EXCLUSIF. Le grand reporter qui a diffusé les photos des Kouachi le 7 janvier 2015 à 20h42 raconte tout à Sarah Cattan de Tribune juive, même ce qu’il n’a pas dit face à la justice. Une grande interview loin du parisianisme partisan.
Impassible, serein, posé. Celui qui dès 2013 diffusait sur les réseaux sociaux, ou à la télévision, les visages des djihadistes français qui menaçaient la France, habitué des grands coups, indiscutablement l’un de nos meilleurs journalistes d’investigation, Jean-Paul Louis Ney a accepté de répondre à nos questions. Menacé de mort, placé sous protection dès 2014 jusqu’en 2016, Il a quitté la France pour s’installer au soleil, d’où il travaille sous pseudonyme contre « les obscurantistes ». Un choix qu’il ne regrette pas.
TJ : Bonjour Jean-Paul Louis, vivant ?
JPLN : Plus que jamais ! Après 23 ans basé à Paris et sa banlieue, je travaille plus, beaucoup mieux et je peux enfin plonger, faire du bateau et avoir une liberté de travail très importante.
Avec qui travaillez-vous ?
Je n’en parlerai pas pour des raisons de sécurité et de confidentialité. Mais ça fonctionne à merveille, je bouge beaucoup, j’ai changé trois fois de domicile mais pour me rapprocher de la mer que j’ai, à présent, à 10 mètres de chez moi.
Vous êtes toujours menacé ?
Quand vous envoyez des islamistes en prison, quand vous faites virer le nazi de l’Ambassade de France à Bagdad, un certain mercenaire du nom de Jean-Philippe Lafont, quand vous révélez les identités des gauchistes pro-islamistes de leurs copains fafs et que vous vous attaquez à la secte islamo-terroriste des « Frères musulmans », vous devez considérer que vous n’allez pas tous les retrouver autour d’un apéro pour taper une belote. On va dire que je vis en sécurité dans une résidence très sécurisée mais avec des yeux partout, et du fer sur moi quand je sors.
Il se dit dans le milieu télévisuel que vous avez été approché par le Kremlin pour devenir le patron des documentaires d’investigation pour la version française de RT, la chaîne d’info russe ? Info ou intox ?
Le renseignement est bon, mais c’est une boite et non pas RT directement, c’est un chasseur de têtes qui m’a approché, nous avons discuté, je devais obligatoirement revenir à Paris, de plus je n’avais pas la liberté totale dont je jouis à présent. Et je sais rester fidèle à ceux qui m’ont tendu la main et fait confiance. Deux grands hommes de télévision. Je leur dis merci encore tous les jours. Donc je suis « marié » et fidèle. Même si tout le monde a un prix, le mien est trop élevé. Trop.
Mais pourquoi refuser cette offre ou celle d’un autre groupe en France ?
Je suis bien où je suis. Personne ne me donne cette liberté de travail dont j’ai besoin: une investigation, je plonge, et je reviens des semaines après, voire des mois plus tard, avec une enquête complète. Les chaînes d’infos devraient le faire plus souvent, et d’ailleurs vont le faire de plus en plus… Le temps est précieux et la qualité c’est du temps, il faut trouver un équilibre et je l’ai trouvé, c’est juste génial. Les gens ont besoin d’être informés au plus vite au détriment de la qualité. Le format 26 minutes est parfait pour aujourd’hui. Et croyez-moi : c’est plus compliqué à faire qu’un 52 minutes, il faut aller droit au but, résumer, prouver et être très précis. On devrait aussi revenir au 8 minutes que nous avions lancé sur i>télévision en 1999… ça s’adapte au format YouTube et on peut ainsi accrocher les jeunes qui ne regardent absolument plus la télévision « linéaire » et dirigée par des vieux mecs qui se reposent sur des jeunes stagiaires des réseaux asociaux, ce mélange a donné naissance au scandale de la « ligue du LOL ». Il y a une génération 70, intermédiaire, qui est ignorée, les quarantenaires d’aujourd’hui, on a connu le monde bien avant le mur de Berlin, et aussi avant Internet, on a vécu avec notre enfance et notre adolescence dans ces deux mondes. On sait l’importance des bibliothèques et des livres, de la culture générale. Wikipédia on s’en fout, et une source que tout le monde peut modifier même pendant que vous la lisez n’est pas une source, c’est juste du flan, dont les plus grands administrateurs sont liés à l’extrême gauche et aux islamo-communistes.
