Fethi Benslama. Appel à l’adaptation du Code pénal

Fethi Benslama

À chaque fois, l’effroi, la sidération, la colère, la tristesse. Et le même questionnement : comment faire pour que jamais cela ne se reproduise ? L’assassinat de Samuel Paty sonne une urgence nouvelle. Pas seulement parce que la décapitation de ce professeur d’histoire, à deux pas de son collège, par un quasi-adolescent qui avait grandi en France, est d’une violence folle. Mais parce qu’elle est symptomatique de redoutables mécanismes de fractures à l’œuvre depuis des années en France. Sans qu’on soit parvenu pour l’instant à les endiguer ; sans même, peut-être, qu’on ait vraiment essayé de s’y attaquer. Des mécanismes sur lesquels alertent pourtant depuis longtemps les meilleurs connaisseurs du sujet, pas étonnés du drame qui vient de bouleverser le pays. Fethi Benslama, psychanalyste, membre de l’Académie tunisienne, est de ceux-ci. Spécialiste du fait religieux, il décrypte notamment le fonctionnement psychique des islamistes et les ressorts, pour certains, du recours à la violence. Tout en dessinant de premières pistes d’action concrète, il explique en quoi l’analyse des derniers événements permet de comprendre ce qui est en train de se jouer. Il est plus que temps qu’on en prenne conscience. Car au-delà des personnes, c’est, chaque fois, la cohésion nationale, et au-delà l’avenir même de la démocratie qui sont attaqués.

– VL: L’onde de choc de ce dernier attentat est plus forte que celle d’autres attaques récentes, qui avaient fait davantage de victimes…

– FB: Le crime atroce dont a été victime Samuel Paty nous oblige. Il exige de nous à la fois la dénonciation, l’affirmation des valeurs de la République, mais nous oblige aussi à faire une analyse rigoureuse de ce qui a conduit à cette terrible mise à mort d’un enseignant à proximité d’un collège. Surtout, cette analyse ne doit pas rester abstraite, mais aboutir à orienter des actions concrètes de prévention et de sauvegarde. La portée symbolique de ce crime est énorme. Par l’acte terrifiant de la décapitation bien sûr, mais aussi parce que l’école, c’est notre tête à tous. Le lieu de nos transmissions. De la même façon, on avait ciblé la liberté d’expression en tuant des journalistes, la liberté de conscience en égorgeant un prêtre, etc. Ceux qui commettent ces crimes ne sont pas des radicalisés lambda, ce sont des tueurs. Il est probable que l’assassin de Samuel Paty était un illuminé galvanisé, ou un psychopathe déséquilibré qui a senti monter en lui une haine effroyable et un sentiment de toute-puissance, le conduisant à commettre l’atroce en se croyant le vengeur du divin outragé. C’était aussi le cas avec les frères Kouachi, les assassins de Charlie Hebdo.Mais contrairement à eux, ou aux assaillants du 13 novembre, ce jeune ne semble pas piloté par une organisation extérieure. Nous sommes là face à un terrorisme endogène, tout à fait redoutable car très difficile à détecter. Il implique des jeunes qui paraissent ordinaires, mais qui sont aux aguets, prêts à se sentir appelés par Dieu pour agir.

– VL: Ce garçon avait 18 ans. Et vous dites que 75 % des signalements pour radicalisation en France concernent des gens entre 15 et 25 ans. Que se joue-t-il à ces âges-là ?

-FB: C’est un passage de la vie marqué par un fort besoin d’idéaux, et de profondes mutations identitaires. Elles plongent certains dans de très grandes difficultés ; particulièrement des jeunes issus de l’immigration. J’ai travaillé dans la banlieue parisienne auprès d’enfants : pour me parler d’eux-mêmes, beaucoup dessinaient deux soleils, deux drapeaux, deux maisons. Leur paysage intérieur est le terrain d’une lutte entre deux référents. Pourtant, leurs parents, ou leurs grands-parents sont souvent en France depuis longtemps. Il arrive que les traumatismes de l’exil se traduisent par des tourments identitaires sur plusieurs générations. En grandissant, ces jeunes essayent de raccorder leurs références et beaucoup y parviennent. Quand ils n’y arrivent pas, ils deviennent des proies faciles pour les prédicateurs, qui leur offrent une solution toute faite. Depuis des années ceux-ci sillonnent les quartiers de relégation urbaine.

