Louise Glück, Poète juive américaine: Nobel de Littérature

C’est un poète et de surcroît une Femme[1] qui empoche le Nobel de littérature. Ils vont s’étrangler, les chroniqueurs.

Soit ils ne savent pas encore, soit « ils » n’osent pas l’écrire, soit c’est ô combien banal, mais la Dame, outre que nul en France ne la connaît, – si ce n’est dans des revues spécialisées-, se mêle encore d’être juive.

Louise Glück donc. Voilà qu’elle porte le nom du compositeur de mon Orphée préféré.

Le comité annonce avoir salué sa « voix poétique reconnaissable entre toutes qui, avec une beauté austère, rend l’existence de chacun universelle« . ( sic )

Née à New York dans une famille juive hongroise, Louise Glück, déjà souventes fois primée, est  reconnue comme l’une des plumes les plus importantes de la littérature américaine contemporaine. A son actif, 12 recueils de poèmes et des essais sur la poésie. L’enfance, les relations intimes avec ses parents et sa fratrie sont une thématique centrale chez elle. Averno, interprétation visionnaire du mythe de la descente aux enfers de Perséphone captive de Hadès, est considéré comme son recueil magistral.


Meadowlands

Let’s play choosing music. Favorite form.
Opera.
Favorite work.
Figaro. No. Figaro and Tannhauser. Now
it’s your turn: sing one for me

Ainsi s’ouvre Meadowlands : avant le lever de rideau ou de tourner la première page et d’en découvrir le titre, la poète nous invite à lire ce recueil comme on écouterait un opéra.


Le Nobel de la paix sera décerné vendredi et celui de l’économie lundi.


[1] La seizième femme à se voir décerner un Nobel depuis 1901.

© Sarah Cattan

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