Ce fut facile avec la crise COVID pour vous de travailler ?
Horrible, d’autant plus que j’ai vraiment eu peur, j’ai cru qu’on allait tous y passer… Moi qui ai couvert des guerres et des révolutions, il faut se rendre compte que sur le front tu sais où se trouve l’ennemi, enfin presque, la menace est « humaine ». Là, c’est autre chose, ce foutu virus, il pouvait être sur ta main sans le voir, ni le savoir. J’ai paniqué, j’avoue. Ce fut très dur. Et puis l’envie d’informer a pris le dessus, j’ai filmé, par exemple, les Ramblas de Barcelone vides, et toutes les grandes avenues, il n’y avait que les flics, les pigeons et moi. Un truc de dingue, et le pire c’est un road-trip à travers la Catalogne où la vie n’était plus visible, j’étais dans un putain de film. Après j’ai travaillé le long de la frontière puis sur les hôpitaux, si vous avez vu des images des hôpitaux et des gens en train d’y passer, certaines sont clandestines, des infirmières m’ont fait rentrer discrètement, elles voulaient pousser un cri, interpeller, je crois que ça a fonctionné. Sinon on a dû reporter des interviews et des enquêtes, comme tout le monde. Informer sous le confinement n’a pas été un souci, les autorités ont joué le jeu, sauf les directions des hôpitaux.
Revenons à Charlie Hebdo, peu de français le savent mais c’est grâce à vous que les Kouachi n’ont pas pu revenir sur Paris pour leur dernier grand coup…
Je ne résume pas mieux. Je ne suis personne, on a fait notre job, on a sauvé des vies avec mes sources, c’est tout. Je n’ai jamais balancé mes sources et ne le ferai jamais. C’est un point d’honneur, et j’ai déjà fait de la taule pour ça. Plus de 20 ans de confiance, de réseaux et d’expérience m’ont mené à cet instant précis du 7 janvier 2015 à vingt-heures quarante deux quand j’appuie sur le bouton « publier ».
Alors oui, on va pas refaire le procès, je publie les identités des Kouachi. Pourquoi ? parce qu’à ce moment précis j’étais déjà sous protection policière, elle a été renforcée au matin même de l’attentat, comme en novembre 2015, nous quittons le bureau avec précipitation, l’un des flics de la protection avait l’arme à la main, l’officier sécu me dit qu’on va se « confiner », cela veut dire réintégration du domicile et qu’on doit se verrouiller, s’enfermer, avec le pétard à la ceinture à la maison, les CRS enfouraillés devant la porte et les volets fermés, demandez au SDLP ou aux autres personnalités menacées, on a connu les confinement bien avant le virus !
A ce moment, quelqu’un proche du gouvernement me contacte et me dit que les Kouachi se préparent à revenir sur Paris, qu’il y a une indécision chez le procureur Molins, et que beaucoup d’experts du contre-terrorisme se disputent pour savoir s’il faut ou non diffuser publiquement les visages des terroristes car à ce moment nous sommes une bonne dizaine à avoir les identités: je ne fais alors que vérifier mes infos. Une fois que j’ai tout vérifié, je contacte mes sources avec un téléphone crypté, ça fonctionne, mais après il faut le jeter hein ! C’est ce que je dis à mes étudiants en cours de reportage d’investigation.
