Saint George Floyd
La mort de l’homme noir, George Floyd, le cou pressé sous le genou d’un policier blanc, filmée en direct par smartphone, transforme le mouvement radical Black Lives Matter en extase planétaire. Des semaines durant, les masses sont dans la rue, brandissant des pancartes BLM, reprenant en chœur les derniers mots du martyr, I can’t breathe, je ne peux pas respirer, j’étouffe.
George Floyd est l’icône de la violence policière contre le Noir, par définition innocent. C’est la victime de trop dans une lignée qui remonte à Trayvon Martin, tué par un auto-proclamé agent de sécurité du quartier (pas blanc, mais Latino) et au-delà, jusqu’aux Noirs lynchés dans le sud ségrégationniste, jusqu’à l’esclavage et la traite.
On dénonce le racisme systémique qui colle à la peau américaine, représenté maintenant par le meurtre de George Floyd, écrasé comme un insecte.
Des Noirs dignes et méritants … Des Blancs coupables
Les revendications résonnent aux quatre coins du monde, levées au sein de toutes les couches de la population noire, des misérables aux notables, tous regardés de travers par des forces de l’ordre forcément racistes, tous en danger de mort, tous bloqués dans leur ascension, tous étouffés par un système injuste qu’il faut enfin renverser. Des Noirs dignes et méritants—maires, gouverneurs, avocats, intellectuels, procureurs, journalistes, universitaires, militaires et policiers de haut rang, vedettes de showbiz, champions sportifs —témoignent de leur détresse aux oreilles sympathiques des Blancs coupables.
Un peu black blocs, un peu Daesh, un peu combat pour les droits civiques
Des manifestations monstres d’ampleur internationale brûlent d’indignation. La foule, facilement mobilisée par les réseaux sociaux, charrie son lot de casseurs, pilleurs, pyromane et bouffeurs de flic. C’est un peu black blocs, un peu Daesh, un peu combat pour les droits civiques. On déboulonne des statues selon des critères de plus en plus radicaux, on mélange cause noble et gestes ignobles, en comptant sur l’indulgence d’une opinion publique à la recherche de rédemption.
Voilà Floyd … sanctifié, et tous … à genoux
Des ailes d’ange sont finement tracées sur le portrait street-art de George Floyd en casquette de basketteur posé à côté du pupitre lors des cérémonies à sa mémoire. On pourrait attribuer la sanctification de la victime à la ferveur traditionnelle de l’église noire mais c’est plus que cela. Black Lives Matter réussit, avec la mort de George Floyd, sa transition de mouvement militant à religion universaliste dotée de pouvoirs de conversion instantanée. Son logo est repris par des multinationales annonçant des dons faramineux pour soutenir les Noirs et lutter contre le racisme systémique. Des policiers, des hommes politiques et des richissimes sportifs se mettent à genoux et demandent, ou exigent, selon les cas, pardon.
Des détails sur la vie et les méfaits de George Floyd, disponibles pour qui voudrait les connaître, ne changent rien à sa sainteté, même pas vol par effraction et menaces de mort contre une jeune femme enceinte. Choisi pour représenter l’homme noir victime de la brutalité raciste du policier blanc, il est à jamais hors d’atteinte. Interdiction de critiquer le mouvement. Pas de blasphème. D’autres victimes sont rajoutées au tableau : des cas anciens qui n’ont eu droit qu’à quelques manifestations locales à l’époque et, quel malheur, des cas nouveaux intervenus après la mort de George Floyd.
Interdiction de critiquer le mouvement. Tous innocentés par la couleur de leur peau
BLM gomme de son site des éléments pouvant choquer les convertis, surtout les jeunes personnes persuadées d’avoir découvert en même temps le racisme et la solution. Ils chantent en toute innocence « No Justice No Peace » sans se demander d’où vient cet ultimatum point démocratique. Des pancartes ouvertement antisémites se dressent dans la foule BLM et également de l’autre côté, chez des suprématistes-nationalistes qui la narguent.