– VL Comment ?

– FB: Ils ont détrôné les parents pour imposer leur version extrémiste de l’islam. Leurs discours profitent de la fragilité des jeunes. Ils renforcent ou génèrent en eux un sentiment d’humiliation et un désir de vengeance, en affirmant que la société laïque française ne respecte pas leur identité de croyant. La religion est une puissance aléatoire, elle a la capacité de pacifier mais aussi de déchaîner la violence par un savoir très particulier des pulsions et des passions. Les tourments identitaires des jeunes sont intérieurs, ils progressent à bas bruit. Et d’un coup, lorsqu’ils sont harponnés par un discours djihadiste, ils peuvent les amener à commettre des actes terribles, imprévisibles. Il faut donc s’attaquer aux sources, c’est-à-dire aux émetteurs de ces discours.

– VL: Où se trouvent-ils ?

– FB: Sur le versant antisocial des réseaux sociaux. Dans le cas présent, un parent d’élève, chaperonné par un activiste connu, a publiquement mis en accusation un professeur dans une vidéo, en donnant son nom et celui de son collège. Pourquoi ? Pour attirer sur lui des représailles. Je considère qu’il a émis une « fatwa de fait ». Il ne s’agit pas d’une fatwa officielle, un avis juridique émis par une autorité reconnue, et pourtant elle autorise et justifie la violence. Avec Internet, ces fatwas de fait sont devenues monnaie courante. En l’occurrence, même si ce parent d’élève ne voulait pas qu’advienne ce crime, sa vidéo lui a ouvert la voie. Elle a exposé le professeur à ce qu’un furieux fanatique se sente appelé à l’exécuter.

– VL: Si ces fatwas de fait sont si nombreuses, pourquoi ne les interdit-on pas ?

– FB: Elles sont pernicieuses : elles n’appellent pas directement au meurtre, donc ne tombent pas sous le coup de la loi. Nous les avons laissées proliférer au nom de la liberté d’expression. Nous la laissons à ceux qui veulent nous en priver… Ce dernier attentat doit nous conduire à nommer ce dont il s’agit. Face aux crimes commis pour motif religieux, j’invite le législateur à considérer ces appels comme des circonstances aggravantes en adaptant le code pénal. L’autre terrain sur lequel nous devons impérativement nous mobiliser, c’est l’école.

– VL: C’est-à-dire ?

– FB: On a pensé qu’on réglait les entorses à la laïcité dans l’école en interdisant le voile, mais il n’est qu’un signe extérieur de ce mal plus profond dont je vous parle : le tourment identitaire. De nombreux jeunes sont pris dans un conflit de loyauté entre leurs références dites « culturelles » – en fait, généalogiques – et celles de l’école dont la mission est d’en faire des citoyens français. En 2006, le rapport Obin, un inspecteur de l’Éducation nationale, montrait déjà que l’école était l’un des principaux terrains de ces tensions. Elles n’ont pas été traitées par nos institutions… mais elles ont reçu un traitement par la radicalisation religieuse. L’alerte donnée par le rapport Obin pointe un problème lancinant depuis au moins trente ans. Dans certains quartiers, les enseignants ont de plus en plus de mal à accomplir leurs tâches sereinement. Les enseignements de la musique, du sport, des arts plastiques, de certains chapitres des programmes provoquent parfois des réactions de narcissisme identitaire touchant aux tabous religieux. Des enseignants contournent le problème, d’autres s’y confrontent. C’est une rumeur malveillante en rapport avec ces susceptibilités qui a transformé le cours de Samuel Paty en un lèse-narcissisme de l’identité. Il va falloir soutenir les enseignants face à ce problème, car beaucoup se sentent démunis. L’Éducation nationale doit leur donner des outils pour comprendre les tourments de leurs élèves, y faire face et les pacifier, car nous sommes dans un monde où les affections identitaires sont devenues pandémiques.

