La position palestinienne
Le conflit israélo-palestinien est patenté par le refus des dirigeants arabes palestiniens de reconnaître à Israël le droit d’exister.
La première marque de ce refus fut l’agression contre l’Etat juif le premier jour de sa constitution en 1948. Depuis, les signes sont nombreux : attentats contre les civils israéliens, agressions territoriales contre le territoire israélien depuis le Liban, Gaza, etc, guerres diplomatiques, idéologiques, confessionnelles, antisémites, etc., tentatives de boycotta nui israélien et anti-sémite.
Les agressions ne ciblent pas que des israéliens, mais aussi des personnes et des groupes de personnes, des centres communautaires, etc, au seul motif de leurs appartenances à la confessions juive. La mobilisation terroriste palestinienne s’est adaptée, adjointe à celle des organisations antisémites quand elle ne les a pas créées.
L’enrôlement de l’appareil diplomatique contre Israël a bénéficié de groupes d’Etats et d’Etats partenaires tels que l’Union européenne, la France, la Belgique, l’Espagne, etc.
La constitution d’un lobby anti-israélien comme but et antisémite comme argumentaire s’est greffée sur la captation des organisations internationales au premier rang desquelles l’ONU. Les infiltrations furent réalisées par les moyens financiers illimités des dictatures pétrolières du Moyen-Orient et l’antisémitisme obsessionnel de l’Iran djihadiste.
L’appropriation palestinienne de la rue libanaise s’est effectuée par la terreur sur les libanais. Les réactions de partis confessionnels libanais ont déclenché un conflit contre les palestiniens du Liban. Ce conflit est devenue une guerre civile libanaise en 1975.
La présence civile palestinienne au Liban résulte des conflits déclenchés et perdus contre Israël. Elle est encadrée par les terroristes. C’est en faignant de représenter les intérêts palestiniens et libanais contre Israël que l’Iran islamiste a pris le relais au moyen de sa milice protéiforme Hezbollah. Le Liban est désormais l’otage des iraniens et de leurs alliés libanais. Il est devenu une base de lancements contre Israël.
Le boycott général contre Israël est prôné par les dirigeants palestiniens. Celui des territoires acquis par Israël à la suite des agressions subies et vaincues est pratiqué avec difficulté par l’Europe occidentale et l’UE. Ce boycott prend parfois la forme d’un boycott antisémite en ciblant des produits étrangers à Israël et appartenant à des personnes ou groupes de confession juive.
Les discours du chef de l’Autorité palestinienne en son parlement comme aux Nations-Unies présentent deux caractéristique de refus.
La première est la perclusion de ses discours par la sempiternelle et insupportable logorhée antisémite telle que les prétendus rapports des juifs avec l’argent, le pouvoir, la guerre, etc.
La seconde est la volonté d’exclure Israël de toute légitimité à exister.
Le discours palestinien est donc un discours d’expression de haine et d’ élimination qui occulte les aspirations l’existence pacifique et de reconnaissance mutuelle.
Pourtant, les faits, l’histoire, les actes des Israéliens à l’endroit des palestiniens rendent inaudibles, antithétiques, contraires à l’éthique des peuples l’argumentaire palestinien.
La position israélienne
Face au conflit, Israël s’est défendu tout en manifestant une mansuétude unique dans l’Histoire te la Géographie des conflits.
Des territoires ont été offerts aux puissances arabes attaquantes et vaincues en échange de traités de paix. Les territoires perdus par les palestiniens restent des conflits déclenchés et perdus contre Israël alors que les territoires acquis l’ont été par des accords de paix. Idem de leurs institutions nationales et représentations internationales.
Les refus de reconnaissance d’Israël et les boycotts adjoints n’ont nullement empêché ni même ralenti le désenclavement diplomatique progressif d’Israël qui est aujourd’hui membre de la plupart des organisations internationales.
Ces refus n’ont nullement altéré la mutation d’Israël, Etat en survie en puissance régionale, économique, militaire, commerciale, numérique désormais incontournable.
Une première vague de reconnaissance diplomatique (Egypte, Jordanie, Autorité palestinienne) a conduit des traités de paix à s’exécuter en accords de non-belligérance.
Une seconde vague (Maroc, Liban, Mauritanie, Etats du golfe persiques) n’a pas résisté à la pression palestinienne et ont été rendus caducs.
La troisième vague actuelle (Emirats-arabes-unis) habille l’alliance des Etats hostiles à la « république islamique d’Iran ». Cette alliance se concrétisera peut-être en relations diplomatiques avec Israël. L’essentiel pour Israël est qu’elle a remplacé l’alliance contre Israël.
Cette situation ruine encore un peu plus les velléités des dirigeants palestiniens de déconstruction d’Israël. Elle exprime l’ incontournabilité d’Israël dans la région.
Projections négatives palestiniennes contre avancées israéliennes
Les refus palestiniens des propositions israéliennes de cession définitive de tout ou partie de Jerusalem aux palestiniens, comme de territoires leur permettant d’exister territorialement, nationalement et internationalement sont passées sous silence par le fer des dirigeants palestiniens. Ces refus Arafat et avec l’approbation publique de la France ont profondément choqué les Israéliens, prêts à de nouveaux sacrifices exceptionnels en faveur de la paix. Ils ont marqué un tournant de l’opinion publique israélienne, américaine et de tous ceux favorables à la paix. Ces chocs perdurent. Ils ont constitué la fin de la magnanimité israélienne envers leurs ennemis.
Il est patent que les aspirations de paix des populations palestiniennes sont inconnues ou méconnues en raison des positions et des projections de leurs dirigeants. Tant que ces derniers maintiendront leurs refus d’Israël ils seront marginalisés et probablement de plus en plus.
La rage exprimée par le numéro un palestinien Abbas contre la normalisation diplomatique israélo-émirati ne reflète pas seulement l’alliance objective ou subjective avec les djihadistes de Teheran. Elle exprime le maintien inefficace du refus de l’existence d’Israël. Elle marque l’isolement supplémentaire des palestiniens face aux mouvements de paix régionale a maxima et à la normalisation a minima.
Les projections palestiniennes sont l’objet d’une direction politique autoritaire et non conforme à l’intérêt des peuples à vivre en paix. Elles ne correspondent pas aux intérêts des civils palestiniens.
Elles indiquent une fois de plus la piètre représentation des palestiniens aux niveaux politiques, administratifs, stratégiques et diplomatiques. Elles relèvent la dégradation de la situation palestinienne. Elles marginalisent dans le Temps et dans l’Espace les positions prises par leurs représentants.
La haine et le refus que ces représentants agitent sans état d’âmes semblent dépassés, impotents, haineux et inefficaces.
Si ces gesticulations devaient se poursuivre, elles représenteraient de moins en moins de danger pour la sécurité d’Israël. Si elles devaient cesser, elles pourraient augurer une perspective de paix définitive utile à tous.
Pierre Saba
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