Après les actes terroristes ignobles commis en moins d’un mois par un pakistanais puis par un tchétchène, la France est à présent confrontée à de nombreuses agressions concertées émanant du monde arabo islamique. Le premier ministre pakistanais avait montré l’exemple sans réaction française en soutenant le terroriste pakistanais en septembre.
Samedi 24 octobre les choses sont allées plus loin avec le rappel de l’ambassadeur de France à Ankara suite aux propos injurieux d’ERDOGAN à l’encontre du Président MACRON.
L’organisation de la conférence islamique qui regroupe tous les états musulmans condamne la France pour la publication des caricatures.
Dans tout le monde arabe la consigne de boycott des produits français s’étend comme une trainée de poudre du Qatar au Koweit en passant par la Jordanie. Etrange retournement de l’histoire, la France, pour complaire à ces mêmes pays était précisément sur le chemin du boycott d’Israël et voici qu’elle se retrouve elle-même boycottée.
La phrase du Président MACRON disant que la France ne renoncerait pas aux caricatures est bien sûr compréhensible et elle est même tout à son honneur dans l’émotion causée par la décapitation de Samuel PATY. Elle reflète également la vision de la laïcité à la française.
Mais malheureusement cette fois-ci la France est seule au monde. Les Etats-Unis de TRUMP comme de BIDEN ne comprennent rien aux caricatures ni à la laïcité à la française qu’ils détestent. La gauche américaine semble même atteinte de cécité, le New-York Times quotidien de référence titrant sur le fait que la police avait abattu un étranger.
L’Allemagne, notre principale alliée est tétanisée par ses 5 millions de turcs largement acquis à ERDOGAN et elle doit aussi compter avec de nombreux réfugiés syriens, le million de MERKEL dont certains n’ont même pas besoin des caricatures pour terroriser la population.
A Gaza on brûle déjà les portraits du Président MACRON et même en Israël 200 manifestants arabes sont venus exprimer leur colère devant le bâtiment qui sert d’ambassade de France à Tel Aviv. Voici la France bien mal payée pour sa diplomatie pro-arabe.
En France même, la bataille n’est pas gagnée d’avance.
Depuis l’assassinat de Samuel PATY l’apologie de terrorisme fleurit sur internet conduisant déjà à plusieurs condamnations. Et l’islamogauchisme relève déjà la tête. Ainsi les avocats de la ligue des droits de l’homme viennent déjà au secours de baraka city l’association islamiste que le gouvernement veut fermer et les syndicats de gauche ainsi que les Présidents d’universités protestent avec véhémence contre les propos de leur ministre Jean-Michel BLANQUER leur reprochant d’être infiltrés par l’islamisme.
L’évidence est pourtant là. L’université française est grangrenée. Il est impossible d’y donner une pièce de théâtre du rédacteur en chef de Charlie Hebdo assassiné, Charb ou d’y inviter Zineb El Rhazoui ou Mohamed Sifaoui.
Le quotidien danois Jyllands Posten qui avait publié les premières caricatures, au demeurant très gentillettes du prophète, a promis de ne plus les publier. Le Danemark a été contraint de s’excuser officiellement devant l’organisation de la conférence islamique et le monde entier afin de faire cesser le boycott qu’il subissait et les menaces terroristes contre ses intérêts intérieurs et extérieurs. Les journalistes du Jyllands Posten vivent quant à eux reclus après plusieurs tentatives d’assassinat malgré ces excuses. La France n’est pas le Danemark ou pas encore. Si elle devait renoncer aux caricatures, tout rentrerait dans l’ordre, mais cela donnerait évidemment un signal de débâcle. Si elle poursuit dans la voie tracée par le Président MACRON la France devra affronter des moments difficiles mais elle prendra alors la tête du monde libre.
En 2020 être français ça a du sens.
Raphaël Nisand Chroniqueur le lundi matin 8H30 sur Radio Judaïca.
Magnifique texte !
Et pourtant on attend toujours que Tribune Juive publie ces caricatures…
Shalom
La guerre contre l’Etat hébreux est
Inacceptable.L’antisemitisme est partout et est inacceptable.