– VL: Qu’entendez-vous par affections identitaires ?

– FB: J’entends « affection » dans les deux sens du terme : celui de l’attachement et celui de la maladie. Un sociologue indien, Arjun Appadurai, a montré il y a quelques années que la carte des conflits violents sur la planète correspondait à celle des conflits identitaires. Pourquoi ? Parce que dans le monde moderne l’essor de la science et l’extension du capitalisme ont abouti à la « dé-ségrégation » des populations. Avant, même si les gens se mélangeaient, ils restaient dans leurs habitus, comme disent les sociologues. Ils gardaient leurs codes, leurs manières d’être au monde. Aujourd’hui, les habitants de Pékin vivent à peu près comme ceux de New York. Ce mouvement de dé-ségrégation a donné une impulsion formidable à l’humanité pour échanger et se connaître. Mais il a aussi abouti à des pertes de repères, à une très grande déstabilisation, auxquelles certains répondent aujourd’hui par des tentatives de « re-ségrégation ». Le monde musulman, qui est traversé de guerres civiles déclarées ou larvées, est particulièrement concerné. Des conflits y sont apparus dès le xixe siècle, entre des musulmans partisans des Lumières d’Occident et ceux qui s’y opposaient, y voyant la destruction de leur foi. Les Frères musulmans ont été créés en 1928 dans cette optique, et dans la foulée de la chute de l’Empire ottoman. Par la suite, d’autres groupes plus redoutables ont émergé. Depuis des décennies, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe alimentent cette réaction identitaire religieuse pour stopper les processus de sécularisation des sociétés musulmanes. Ils ont financé abondamment les groupes islamistes radicaux à l’échelle planétaire. Les musulmans sont les premières victimes de ces extrémistes.

– VL: Vous parlez là du monde musulman… mais la France n’en fait pas partie.

– FB: En France vit une minorité importante de musulmans, qui ne sont pas épargnés par les dissensions à l’intérieur de l’islam mondial. Or, les enseignants ne sont pas outillés pour faire face aux effets de cette situation chez leurs élèves. Et ce ne sont pas les neurosciences en vogue dans les stratosphères de l’Éducation nationale qui pourront apporter des réponses. Ce sont les humanités, c’est-à-dire les disciplines qui permettent d’ouvrir le dialogue autour du sens. Il faut proposer des formations, des approches cliniques au plus près du sujet humain. Des enseignants expérimentés, des spécialistes des sciences de l’éducation, des pédopsy, des psychologues, des psychanalystes connaissent les problèmes que nous venons d’évoquer. Il faut impliquer les associations de parents d’élèves. Le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), en partenariat avec l’Éducation nationale, l’Institut du monde arabe et d’autres organisations compétentes doivent ouvrir ensemble ce chantier des tourments de l’identité. C’est le nouvel horizon pour la laïcité.

-VL: Comme outil de compréhension, vous avez inventé un concept : le « surmusulman »…

-FB: C’est une figure de musulman qui, dans le monde moderne sécularisé, se vivant traître à sa religion, se lance dans une surenchère continuelle pour prouver qu’il reste musulman. Il veut montrer et démontrer qu’il est encore plus musulman que musulman. On trouve ce phénomène dans d’autres religions. Chez les musulmans, il a pris une dimension massive. J’ai proposé également l’expression « archi-islam » : « archi » désigne étymologiquement l’origine et le commandement. Les tenants de l’archi-islam veulent commander les musulmans. Et prétendent à un retour imaginaire à l’origine.

-VL: Il y a au moins 3 millions de musulmans en France. Sont-ils soumis à des pressions ?