Des statistiques qui mettent en cause les croyances sont rejetées comme inhumaines. Inutile de dire qu’un policier blanc a plus de chances d’être tué par un Noir qu’un Noir par un policier. Qu’un Noir a x fois plus à craindre d’un autre Noir que d’un policier. Des Noirs aussi noirs que les disciples de BLM, qui prennent position contre le mouvement, sont traités d’hérétiques, contre-révolutionnaires, vendus, Oncle Tom. Des informations peu flatteuses sur les victimes recueillies sous la tente des saints martyrs sont balayées. Criminels, drogués, déséquilibrés violents, tous innocentés par la couleur de leur peau.
Le cas Jacob Blake
A Kenosha Wisconsin, un policier tire sept balles dans le dos de Jacob Blake, le laissant paralysé et blessé gravement au bas ventre, touchant tous les organes et compromettant sa virilité. A la conférence de presse, sont réunis les trois enfants de Blake, présents au moment de l’incident, sa mère biologique et ses nombreux demi-frères et sœurs, des cousins, des avocats et son père endeuillé qui récite une prière en arabe. Jacob Blake Sr., taille XXXL, mari de plusieurs femmes, père d’innombrables enfants, est très agressif. Selon plusieurs sources, il a affiché sur son compte Facebook en 2018 et 2019 son soutien à Louis Farrakhan et un flot de messages antisémites.
La version des policiers n’est pas encore officiellement confirmée mais il paraît que la police est venue en réponse à un appel de la mère des trois enfants, qui avait déjà porté plainte contre Blake Jr. pour agression sexuelle. Ce matin-là, elle appelle au secours parce que Blake, venu chez elle en violation de l’ordonnance d’éloignement, avait pris de force les clefs de sa voiture. Selon ses avocats, Blake s’était arrêté pour intervenir dans une querelle domestique. La sienne ? Avait-il menacé les policiers d’un couteau ? Croyaient-ils qu’il avait pris les clefs de la voiture (en fait la sienne) et s’apprêtait à enlever les enfants de la plaignante ? Auraient-ils tiré sept balles dans le dos d’un homme blanc dans les mêmes circonstances ?
La justice répondra à ces questions. Mais, si jamais on donne raison aux policiers, la foule sera mobilisée sous la bannière BLM et saccagera, encore une fois, la petite ville de Kenosha.
Origines idéologiques de Black Lives Matter. Comment on en arrive … aux Palestiniens
Le mouvement BLM, créé en réaction à la mort de Trayvon Martin, prend de l’ampleur avec l’affaire de Michael Brown, 18 ans, tué par un policier blanc à Ferguson, Missouri en 2014 (Obama est président), déclenchant des manifestations, des émeutes et une crise jamais résolue. La plateforme BLM rédigée en 2016 comporte une déclaration de solidarité avec les Palestiniens, victimes d’un Etat d’Israël coupable d’apartheid et de génocide. Au milieu de quarante propositions pour améliorer la condition des Noirs aux Etats-Unis—réforme du système de justice pénale et de la police, cession du pouvoir politique aux Noirs, réparations, abolition de la peine de mort—on trouve de la place pour l’antisionisme virulent et le soutien au BDS.
Des origines plus lointaines, plus idéologiques mais autant ancrées dans la lutte antisioniste, sont exposées par Angela Davis dans un long entretien où elle se vante de son amitié avec Yasser Arafat et explique la centralité de la cause palestinienne dans sa formation de Black Marxist. Aujourd’hui la Panthère Noire, ancienne détenue et professeur émérite, trouve sa place dans un numéro spécial, noir of course, de Vanity Fair.
BLM, le mouvement, avait avancé dans le courant de l’intersectionality, la convergence des luttes racialisées, agissant dans des milieux universitaires, main dans la main avec Students for Justice in Palestine et d’autres mouvements du genre, infiltrés par des islamistes.