En tant que petit fils de déporté je ne peux pas accepter que l’on attaque
L’Etat Hébreux !!!
Bien entendu qu’il faut tenir cette position de défense et de maintien de cette liberté d’expression chèrement acquise.
Faire autrement donnerait un signal d’abdication à la communauté mondiale, donc aux plus ultras des islamistes qui renforceraient alors cette démarche de conquête entamée depuis très longtemps, en terre occidentale.
Il est improbable que cette position de défense et de reconquête de notre liberté d’expression, déjà entamée au sein même de tous nos territoires ne puisse se faire dans le contexte démocratique qui est actuellement le notre.
Le prix à payer est donc immense.
Bien hélas, cette défense et reconquête ne se fera pas sans dégât, sans réaction d’en face et donc sans violence.
Conduire cette reconquête sans policer le processus de façon forte est illusoire. Les citoyens doivent accepter le principe d’amendement, au moins provisoire de nos lois démocratique, pour fermer le champs libre, laissé grand ouvert, du droit d’expression et donc de contestation, qui permet aux idéologies nauséabondes, porteuses de pratiques reculées d’un autre temps, de progresser depuis une bonne trentaine d’années.
Cela serait d’une douleur indicible. La seule vraie question qui reste, en aurons-nous la volonté, l’audace, la force et surtout le courage, dans une cohésion citoyenne de presque tous ?
La France seule contre tous ? Réflexe plus que gaulois. Eh bien, moi, le juif arabe, le juif berbère, moi qui n’ai pas une once de « gauloisité », je me sens de plus en plus gaulois ! Oui, Ludivin, il faut cette volonté, cette audace, cette force, pour, avec Macron, et quoique l’on pense de lui, affronter l’islamo-nazisme.
Désolé.
Je m’aperçois que mon texte a repris le texte relatif à Boualem Sansal publié i y a qq jours.
Voici donc ma propre production.
Autre chose, et sur un registre un peu plus sérieux, je voudrais apporter mon grain de sel théorique et philosophique à propos d’une réaction récemment publiée ici même, par Boualem Sansal, écrivain algérien de grand talent, dont on ne louera jamais assez et le courage et l’intelligence. Ses dires me donnent l’occasion de soulever une question à laquelle il ne répond pas (ce n’était pas son propos), et à laquelle personne, à ma connaissance, n’a répondu. J’aimerais savoir quelle est l’opinion des lecteurs de TJ sur ce point. La question est : au-delà de toutes polémiques, quels liens y-a-t-il entre l’idéologie islamiste et l’Islam. Pour que cet « Etat souverain », que constitue l’islamisme, et auquel Sansal fait allusion, puisse triompher, comme a triomphé le nazisme en Allemagne, ou le fascisme en Italie, il lui faut selon moi avoir une prise sur les populations, il lui faut leur adhésion. Le nazisme, pour ne citer que lui, n’aurait pu triompher sans l’assentiment d’une grande partie de la population. On peut, je crois, faire un parallèle entre l’islamisme et le fascisme ou le nazisme. C’est pourquoi, De parler d’islamo-fascisme ou même mieux d’islamo-nazisme (car l’antisémitisme est fortement présent dans l’islamisme comme il l’a été dans l’hitlérisme) est tout à fait pertinent. Mais ces deux idéologies totalitaires auraient-elle pu triompher sans un terreau favorable ? La réponse est non. N’oublions pas que Hitler est arrivé au pouvoir par les élections. On évoque souvent, comme raisons au triomphe de ces idéologies mortifères, et comme le fait le marxisme (mode de pensée qui imprègne encore aujourd’hui une grande partie de la gauche), on évoque souvent donc les « causes structurelles », que sont la crise sociale, la misère consécutive à la première guerre mondiale, la crise de 1929, etc. Si ces causes existent bien, on n’évoque que très rarement ce que les marxistes, encore eux, appellent les causes « super-structurelles » : l’idéologie, la religion, la culture, les mentalités…
A ce titre, « l’histoire des mentalités », cette discipline de la science historique apparue dans les années 20-30, en marge de « l’Ecole des Annales », nous serait extrêmement utile, car elle étudie les façons de penser, de sentir, d’imaginer et d’agir des hommes. Comme dit Yohan Huizinga, considéré comme un des fondateurs de « l’histoire des mentalités » : « Il faut à l’homme plus que des raisons politiques, démographiques, économiques ou culturelles à ses actions. Il lui faut “l’impulsion des images du mental collectif accumulées autour” ».
