Charles Rojzman. Islamophobie?


Certains musulmans qui estiment n’avoir rien à voir avec des terroristes ou des fondamentalistes, au lieu de se révolter bruyamment contre  ceux qui commettent des attentats au nom de leur religion et de leur livre sacré, préfèrent critiquer les occidentaux qui disent-ils, « en font trop sur l’islam ».

Parfois, le mot d’islamophobie qui signifie une pathologie ressort pour servir d’argument décisif.

Je peux comprendre le sentiment d’humiliation que certains peuvent ressentir en voyant la foi de leurs pères et mères sans cesse montrée d’un doigt accusateur et même parfois méprisant dans les couvertures des magazines, les débats et les slogans de campagne. D’autant que ces sentiments d’humiliation sont une constante dans les relations entre occidentaux et musulmans, depuis les colonisations et les défaites des pays arabes.

Je peux comprendre ces sentiments certes, mais je dois reconnaître aussi ces réalités : les revendications permanentes et insistantes, les tentatives d’imposer de nouvelles mœurs en contradiction absolue avec les valeurs qui ont fondé l’esprit républicain et laïque depuis l’époque des lumières.

Ce retour en arrière pour ne pas dire cette régression à laquelle on assiste un peu partout est insupportable. On voit bien comment les mouvements populistes naissent de ces peurs légitimes et de ces méfiances à l’égard d’une population que la démographie et l’immigration rendent peu à peu majoritaires dans certaines parties des territoires européens.

Ce n’est pas l’Occident qui est obsédé par l’islam mais l’islam qui se fait obsédant

Ce n’est pas l’Occident qui est obsédé par l’islam mais l’islam qui se fait obsédant. Ceux des européens qui ne sont pas musulmans et qui s’obsèdent et s’obstinent à montrer la réalité et les dangers de l’islamisation sont dénoncés au mieux comme des empêcheurs du vivre ensemble et au pire comme des fascistes.

Quant aux nombreux écrivains et citoyens, lanceurs d’alerte, venus du Maghreb ou des pays arabes qui sont critiques de l’islam et de ses dérives, ils restent peu écoutés et même rejetés comme traîtres par une grande partie de leurs concitoyens musulmans.  

© Charles Rojzman

Suivez-nous et partagez

RSS
Twitter
Visit Us
Follow Me

1 Comment

  1. Charles Rojzman est un sage et un profond humaniste. Le contraire d’un politicien ou d’un journaliste mainstream. Comment expliquer cette sympathie (qui d’ailleurs n’en est pas une) enverd les pseudo damnés de la terre ? Trois éléments de réponse : 1) le non-enseignement de l’Histoire (les faits historiques mettent pour le moins à mal la posture du musulman opprimé) 2) la désinformation médiatique digne d’un régime totalitaire et le confusionnisme politique 3) le syndrome de stockolm des occidentaux qui aiment tout ceux qui leur veulent du mal. Si les sages comme vous, Pina, Onfray ou Rhazoui étiez davantage écoutés, nous n’en serions sans doute pas là aujourd’hui.

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*