Là il faut se poser la bonne question, et mon expérience dans le contre-terrorisme m’a beaucoup aidé : Dans cette urgence imminente, comment stopper la menace des Kouachi ? Simple : en diffusant leur tronche partout, parce que, quand tu es en cavale, tu n’as pas le temps de t’organiser pour un baroud d’honneur, même si tu as des armes plein le coffre, n’importe qui peut te reconnaître et donner ton signalement et c’est ce qui est arrivé, ils ont rapidement été reconnus et cernés par le GIGN, point barre ! Ça c’est passé avec Khaled Kelkal en 1995, sa gueule a été placardée partout en France, par décision d’un vrai flic courageux, et cette diffusion a stoppé ses plans, le conduisant avec son complice à se réfugier dans les bois non loin de Lyon, pour finalement se faire descendre par les gars de l’EPIGN alors qu’il revenait dans un village (Vaugneray) pour passer un coup de fil.
Plus tard, pour couvrir ses arrières et m’enfoncer, le proc Molins précisera que cette publication avait « ruiné tout espoir de surprise dans la traque des frères Kouachi ». Ce qui est faux et totalement ridicule, car le contre-terrorisme ce n’est pas de l’enquête, c’est de l’action, de l’anticipation et la mise en branle de tous les moyens nécessaires pour faire stopper une menace connue, présente, claire et imminente, on ne joue pas à cache-cache… Le temps de l’enquête était suspendu, on était dans l’urgence pour sauver des vies. C’est François Molins qui devrait être traîné devant les tribunaux pour ne pas avoir diffusé la photo des Kouachi et surtout de Coulibaly alors qu’il était recherché et que sa photo avait circulé… en interne ! Ils ont diffusé à 4h du mat l’appel à témoins après ma diffusion sur les réseaux des heures avant. Vous me suivez dans mon raisonnement ? Qui a merdé ? Moi ou ce petit procureur ? Mon avocat l’a prouvé, des magistrats l’ont dit, il y avait là un impératif prépondérant de sécurité et d’intérêt publics à la diffusion de ces identités et photos à ce moment-là précis. C’est prouvé, c’est la théorie Kelkal. D’ailleurs les médias de gauche ont menti: j’ai été condamné pour avoir diffusé des documents internes à la police, PAS les tronches ni les pièces d’identité, Vérifiez la condamnation, j’ai été relaxé pour ces faits. La morale m’a donné raison, la justice m’a condamné ET relaxé. C’est fou hein ?
Rappelons que vous avez été formé par Yves Bonnet l’ancien patron de la DST avec qui vous avez lancé le centre de recherches sur le terrorisme en 2002, puis vous observez le contre-terrorisme en Israël depuis 20 ans. Sans oublier que vous avez été reçu par le FBI, le DHS et le NCTC (le contre-terrorisme) aux Etats Unis en 2005. Vous vous sentez légitime ?
Effectivement, j’y étais pour une conférence et parce que j’avais ouvert les portes du FBI à Paris Match, avec Regis le Sommier nous avions alors fait l’interview des deux patron du FBI, John Pistole et Robert Mueller. Mais on s’en fout de savoir qui a invité qui dans quelle conférence, ou comment et par quel moyen, si tu veux connaître la température du lac, il faut se jeter dans le lac. Et là, j’y plonge chaque jour. Ce que je dis c’est que c’est mon domaine, ce que j’écris depuis 2005 arrive étape par étape, parce que je prends le temps de comprendre et que je baigne dans ce monde depuis mes 18 ans. Sinon pour répondre à votre question : je me sens légitime et propre.
Beaucoup de « journalistes à roulettes » et de militants des réseaux asociaux me détestent et j’adore ça. Quand on embrasse un thème, une carrière, une vie pour l’info juste et sans opinion, il faut s’attendre à voir des forces contraires tenter de vous faire tomber. Moi je m’en fous, je tombe et je me relève encore et encore, je suis un adepte du failcon, échouer pour réussir.