Ceci nous amène au cœur de ce que je considère comme la problématique essentielle soulevée par ce crime atroce commis à Conflans Ste Honorine contre le professeur d’histoire Samuel Paty. La France, et l’Europe plus généralement, sont aux prises avec un problème majeur, la présence de l’Islam en son sein, c’est-à-dire la présence d’une civilisation, d’une culture, d’un ensemble de pensées et « d’images mentales » qui viennent se heurter à la civilisation occidentale.
Ecartons d’emblée l’accusation de racisme ou de xénophobie qui pourrait être avancée parce que des populations sont nommées et donc isolées afin d’être étudiées. Plutôt que de faire sans cesse la distinction entre Islam et islamisme, entre « bons musulmans » et « mauvais musulmans », par peur de « l’amalgame » ou de l’accusation de « racisme » (c’est une obsession de nombreux Français qui ont une fâcheuse tendance à l’autodénigrement), plutôt que de répéter que l’islam est une religion de paix, il nous faut tenter de comprendre ce qu’est la civilisation islamique afin de repérer le lien qui existe entre islamisme et Islam. Car le lien existe, et cela est incontestable. Au cœur de l’islamisme, ne serait-ce que dans les termes eux-mêmes, il y a l’Islam, même poussé à son extrême, c’est-à-dire une religion qui a imprégné des peuples depuis plus de douze siècles, et cette imprégnation subsiste encore aujourd’hui, y compris chez les Musulmans vivant dans les pays occidentaux. Remarquons d’ailleurs que le christianisme a imprégné aussi les peuples occidentaux avant qu’il ne fasse sa mue, sa révolution anthropologique, en acceptant, sous l’emprise de la science et l’influence des Lumières, que la raison humaine est plus importante que la raison divine pour guider les hommes, avant qu’il fasse la distinction essentielle entre le temporel et le spirituel, qu’il accepte la prééminence de celui-là par rapport à celui-ci. A l’inverse, l’islam, lui, n’a jamais opéré cette mutation. D’où la persistance des « images mentales » qui refusent le « mécréant », l’Autre de manière générale, c’est-à-dire la femme, le Juif, l’homosexuel, mais aussi le progrès scientifique, etc. Les exemples de ce refus sont très nombreux dans la vie quotidienne de la France contemporaine : la condamnation des caricatures, le refus d’un homme musulman de serrer la main d’une femme, l’exigence d’une partie réservée aux filles dans les piscines, le port du voile, l’exigence d’un régime alimentaire particulier dans les cantines, le refus de cours de science qui affirment que la connaissance humaine prend le pas sur la connaissance religieuse, etc. C’est à la lumière de ces petites doléances du quotidien, issues elles-mêmes de cet esprit imprégné d’une religion qui n’a pas que très peu évolué depuis le moyen-âge, qu’il faut comprendre les évènements tragiques que la France a connus ces trente dernières années. Faut-il rappeler les sinistres exemples qui ont traumatisé notre pays : l’assassinat odieux des enfants de l’école Ozar-Hathorah en 2012 à Toulouse (la cible était ici les Juifs), l’attentat de Charlie Hebdo en 2015 (la cible était la mise en cause d’un dieu intouchable ainsi que l’humour), la tuerie du Bataclan (c’est le refus de la liberté et du plaisir de vivre à la française qui était ici visé), l’affaire Mila (là, c’est la femme qui est touchée), aujourd’hui, l’assassinat de Samuel Paty (là sont désignés à la vindicte la connaissance profane, la liberté de penser, de réfléchir, d’enseigner)…