-FB: Certains islamistes traitent les musulmans qui tiennent leur foi dans leur intimité comme des « musulmans réplicants », à l’image des robots déguisés en humains dans le film Blade Runner, c’est-à-dire des musulmans artificiels ! Ces derniers peuvent être persécutés et tués. La France, qui a fait de la laïcité un fondement de sa cohésion, ne peut pas laisser se répéter les crimes à motif religieux : ils ébranlent chaque fois la société entière et mettent en danger la population française de confession musulmane. Quand des crimes sont commis au nom de l’islam, les musulmans se sentent exposés aux soupçons, à la honte d’être ce qu’ils sont.

– VL: Quelle part peuvent apporter les musulmans de France au combat contre les djihadistes ?

– FB: Les imams ont été très nombreux à condamner avec force et peine le meurtre de Samuel Paty. Ils l’avaient aussi fait lors des attentats en 2015. Entre les deux, la donne médiatique a changé, des musulmans attachés aux valeurs de la République s’expriment de plus en plus à la télé, à la radio, dans les journaux. Il existe aujourd’hui beaucoup de gens qui veulent agir. À quand la formation d’une ligue de l’islamité laïque ? Les parents musulmans qui respectent l’école de la République ont un rôle majeur à jouer. Il faut aussi faire attention à la notion d’islamophobie. La crainte et le rejet de l’islam existent, mais ils sont exhibés par les islamistes pour que les musulmans restent enlisés dans le préjudice identitaire. Les musulmans ne sont pas les seuls à subir des phobies : demandez donc aux juifs ! Il faut résister à la victimisation identitaire, c’est une défense piégée. Les musulmans doivent quitter le terrain du religieux dans leur aspiration à la dignité pour se placer au cœur de la lutte contre les inégalités.

-VL: Depuis des années, cette lutte n’a pas abouti…

-FB: Les statistiques « ethniques » sont interdites en France, il n’y a donc pas de moyen objectif de mesurer les discriminations qui frappent particulièrement les musulmans. On montre toujours le verre à moitié vide, alors que la société française a intégré beaucoup de musulmans qui travaillent aujourd’hui dans le secteur médical, les universités, les administrations… Pour avancer, il faut cesser de pointer seulement le négatif.

-VL: Vous parliez du concept d’islamophobie, instrumentalisé par les islamistes. On a la sensation que les mots sont souvent piégés quand on évoque ces sujets…

-FB: Prenez le mot « islamisme » : son équivalent dans les autres religions est « judaïsme » et « christianisme ». Mais depuis les années 1970, il désigne l’extrémisme politico-religieux. On ne peut plus dire « islamisme » pour nommer la religion proprement dite. Alors on dit « islam »… Sauf qu’« islam » ne recouvre pas seulement la religion, mais toute une civilisation. Le langage a subi des lésions symboliques. On ne peut revenir en arrière, il faut inventer de nouveaux mots. Les dangers sont encore devant nous. Ces dernières années, le djihadisme s’est déplacé du Moyen-Orient vers l’Afrique subsaharienne. Cela ne sera pas sans retentissement sur les populations subsahariennes vivant en France.

VL: Ce n’est pas très rassurant, ce que vous dites…

– FB: Mon rôle n’est pas de rassurer. Je réfléchis au plus près du réel, j’essaye de nommer ce qui se passe et de proposer quelques pistes de travail. Aux politiques ensuite de décider. Mais qu’ils cessent d’abord de se déchirer ! Les autorités françaises commencent à parler de séparatisme ? C’est cohérent avec ce que j’ai appelé la re-ségrégation dans cette immense réaction mondiale des virulences identitaires. Les guéguerres du sérail politique français sont affligeantes dans l’épreuve que nous vivons. J’ai entendu un homme politique de premier plan dire que le meurtre de Samuel Paty est une application de la charia. C’est faux ! La charia est un code civil et pénal religieux. Dire cela, c’est comme si un Français qui commet un crime le faisait au nom du code pénal français.

-VL: La décapitation de Samuel Paty peut-elle marquer un tournant ?