Son influence à l’étranger et dans les couches populaires était marginale. Jusqu’à ce qu’il devienne, sur le dos du malheureux George Floyd, une religion.
Black Lives Matter, religion pop-up
C’est l‘effet de la sidération ! Les peuples du monde entier sont scandalisés par la mise à mort de George Floyd. Pendant quelques semaines, l’adhésion au concept Black Lives Matter est sans nuance. Comme si l’âme de l’humanité, secouée, se hissait au sommet de l’élévation. Comme si, en un seul instant, l’âme humaine était arrivée à la perfection, chassant le mal, définitivement, de la face de la terre. Cet état de grâce s’appelait Black Lives Matter. L’engouement est tel que 600 organisations juives se déclarent solennellement solidaires de BLM et la Conférence des présidents menacent le ZOA [Zionists of America] d’expulsion pour avoir osé critiquer BLM.
Ecoutez-la, la haine du Juif
Inaudible aux non-initiés, la fausse note chantonne la haine du Juif. Ainsi, dans un monde parfait où la justice règne, on ne sera pas privé d’antisémitisme. Accuser le Juif de tous les maux sera toujours permis mais attention à ne pas regarder de travers un Noir, c’est grave comme un lynchage.
La Shoah ? Connais pas. C’est l’esclavage qui nous brûle les doigts à présent. L’édifice du monde libre repose sur les ossements d’esclaves noirs, les murs sont montés par des bras entravés, les toitures hurlent de la douleur des hommes et des femmes exploités jusqu’à la moelle, les fenêtres sont façonnées de leurs larmes, les monuments historiques racontent des crimes impardonnables, les forces de l‘ordre sont des assassins patentés. On casse tout et on recommence.
L’antisionisme de cette religion pop-up
La jalousie des Juifs, riches de plus d’un génocide, n’est pas un hasard. L’antisionisme de cette religion pop-up n’est pas circonstanciel ; elle suit le schéma établi des religions calquées sur le judaïsme et, en conséquence, supercessionnistes. Ainsi, pour sortir des étroites limites de protestation ethnique et prétendre à des valeurs éthiques, on ne peut rien inventer. C’est écrit déjà. On fait appel, donc, aux valeurs de la civilisation pour éjecter les héritiers du document original et s’attaquer aux institutions conçues pour protéger ces valeurs. Les Juifs enchantés par BLM seront acceptés à condition de renoncer à leur judaïsme/sionisme. La conversion. Les démocraties, condamnées parce qu’imparfaites, devraient céder le pouvoir à une doctrine tordue qui, à terme, priverait tous les citoyens de leurs droits. En promouvant sa religion-révolte, le mouvement détourne la société d’un lent travail d’amélioration des rapports entre Noirs et Blancs, surtout aux Etats-Unis, toujours marqués par une rude histoire et de brutalité parfois réciproque.
Ce n’est pas la religion BLM bricolée et bancale qui nous aidera à redresser les torts ! Prendre fait et cause pour les Palestiniens, malmenés par leurs leaders qui se soucient encore moins du bien-être des Noirs ? Suivre le modèle d’une cause perdue parce qu’animée d’antisémitisme génocidaire ? Les Noirs doivent-ils server de pions à l’islamisme ? Comme ils ont fait avec le communisme ?
Jihad humanitaire
Le petit corps est allongé sur le ventre comme un gamin endormi … mais il est mort, Aylan alKurdi, noyé dans le naufrage du bateau de fortune surchargé de réfugiés fuyant la guerre. Son père n’a pas réussi à le sauver. Echoué sur la plage, l’enfant de cinq ans est un doigt accusateur pointé sur l’Europe coupable. Le cœur international est bouleversé. Effet de sidération. Une religion de réfugiés est construite autour de l’enfant martyr sanctifié et hors de portée d’une quelconque enquête journalistique. L’enfant gisait sur une plage turque mais pour les disciples c’est chez les coupables qu’il est venu porter la parole. On dit que le père, omniprésent dans les médias, était en fait « capitaine » du bateau et probablement de mèche avec les passeurs. Calomnie, blasphème. Tout réfugié qu’il était, sans autre choix que de fuir son pays en guerre (en fait, il était installé avec sa famille en Turquie) il est rentré sans encombre sous l’œil des caméras enterrer son fils.
