans l’action.
Si notre président va au bout de ce que la situation exige – autrement dit fait le ménage parmi ceux qui dépendent de lui, se donne les moyens de dépouiller les islamistes de leurs relais humains et matériels et confisque l’argent venant de l’étranger – nous verrons des résultats assez rapidement même si nous devrons vivre sous la menace.
Aujourd’hui l’augmentation de la violence islamiste vise à nous tester. Le peuple français attend des Churchill, Les islamistes espèrent des Chamberlain. Nous n’allons pas tarder à savoir qui a raison.
© Céline Pina