Henri Guaino – L’agression des policiers à Herblay

Nous payons le prix de nos renoncements et des aveuglements idéologiques qui ont détruit l’école, la justice, l’autorité. Ces bêtes sauvages n’ont pas de limite, pas de repères moraux, elles n’ont intériorisé aucune des normes qui permettent de vivre en société, parce qu’on leur laissé croire que tout était permis, parce qu’on leur a tout passé, tout excusé.

Théâtraliser l’indignation ne sert qu’à masquer les petites et les grandes lâchetés qui nous ont conduit là où nous en sommes. Il faut arrêter de se payer de mots pour se donner bonne conscience. Il faut agir, ne pas faire semblant, en avoir réellement la volonté et s’en donner les moyens éducatifs, policiers, judiciaires, légaux, fussent-ils exceptionnels. Les employer sans faiblir, dans le cadre d’une vraie politique pénale à laquelle personne ne puisse se soustraire.

Les bêtes sauvages ne sont pas récupérables. Il faut les mettre hors d’état de nuire. Et ne pas réitérer les erreurs du passé avec les nouvelles générations. Il ne faut plus rien tolérer de l’intolérable, ne plus rien excuser de l’inexcusable, ne plus reculer, plus du tout. Sinon, ce sera la jungle où chacun se fera justice lui-même. Avec les bêtes sauvages, il n’y a pas d’accommodement raisonnable.

Henri Guaino

Source : notrefrance.fr

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1 Comment

  1. Des documentaires comme « modèles noirs regards blancs » diffusé après-demain sur une chaîne publique ont pour effet d’attiser l’autovictimisation délirante de certaines minorités et de fragmenter davantage la société. A partir du moment où les discours séparatistes et tres souvent racistes sont non seulement permis mais encouragés, il ne faut pas s’étonner si les représentants de l’État (même les pompiers !) deviennent des cibles. Les Français ont voulu une société américanisée ? Ils auront donc le Far West et le Bronx.

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