Elle avait entamé cette grève le 11 août pour dénoncer les conditions d’incarcération des prisonniers politiques en Iran.
Nous savons par Reza Khandan qu’elle a été hospitalisée: Nasrin était en danger. Sa décision a été prise par crainte d’exacerber sa maladie cardiaque. Elle a été renvoyée mercredi en prison, après cinq jours d’hospitalisation, sans aucune intervention médicale: « À cause de ses problèmes cardiaques, je m’attendais à ce qu’ils la transfèrent au moins à la clinique de la prison », a alerté Reza Khandan pour qui le retour en prison de son épouse, sans soins médicaux, « »n’a d’autre sens que de mettre sa vie en danger ».
Rappelons que Nasrin Sotoudeh, lauréate en 2012 du prix Sakharov décerné par le Parlement européen, a été condamnée en 2019 à douze ans de prison après avoir défendu une femme arrêtée pour avoir manifesté contre l’obligation faite aux Iraniennes de porter le voile.
Rappelons encore que Ebru Timtik est décédée en Turquie jeudi 27 août, après une grève de la faim.
N’abandonnons pas Nasrin Sotoudeh.
Ne nous satisfaisons pas des déclarations innefficaces d’un Le Drian qui vient déclarer que Nasrin Sotoudeh a été condamnée pour avoir fait son métier d’avocate.
N’attendons spas qu’elle meure pour nous lamenter une fois de plus, une fois de trop.
Poster un Commentaire