Aujourd’hui, on a des experts bidons qui parlent de tout et de rien, on a une presse qui fait de l’opinion et non plus de l’information, c’est là le véritable danger. Pendant 5 ans, sur les réseaux, se sont étripés les « experts » du terrorisme, quand moi je balançais les visages et identités des djihadistes qui nous menaçaient. C’est moi qui ai identifié le recruteur français Rachid Kassim, j’ai même refourgué mes archives sur ce type à l’anti-terrorisme parisien. Alors qui sont les experts ? Ceux qui parlent d’armes sans jamais avoir tiré avec une AK-47 ni l’avoir sécurisée ? Je suis tireur sportif, je sais de quoi je parle, il y a les livres, les synthèses, les documentaires et surtout l’action, le terrain. J’ai passé des centaines d’heures, pas loin du millier, avec nos policiers, nos forces spéciales, des banlieues à la Libye, et du Sahel à Israël, ce depuis des années. Je ne suis pas un expert en Houmous comme Charlie Palmer (que je salue au passage) mais j’aurais bien aimé faire ce job. Il y a beaucoup à dire sur le « djihad business » qui s’est créé en France, surtout l’escroquerie intellectuelle de la « déradicalisation », à propos où est Dounia Bouzar ? Où est passé l’argent public qui devait servir à la déradicalisation ? On parle de plus d’un million d’euro. Qui ira voir Dounia pour lui demander de rembourser ?
Une anecdote sur vos étudiants et Israël ?
Quand je donnais des cours dans des prestigieuses écoles de journalisme, j’avais réussi à faire comprendre le conflit israélo-arabe à mes étudiants, parmi eux, des enfants de l’immigration. Algériens, marocains, turcs, et même un palestinien boursier. Un jour j’explique qu’en Israël il y a des arabes, des mosquées et que les deux langues officielles sont l’hébreu et l’arabe, silence dans l’amphi, je vois des visages médusés.
Je montre des images puis j’explique la différence entre nationalité, religion et ethnie, et le fait qu’on peut être israélien, arabe et chrétien. J’explique simplement une réalité, que des arabes ont des postes à grande responsabilité dans l’armée et même le gouvernement, qu’il y a des députés arabes hostiles à Israël au sein même de la Knesset. J’ai montré des images de l’horrible apartheid qui n’existe pas. Des gamins se lèvent, quelques-uns, et partent. Ceux qui sont restés m’ont dit merci et sont sortis du cours émus, comme s’ils avaient pris une gifle. C’est ce que j’aime faire : donner des gifles de conscience, des bouffées de réalisme. Les fake news et les complotistes ont des années d’avance sur nous. Il faut les casser simplement en exposant comment fonctionne ce monde, une pincée de géopolitique, de diplomatie de l’ombre, de forces en présence, d’influence, de clans… et ça commence à s’illuminer dedans, il faut faire rentrer la lumière dans la tête de ces gamins sinon ils sont perdus.
La situation en France vous préoccupe ?
Elle me préoccupe depuis des années après le 11 septembre 2001. Ben Laden a gagné. Tout est concentré dans les banlieues pour que ça flambe, la guerre civile est une réalité, l’apartheid c’est en France qu’il est réel, pas en Israël. Nos pires ennemis sont les nationalistes d’extrême droite, les communistes et la secte des « frères musulmans ». Leur entrisme est inquiétant. Vous le savez, vous avez vu le documentaire dans lequel j’ai accompagné le reporter Zvi Yehezkeli dans les banlieues en France, documentaire jamais diffusé en France. Quand un maire de droite empêche la diffusion du film documentaire « Islamogauchisme, la trahison du rêve européen » de mon pote Yves Azeroual, avec qui j’ai travaillé sur le film, que la page officielle sur Facebook est supprimée, alors que le film montre des gens de gauche et d’extrême gauche qui font leur mea-culpa, c’est que la République a buggé, elle plante, elle bloque. Alors que nos ennemis, eux, avancent.
Il y a-t-il des solutions ?
