Deauville, dans le Calvados, fait partie des récentes zones passées sous couvre-feu. Les Parisiens en quête de leur îlot de liberté doivent composer avec les contraintes sanitaires.
La station balnéaire est méconnaissable. Les touristes sont rares, toujours masqués, et l’emblématique casino a baissé son rideau. « On s’était dit qu’on allait se faire un petit weekend tranquille à Deauville pour décompresser et qu’en plus il n’y avait pas de couvre-feu donc qu’on allait pouvoir profiter correctement de tout ça. La situation sanitaire en a décidé autrement », regrette Lionel, venu avec sa famille et ses amis dans ce département de Normandie
« On ne va pas se plaindre »
Depuis le restaurant à moitié vide dans lequel il s’est attablé, Lionel peut observer la mer et une plage quasi-déserte. Pour diner dans cet établissement, il fallait se rendre au restaurant avant 19 heures, en prévision du couvre-feu à 21 heures.
En face les enfants jouent sur la plage. Les deux familles n’ont qu’une heure avant de partir rejoindre leurs hôtels respectifs. « On prend un petit verre, on se dépêche, on fait vite », décrit Lilou, l’amie de Lionel. Si elle déplore l’extension du couvre-feu, elle assure que le virus ne gâchera pas son weekend : « On ne va pas se plaindre, il ne pleut pas, on est en bonne compagnie. C’est ce qui compte ! »
Source Europe 1
Par Caroline Baudry, édité par Antoine Cuny-Le Callet
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