Comme des centaines de milliers de fleurs giclées du sang du petit Aylan, des réfugiés s’alignaient à perte de vue, avançant en bélier sur les portes de l’Europe, déterminés à abattre les frontières et à effacer la souveraineté des nations indignes. La chancelière allemande, saisie brutalement d’un reflux de responsabilité pour la Shoah, a ouvert les bras aux nouveaux juifs. Des Allemands couraient les accueillir à la gare. Les médias n’avaient d’yeux que pour ces files interminables d’hommes, surtout des hommes en âge de combattre, leur courage, leur misère, le devoir de les secourir. Les rares familles sont mises en avant, enfants aux grands yeux, mères éreintées. Les méchants pays de l‘Europe centrale ferment leurs frontières, c’est la honte. Les saints réfugiés attaquent les gardes, abattent les grillages, mettent le feu aux champs, cherchent sur leur smartphone les bonnes adresses. Et, comme par hasard, ils sont nombreux à apporter dans leur baluchon la haine des Juifs, des femmes, des kuffars.
[voir The Back Flag of Jihad Stalks La République pour un traitement en profondeur du sujet]
Al Dura blood libel
La mort en direct de Mohamed al Dura, c’est la sidération. Le coup d’émotion aveuglante. La création d’une religion instantanée. Par la suite, toute mise en cause devient blasphème. Inutile de montrer ce qui est visible à l’œil nu : le soi-disant reportage est une mise en scène. Hérésie d’évoquer les méfaits de la victime ou, en l’occurrence, des auteurs du faux. Une déclaration du bien et du mal est inscrite à l’instant de la diffusion de l‘image. La réalité emblématique prime sur les réalités du terrain. George Floyd était-il sous l’influence de stupéfiants ; Jacob Blake avait-il menacé le policier d’un couteau ; le père d’Aylan était-il vraiment un réfugié ; que faisaient Mohamed et Jamal al Dura contre le mur, « cible des tirs », quand rien ne les aurait empêché de contourner la zone de troubles et rentrer tranquillement chez eux ?
Le mythe de la victime sanctifiée entraîne et justifie la violence
Mohamed Al Dura représente tous les enfants palestiniens morts et devenus, à travers sa sainteté, des victimes innocentes d’Israéliens / Juifs sans pitié. Floyd est tout homme noir innocent assassiné par un policier blanc raciste. Le petit garçon couché sur la plage accuse l’Occident de laisser mourir les enfants musulmans.
Dans chaque cas le mythe de la victime sanctifiée entraîne et justifie la violence. Impossible de séparer les réclamations légitimes de la sale guerre. L’âme internationale est happée par le spectacle de la mort du martyr, unie dans la condamnation de l’injustice et du crime, envoûtée par un sentiment d’immense plaisir à être émue, à se placer du bon côté tout en libérant de bas instincts et en cautionnant n’importe quelle violence contre la cible et encore et toujours la haine du Juif car le judaïsme ne cautionne pas de tels mélanges. Ces religions se placent sur un prétendu plan d’actualité, arrimées à des arguments pseudo-rationnels et comportant une dose de réalité, mais toute tentative de débat se heurte aux croyances.
