Gilets jaunes, grèves, crise sanitaire, terrorisme, tout y passe !
Ce soir la France rend hommage à Samuel Paty dans la Cour de la Sorbonne.
Emmanuel Macron fera un discours. Vendredi, accouru sur les lieux du crime, on le sentait dévasté.
Jamais un quinquennat n’aura été aussi tempétueux !
Les crises, il les aura toutes eues ! Lorsqu’il est arrivé à l’Elysée, pulvérisant la droite et la gauche, Emmanuel Macron annonçait un nouveau monde.
Il avait peu d’expérience politique mais sa ductilité intellectuelle ( DUCTILITÉ: élasticité, extensibilité, flexibilité, malléabilité, souplesse) laissait espérer le meilleur.
Il avait de la chance mais très vite, il a dû affronter une crise sociale inédite avec le mouvement des Gilets jaunes.
Pendant 6 mois, tous les samedis, le mouvement se terminait dans la violence avec les “black blocs” au grand désespoir des commerces, des restaurateurs, des touristes. Les policiers étaient épuisés, il y avait des bavures.
Emmanuel Macron avait fait retomber la pression avec ses one-man shows interminables devant les maires.
La réforme des retraites, mal ficelée, abandonnée, a enclenché une série de grèves.
Mais au moins, il y avait des résultats économiques :
-8 % de chômeurs.
Et puis, patatras, crise sanitaire avec l’arrivée du Covid-19
Merci les Chinois pour cette crise dont on ne voit pas l’issue.
Après le confinement du printemps, à nouveau, 20 millions de Français sont soumis au régime du couvre-feu.
Le chômage repart à la hausse, la pauvreté, donc l’exclusion. Beaucoup d’activités ne s’en remettront pas.
Alors, on colmate les brèches à grands coups de millions d’euros.
“De la monnaie de singe“, aurait dit ma mère. !
Et encore une crise, terroriste cette fois
Heureusement pour le président, son discours sur le séparatisme date du 2 octobre, avant la décapitation du professeur d’histoire, où il désignait l’ennemi : L’ISLAMISME RADICAL est sorti du déni dont l’accusait l’opposition qui réclame une adaptation du Droit, voire de la Constitution.
Maintenant on attend les actes.
Emmanuel Macron n’avait pas d’expérience politique en arrivant à l’Elysée, maintenant, il en a une !
Il est chaque jour confronté à des problèmes dont la solution est toujours d’une complexité que ne peuvent soupçonner les “y a qu’à” et les “faut qu’on” !
Les Français n’en peuvent plus ! Le pire, pour lui, à 18 mois de la présidentielle, serait que les Français se convainquent que cet homme si chanceux a épuisé son capital chance.
© René Seror
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