Ce ne sont bien entendu pas les musulmans dans leur ensemble (gare aux généralisations et à l’essentialisation !) qui sont responsables de ces faits. Il n’en demeure pas moins que les Musulmans (entendus aussi bien comme population adepte de la religion islamique, que comme communauté d’origine et de culture musulmane) sont imprégnés de cette idéologie véhiculée par l’islam. Il n’est qu’à se rappeler, pour ne prendre qu’un exemple vécu par tous, les réactions outragées, souvent parfaitement sincères, de nombreux musulmans, à la publication des caricatures de Charlie Hebdo. Combien de fois a-t-on entendu des phrases du type « les journalistes de Charlie l’ont bien cherché », ou « je ne suis pas Charlie », ou encore « Oui mais ». Ces réactions, que l’on peut comprendre, sont le signe que la « psychologie collective » musulmane n’a pas compris, accepté, intégré ce qu’est très profondément, dans son essence, la civilisation occidentale, en particulier française, dans laquelle ils sont entrés, en l’occurrence une société séculière qui a su faire dans son histoire la coupure radicale entre le temporel et le spirituel. S’il faut parler d’intégration, c’est à ce niveau, au niveau culturel, au niveau des mœurs, oserais-je dire même au niveau psychanalytique (écouter ou lire à ce sujet Daniel Sibony) que se situe l’absence d’intégration dont les exemples évoqués plus haut sont les signes. Il faut se dire et se répéter que l’Islam (pour des raisons qu’il faudrait certes expliquer, les problèmes sociaux et la colonisation, mais pas seulement, n’étant sans doute pas étrangers à ce phénomène), n’a pas réussi à opérer le passage à une société séculière. Les populations islamiques, en immigrant, ont ainsi amené avec elles une idéologie du passé qui n’a pas fait sa mue, et l’ont par la suite transmise, consciemment ou inconsciemment, à leurs enfants, enfants qui sont aujourd’hui français de nationalité mais précisément pas français de culture, de mœurs, de « mentalité » profonde.
Devant cette situation, que faire ?
Nul n’a le remède miracle, bien sûr. Toutefois, deux grandes pistes sont à rechercher qui découlent du diagnostic fait plus haut. D’une part combattre avec force, à l’extérieur comme à l’intérieur, l’islamisme qui a déclaré la guerre à la France, et plus généralement à l’Occident. D’autre part, et c’est sans doute la tâche la plus ardue, couper à la racine le lien entre les musulmans et l’islamisme, séparer l’islamisme du terreau dans lequel il prospère. Ceci ne veut pas dire, bien entendu, que les musulmans doivent abandonner leur religion, mais que la société française dans son ensemble mette hors d’état de nuire les dimensions anti-laïques de la religion musulmane, ses dimensions non compatibles avec la laïcité, la République, et la civilisation française.
Pour la première des pistes, beaucoup de mesures ont été citées qu’il faut absolument mettre en place, tout en restant dans le cadre des principes républicains. Par exemple l’exclusion des fichés S., celle des prisonniers qui se revendiquent de l’islamisme, l’exclusion des Imams islamistes, la fermeture des mosquées fondamentalistes, etc.
La deuxième piste d’intervention est la lutte contre les revendications qui contreviennent, au nom de la liberté, aux mœurs, coutumes, mode de vie français, laïque, républicain : Le port du voile, le racisme, l’antisémitisme (direct ou indirect : je pense à l’antisionisme et à l’anti-israélisme, cache-sexes de l’antisémitisme), les exigences quant à l’alimentation, etc…
Avis à la réflexion et au débat.
Votre analyse me semble fort pertinente
lu. Long comme un jour sans pain. ET sans intérêt.
Mille regrets mais il n’y a là-dedans RIEN de nouveau; aucune proposition originale.
Et pas mal d’approximations factuelles et simplifications inutiles.
Les questions posées le sont depuis longtemps et on n’y trouve AUCUNE réponse.
La France bien mal récompensee de sa servilité et de sa complaisance passées, faut-il s’en étonner ?