Michel Rosenzweig. Le délire sanitaire hygiéniste collectif

Le délire sanitaire hygiéniste collectif n’a désormais plus aucune limite, si tant est qu’il en ait eu une seule un jour. Je ne suis pas médecin, ni épidémiologiste, ni virologue, ni infectiologue, ni bobologue, juste philosophe et psychanalyste ayant eu la chance de travailler dans le domaine des risques liés aux usages de drogues (prévention, recherche et traitements). La prévention et la gestion des risques ainsi que la santé mentale sont donc mes domaines de compétences et mon expérience dans ces domaines m’a permis d’acquérir des connaissances en pharmacologie, en biologie moléculaire, en biostatistique, en physiologie, en médecine et en épidémiologie, en particulier celle du VIH.

J’ai également eu la chance d’exercer les fonctions de commissaire du gouvernement pour le réseau IRIS des hôpitaux de la Commission Communautaire Commune du gouvernement bruxellois. Je sais donc comment fonctionne un hôpital et je m’interroge très sérieusement sur la nature des malades et des décès estampillés « covid ». La structure de financement des hôpitaux étant subordonnées depuis cette « pandémie » aux unités et aux malades « covid », il est permis de se demander si certains hôpitaux ne fabriquent pas des « covidés » pour augmenter leurs ressources financières, encouragés par l’administration.

Enfin, j’ai également eu la chance de publier quelques livres sur le sujet des drogues.

Si je me livre aujourd’hui à cet exercice délicat qui ne me ressemble pas (je déteste étaler mes références professionnelles publiquement et je n’en ai pas besoin pour argumenter), c’est parce que le climat m’y oblige malgré moi, un climat de délation, de suspicion, d’accusation, de criminalisation, de disqualification et de dénigrement, qui autorise de plus en plus d’individus à stigmatiser quiconque n’adhérant pas au dogme du narratif officiel covidien en tentant de le neutraliser par des attaques ad hominem standardisées destinées à le disqualifier, à le discréditer et à l’exclure du champ social et professionnel, une véritable mort sociale et professionnelle que doivent vivre certaines personnes actuellement.

J’en fais également régulièrement l’expérience et je ne suis bien évidemment pas le seul. « Nous sommes en guerre. » entend-on. Mais cette guerre n’est pas celle à laquelle le pouvoir veut nous faire croire et adhérer, malgré sa propagande biopolitique et médiatique tout azimut. Cette guerre n’est pas celle contre un virus, elle est celle de tous contre tous, cette guerre est celle menée par un pouvoir en roue libre et désormais totalement hors contrôle démocratique et qui se sent totalement légitime, persuadé d’agir au nom du bien commun dans l’intérêt de tous.

La raison a déserté les consciences à force d’avoir accepté l’hypnose collective du temps de cerveau disponible

Bientôt nous allons tous être assignés à résidence pour une longue période, c’est une évidence, en Belgique comme en France et ailleurs. La raison a déserté les consciences à force d’avoir accepté l’hypnose collective du temps de cerveau disponible. Nous avons été atomisés, clivés, divisés, éparpillés, vidés, stérilisés, séparés, coupés les uns des autres par un pouvoir de nature sectaire usant de la gouvernance par la peur et le conditionnement hypno-médiatique. Le terme « secte » vient du latin secta signifiant « voie que l’on suit, et la dérivation étymologique à partir du latin secare signifie « couper ».

De très nombreuses personnes sont en fait des traumatisés qui s’ignorent. Ce biopouvoir est de nature technique, médical, scientifique et numérique et s’appuie sur les sciences du comportement pour s’imposer non par la force comme l’ont fait les régimes autoritaires du passé, mais par le changement volontaire des comportements et des habitudes de vie dont le résultat est visible aujourd’hui sous la forme d’une servitude volontaire de masse qui adosse des millions de personnes à la nouvelle norme anthroposociale sanitaire hygiéniste contemporaine covidienne.

Rien ne sera jamais plus comme avant, le monde a basculé dans une véritable dystopie Orwello Huxlienne sanitaire

Je l’avais vue venir, très naturellement et modestement, dès le mois d’avril. Rien ne sera jamais plus comme avant, vaccin ou pas, le monde a basculé dans une véritable dystopie Orwello Huxlienne sanitaire dans laquelle notre existence est désormais conditionnée par toutes les mesures en vigueur et dont le caractère définitif et irréversible ne fait plus aucun doute.

Demain et après demain, ce régime étendra l’extension de ces contraintes par l’ajout d’un passeport santé certifiant l’absence du virus dans notre corps et sans lequel nous ne pourrons plus nous déplacer, voyager à l’étranger, travailler, et probablement nous divertir, nous cultiver, nous soigner, nous nourrir, se rencontrer, s’aimer, se toucher, pire, sans lequel nous ne pourrons plus avoir accès à nos ressources économiques.

Jour après jour, semaine après semaine, nos vies se rétrécissent autour de nos fonctions vitales et nous sommes devenus des entités biologiques numérisables et contrôlables prises en otage par un hold up ontologique et existentiel mené de main de maître sans aucune résistance significative.

© Michel Rosenzweig

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2 Comments

  1. L analyse la plus profonde ,intelligente de la situation ,à chacun de vos articles.Dans un autre temps, du niveau de votre homonyme,Franz,(der stern der erlosung),l etoile de la redemption.Mais cette dernière ne touche personne,à cause de l envellope de terreur à laquelle la masse est soumise,et dans laquelle elle se complait!Rappelons nous de l acceptation de l occupation Allemande,0,1% de resistants!

  2. J’en ai la chair de poule rien que de penser que tout pourrait recommencer ce qui a déjà été: le comble de l’horreur et la négation de l’humanité! Fasse que la lumière
    éclaire vite ce qui est dans l’ombre, ce qui est à l’œuvre!

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