Il faut un sursaut comme le dit Maître Thibault de Montbrial, sinon ce sera le chaos. A mon humble niveau, je suis prêt à accepter de venir donner des cours en banlieue, des conférences, faire des débats, mettre du pognon dans un truc qui marche, mais pas une chaîne de TV à la noix, du pseudo rap à la con ou des idées bancales de gens qui n’ont jamais mis les pieds dans des quartiers, Non, un truc participatif avec des noirs, des juifs et des arabes, et la smala de toutes les classes sociales. Moi j’ai besoin de couleurs, avec des blancs je m’emmerde, tout comme l’entre-soi des uns et des autres, ce communautarisme débile, ce renfermement, ce repli sur soi. Quand je vois ces français juifs basculer au FN/RN, fans du kapo Zemmour, j’ai envie de mettre des grandes baffes, alors que leurs parents étaient communistes, et ce n’est pas mieux. Une partie de la communauté juive se radicalise chez Le Pen, grâce à des blogs totalement barrés, confus et qui surfent sur des fake news. Personne ne le dit, alors j’en profite : un juif à l’extrême droite, c’est un kapo, un type qui se fout lui-même dans le four et allume l’étincelle. C’est honteux et pitoyable.
Un scoop ?
Vendu ! (rires) Je finis un documentaire dans lequel on prouve avec un ancien des services spéciaux que la politique pro-arabe de la France est à double tranchant, par exemple, elle a culminé – et c’est un vrai scoop – dans les années 90 au point où, dans le très secret Camp S de la DGSE à Cercottes, nos services secrets furent obligés d’entraîner les palestiniens au maniement d’explosifs. Que, toujours sur ordre du gouvernement français de l’époque, ces services ont fourni aux palestiniens des explosifs « démarqués », c’est-à-dire sans signature moléculaire ou sans aucun numéro de série. « Démarquer » c’est rendre vierge l’explosif afin de ne pas remonter au propriétaire initial lors d’une saisie ou d’un attentat. Ces explosifs tueront plus tard des juifs lors d’horribles attentats en Israël.
Pourquoi la France à fait cela ? Pour une raison bien simple : Il fallait protéger Arafat contre le Hamas et donner les moyens à ses services pour faire péter quelques têtes du Hamas et soumettre les factions islamistes en au sein du Fatah. On peut comprendre, mais comme les français ne connaissent rien aux arabes, le truc a totalement dégénéré.
© Jean-Paul Ney
C’est mon héros ! c’est lui qui a révélé le nom de l’abruti “Cubalibre” (François Valy) un antisémite dans les années 2000 qui vomissait sur Internet sa haine des juifs. Ce type est aujourd’hui en prison dans un pays asiatique (une affaire grave) j’ai toutes les infos si vous voulez je vous envoie un email rapidement.
Les vengeances ( prévisibles) de ceux que ce reporter a fait mettre “au trou” étaient certes attendues. Voilà que s’y ajoutent des rancoeurs de prétendues “ex”. Le sujet était: Avoir dévoilé les photos. Libre à chacun d’en débattre. ou pas. mais civilement. L’auteur se réserve le droit de porter à son Conseil les adresses IP de ceux qui viennent ici “régler” leurs querelles, affirmer des choses non prouvées.
Le journal, qui publie toujours in extenso les commentaires, quels qu’ils soient, se réserve le droit de ne pas publier des mensonges éhontés qui n’ont pas ici leur public. Equipe TJ
Bonsoir,
Quel contenu! je suis venu par facebook sur ce magazine et je tiens à vous dire que dans notre famille nous connaissons ce reporter qui est quelqu’un de très bien avec qui j’ai eu plaisir d’échanger des points de vues très problématiques tels que la situation sécuritaire en France ou en Israël. Nous l’avions invité suite à une conférence à Paris, il est venu parler dans l’école de mes enfants.
Un personnage qui questionne mais avec positivité, son expérience est passionnante, il sait surtout dire “je ne sais pas” quand il ne peut pas répondre à une question ! là j’ai compris que j’avais affaire avec un grand monsieur.
J’ai lu ses livres et son regard sur tout ces problèmes est très affuté.
Merci pour l’article !