Al Dura, c’était le 30 septembre 2000. Vingt ans plus tard, Charles Enderlin, l’ancien correspondent de France 2 à Jérusalem et producteur de la vidéo, peut toujours se pavaner : les instances et des confrères continuent à le protéger et tant d’autres estiment que c’est une vieille histoire, de loin trop compliquée pour démêler le vrai du faux. Et ceux qui se battent courageusement contre l’antisémitisme sous-estiment la centralité du blood libel al Dura qui perdure, tapi dans l’ombre, injectant la haine du Juif dans le sang de notre actualité. Des manifestants pacifiques marchent sous la bannière Black Lives Matter à Washington, D.C., aux cris de “Israel, we know you. You murder children, too.” [Israël on te connaît, toi aussi, tueur d’enfants].
La fake news al Dura et … Les Accords Abraham
Vingt ans après la fake news al Dura, deux petits Etats du Golfe signent en grande pompe un accord de normalisation avec l’Etat d’Israël, enjambant les revendications palestiniennes posées jusqu’alors comme l’impérative éthique du Moyen-Orient. L’accusation du meurtre d’un enfant palestinien, relayée par Charles Enderlin, est venue, faut-il se rappeler, dans la foulée des pourparlers de paix ratés de Camp David à l‘été 2000, censés achever la promesse des Accords d’Oslo conclus en 1993 et signés, tout comme « l’Accord Abraham », dans le jardin de la Maison Blanche.
Il paraît que l’opinion publique se détourne un peu du Black Lives Matter, dégoûtée par la destruction, les pillages, les fusillades et, qui sait, fatiguée par la monotonie d’un mouvement qui tourne en rond et se répète à l’infini. En conséquence, le candidat Démocrate aux Présidentielles prend position contre la violence tout en soutenant les objectifs de justice sociale. En France, le comité Vérité pour Adama n’a pas trouvé un appui populaire.
Hélas, ce n’est pas la fin des religions passagères, supercessionnistes, mais leur vulnérabilité porte une leçon utile à méditer.
Nidra Poller est une écrivaine et journaliste américaine vivant à Paris. Traductrice (notamment d’Emmanuel Levinas), romancière et auteur d’ouvrages illustrés pour la jeunesse, Nidra Poller est aussi correspondante en France de plusieurs publications.
Ses derniers ouvrages:
So Courage & Gypsy Motion (roman)
Al Dura: Long Range Ballistic Myth (essais)
Rappeler les massacres de Blancs au Zimbabwe et en Afrique du sud, femmes et enfants inclus. Le meurtre de Jessica Doty Whitaker par un militant BLM à Indianapolis l’été dernier dans l’indifférence générale. Rappeler les meurtres de Juifs en France, en Israel aux USA. Le meurtre de Ilian Halimi, des enfants juifs de Toulouse, des otages de l’hypercasher, de Sarah Halimi…Liste bien sûr non exhaustive. L’année 2020 a été marquée par une vague de racisme (sous le masque de l’antiracisme) sans précédent en Amérique du nord et en Europe de l’ouest depuis la seconde guerre mondiale. L’avenir de la civilisation se situe ailleurs, loin de cette barbarie sans nom. L’avenir se situe en Israël, voire en Europe de l’est.
« En promouvant sa religion-révolte, le mouvement détourne la société d’un lent travail d’amélioration des rapports entre Noirs et Blancs… »
En effet, Black Lives Matter veut « jeter le bébé avec l’eau du bain », et sur la table rase, remplacer la glorieuse civilisation judéo-chrétienne (la première et la seule dans le monde et dans l’histoire à avoir clairement éliminé l’esclavage et condamné le racisme sans équivoque..) par un magma islamo-pseudo-écolo-lénino-marxiste qui éliminerait la liberté et ferait régner la terreur.
C’est pourquoi le sort du Monde Libre est tout simplement en jeu dans cette élection présidentielle américaine de 2020
Preuve qu’Angela Davis est une raciste suprémaciste très dangereuse : elle a défilé à Paris en compagnie des indigènes de la République en 2015. A eu droit aux articles élogieux de journaux français particulièrement immondes (Télérama etc) eux-mêmes proches de la fachosphère indigéniste.