En France, le gouvernement Castex prépare un projet de loi relatif aux « séparatismes ». Ce projet de loi vise à contrer les organisations manifestement hostiles aux institutions nationales et aux valeurs républicaines de la nation.
Séparatismes et communautarisme
L’emploi du pluriel « séparatismes » est destiné à éviter toute invalidation du Conseil constitutionnel pour stigmatisation d’une mouvance à l’exclusion de toutes les autres.
La réalité consiste à cibler les associations enregistrées de Droit et celles existant de fait et dont le but est le bouleversement et le renversement direct ou indirect du bon fonctionnement des pouvoirs publics et de la paix civile. Le seul fait que nombre de ces associations sont dûment enregistrées et que d’autres existent sans cadre juridique alors même qu’elles exercent des activités séditieuses et factieuses décrit l’état de la situation et la nécessité d’y mettre un terme.
Enfin, le « séparatisme » indique au linguiste comme à tous la volonté de formations organisées aux fins de séparation de l’Etat, de ses institutions, de son éthique et de ses juridictions.
Le « séparatisme « a remplacé progressivement le terme de « communutarisme » qui indiquait la volonté de communautés confessionnelles, ethniques, etc de placer leurs intérêts propres au dessus de l’intérêt général.
Le communautarisme comme le séparatisme sont des notions floues, et indéfinies. Elles visent à éluder toute stigmatisation de l’Islam comme source du djihadisme. S’il est impératif de ne pas isoler ni stigmatiser l’Islam et les musulmans, ile est infructueux d’utiliser des circonlocutions à des fins de combat contre les djihadistes. Ce n’est pas parce que l’on est musulman que l’on est un délinquant, ce n’est pas parce que l’on est un musulman que l’on n’est pas un délinquant. Le niveau de compétence antiraciste est si bas qu’il devient désormais nécessaire de préciser de telles évidences.
Derrière les mots…
Que le projet de Loi concerne les « séparatismes « en place des communautarisme importe plus à la lueur de la sémantique institutionnelle qu’à la réalité du pays .
Le projet de Loi concerne véritablement les organisations relevant de diverses courants soutenant tous la suprématie d’un canon musulman extrême et fanatique sur le Droit public, hostiles aux libertés publiques et personnelles, aux droits des minorités de tous ordres.
Le problème de l’Islam politique
Ces organisations sont dirigées et conduites par des repris de justice, de délinquants, d’assassins et meurtriers exerçant leurs talents à l’Etranger comme en France.
Elles composent souvent et dès qu’elles le peuvent avec l’Autorité publique à des fins de maintien de la paix urbaine (rapport Boutih et autres). Elles investissent le domaine et l’espace publics avec l’accord plus ou moins tacite de municipalités, de départements, de régions en échange du maintien d’un ordre soumis à leurs propres exigences.
Ces exigences sont autant de coups de butoirs aux principes constitutionnels d’égalité et de laïcité. Les « territoires » ne subissent pas ou subissent peu de troubles à l’ordre public. Les scènes de chaos urbains et de violences civiles se déroulent dans les espaces dont les autorités n’ont pas pu ou voulu pactiser avec ces djihadistes.
Si ces pactes permettent toujours aux djihadistes de bénéficier d’avantages qui sortent des principes de liberté et d’égalité au profit de la Loi musulmane, ils perdent progressivement de l’efficacité quant au maintien de la paix urbaine. C’est dans ce contexte qu’intervient le projet de Loi appuyé et innové par le chef de l’Etat.
Le problème de l’interprétation extrémiste du Coran
Les djihadistes français bénéficient du silence médiatique et de la perte de contrôle territoriale des polices nationales et municipales. Jusqu’aux déclarations présidentielles et du projet Castex, rarissimes étaient les journalistes et les politiques qui qualifiaient les délinquants et criminels djihadistes … de djihadistes. Il conviendra de vérifier si le silence st définitivement cassé en la matière.
L’interprétation fanatique du Coran est l’exercice d’une minorité de musulmans agissant avec violence au mépris de l’interprétation majoritaire du Coran relevant de la compatibilité avec les autres composantes de la nation.
Rupture du silence
Il ne sert à rien de masquer les mots et les noms sinon d’encourager les djihadistes dans leurs entreprises de haines racistes, antisémites, sexistes, etc.
Si elle est suivie d’effet législatif et réglementaire, la rupture du silence institutionnel sur la nature des djihadistes et du danger qu’ils représentent constitue à cet égard une avancée sociologique et une rupture de l’hypocrisie et de la couardise ambiante.
L’adhésion de l’Islam démocratique au combat contre l’Islam intégriste est indispensable à la réussite du projet Castex. C’est cette adhésion qui contribuera à l’isolement des djihadistes.
La nature, le contenu, les incidences du projet Castex indiqueront la capacité de l’Etat d’en terminer avec la nocivité des agents français et étrangers de la haine qui perturbent la vie des hommes, des femmes, des enfants français juifs, des minorités de touts catégories et qui burinent progressivement l’ordre républicain.
Pierre Saba
Illustration : MAXPPP Thomas Padilla
Le combat contre le séparatisme ne suffit pas. Il est le terreau de l’antisémitisme, je le sais. C’est pour ça que j’ai monté le site “Balance ton antisémite” à mes frais, je reverse d’ailleurs une partie de mes droits d’auteurs afin d’aider la cause. Celle qui me permettra de vivre heureux en Israël avec mes amis, d’apporter mes conseils, ma sagesse au peuple juif sur la Terre Sainte.
J’ai été éducateur sportif dans le 93, avec beaucoup de succès, les jeunes d’hier sont les nouveaux champions d’aujourd’hui. Et je pense que je peux amener cette réussite avec moi pour vous en Israël.
Cette lutte contre le séparatisme de tous les jours est multiforme, il est multicouleur, mulitraciale. Et ça Israël l’a bien compris et avec mon ami Eric Chouraqui nous mènerons ce combat jusqu’à sa victoire.