Antoine Desjardins. Vérole inclusive

Le point médian de l’écriture dite inclusive est à la langue française ce que la petite vérole avec ses vésicules hideuses est à la noble figure d’une femme, belle et aristocratique. On voudrait la dévisager pour toujours, par vengeance et jalousie, qu’on n’aurait rien fait d’autre.

De plus en plus souvent, je la rencontre grêlée, frappée, meurtrie.

Livrée aux mères maquerelles du « féminisme » haineux et aux politiciens « progressistes », notre langue est désormais Catin publique au service d’un siècle dénaturé en quête de beauté à flétrir

© Antoine Desjardins

Professeur de Littérature Antoine Desjardins est co-auteur de “Sauver les lettres – Des professeurs accusent” (Editions Textuel). Membre du Comité Les Orwelliens, il écrit dans le Figaro Vox, Marianne, Causeur.

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1 Comment

  1. Effectivement.
    Le pire étant que la langue française, déformée et alourdie de la sorte, deviendrait difficile et désagréable à utiliser.
    Et la suprématie de l’Anglais ne ferait que se renforcer, transformant le Français en curieux argot local, condamné à disparaitre à terme.
    La stupidité « inclusive » pourrait bien être le dernier clou dans le cercueil de la langue française.

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