-FB: En 2012, à Toulouse, un terroriste a tué des enfants parce qu’ils étaient juifs. Effroyable. Or, ce crime n’a pas reçu d’écho à la mesure de son horreur : pas de grandes manifestations, pas de décisions politiques majeures. Depuis, il y a eu Charlie Hebdo, l’Hyper Cacher, le Bataclan, les terrasses, d’autres attaques encore… Aujourd’hui, il faut bien comprendre que la décapitation de ce professeur est l’aboutissement d’un long processus où la cruauté commande. Si on ne s’attaque pas à la source, l’horreur recommencera.

Valérie Lehoux pour Télérama. 20 octobre 2020.

Psychanalyste, Fethi Benslama est membre de l’Académie tunisienne et spécialiste du fait religieux.

FETHI BENSLAMA EN QUELQUES DATES
•1951 Naissance en Tunisie.
•1972 S’installe en France pour ses études.
•1985-2000 Psychologue clinicien dans une consultation de l’Aide sociale à l’enfance.
•2002 La Psychanalyse à l’épreuve de l’islam, éd. Aubier Montaigne, traduit en plusieurs langues.
•2011-2019 Dirige l’UFR d’Études psychanalytiques de l’université Paris-Diderot.
•2016 Un furieux désir de sacrifice. Le surmusulman, éd. du Seuil.
•2019 États de la radicalisation, revue Le Genre humain no 61, éd. du Seuil, 2019.

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2 Comments

  1. Que de mots… Que de questions connues de tous et aucune réponse qui soit autre chose que d’autres mots aussi connus…Que d’absence de solutions…

    Et même des tentatives, conscientes ou pas, de noyer le poisson sous des mots. Comme ceci :
    « J’ai entendu un homme politique de premier plan dire que le meurtre de Samuel Paty est une application de la charia. C’est faux ! La charia est un code civil et pénal religieux. Dire cela, c’est comme si un Français qui commet un crime le faisait au nom du code pénal français. »

    NON. Un Français ne peut pas commettre un crime au nom du code pénal français vu que ce code interdit le crime. MAIS un musulman peut commettre un crime en application de la charia puisqu’elle encourage le crime dans certaines circonstances.
    Exemple : la mort aux apostats ; la charia bénit le musulman qui exécuterait la sentence.

    D’où la faille première de ce long discours de Fethi Benslama et d’autres qui « sociologisent » le problème ; dans un parfait exemple d’une culture de l’excuse ils occultent la nature belliqueuse et sanguinaire d’une bonne partie du Coran.

  2. Attention quand même a ne pas faire de cet Islam belliqueux et meurtrier une nouvelle pathologie de l’exil. Dans les années 80/90 des psychiatres et psychologues tels Tobie Nathan ou Abdessalem Yahyaoui ont travaillé sur les difficultés des migrants pris entre leur culture d’origine et celle du pays d’accueil et il n’était nullement question de l’Islam a l’époque mais de favoriser l’intégration.
    Depuis l’arrivée de l’intégrisme islamiste en France du “Et” de l’assimilation nous sommes passés au “Ou” de l’exclusion:
    L’Islam ou la laïcité a la française
    La charia ou les lois de la République
    le séparatisme ou le vivre ensemble.
    Nous avons a faire a une idéologie politico-religieuse qui veut fracturer la société française et opposer les musulmans et non musulmans vivant en France.
    Quant au tourment identitaire il peut exister pour certains mais que je sache les attentats de Romans sur Isère de Paris et de Nice on été perpétrés par des jeunes entrés récemment sur le sol français avec des intentions sans équivoque possible.
    La propension au passage a l’acte est- avec la quête d’Ideal- très forte chez les jeunes. Ce n’est pas un hasard si c’est un tchétchène de 18 ans qui a décapité Samuel Paty fortement encouragé a le faire sur les réseaux sociaux.
    Apres concernant les moyens les Lois oui si tant est qu’elles soient appliquées bien sur…quant au rôle de l’école pensez vous que beaucoup d’enseignants vont a nouveau se risquer a évoquer avec certains élèves la Laïcité le droit a critiquer les religions ou tout simplement d’exprimer une opinion?
    J’ai comme un doute…

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